La plus récente chronique du Comité école et société

Le Comité école et société de la FNEEQ, auquel participe notre vice-président aux relations intersyndicales, Ricardo Peñafiel, vient de publier sa chronique de la rentrée. On y soutient, notamment, le fait que l’argent que le Gouvernement a pu consentir pour soutenir le réseau de l’enseignement en ces temps « exceptionnels » ne se rend pas aux enseignantes et enseignants. Il en appelle à une large mobilisation, locale autant que nationale, pour que les principaux acteurs de l’enseignement soient pris en considération. Le SPPEUQAM sera présent pour toutes ces luttes.

14e Congrès de la Coalition du personnel enseignant précaire en enseignement supérieur

Nos luttes ont également une dimension internationale; c’est pourquoi nous participerons au prochain webinaire de la COCAL (Coalition du personnel enseignant précaire en enseignement supérieur, selon son acronyme anglais pour Coalition of Contingent Academic Labor) qui se déroulera, en ligne, samedi prochain (le 26 septembre) de 14 h à 16 h. Toute personne membre d’un syndicat participant peut y participer en s’inscrivant par ce lien.

Pour plus de renseignements, vous pouvez communiquer avec le vice-président aux relations intersyndicales, Ricardo Peñafiel, par l’adresse suivante : penafiel.ricardo@uqam.ca

Il faut redoubler d’ardeur contre les inégalités sociales

Selon plusieurs militantes et militants, dont Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN et Benoit Lacoursière, secrétaire-trésorier de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN, qui œuvrent au sein d’organismes membres de la Coalition Main rouge (www.nonauxhausses.org), et qui proviennent de divers milieux revendiquant l’importance de la justice sociale, : « La pandémie actuelle place le Québec devant plusieurs crises. Elle a mis en lumière les conséquences des inégalités sociales, elles-mêmes accentuées par la crise sanitaire. Sans certaines mesures de soutien au revenu mises en place, la situation aurait été encore plus catastrophique. Alors que plusieurs organisations sociales, mais aussi certaines grandes instances internationales, appellent à une relance qui ne soit pas un retour à une normale, il faut que la relance post-pandémie soit une occasion de faire les choix qui nous mèneront à une société plus juste et plus verte.

Communiqué SPPEUQAM-CSN – Rentrée Automne 2020

Le 9 septembre 2020

Au nom des quatorze personnes qui constituent votre équipe syndicale et qui travaillent à l’exécutif, à la mobilisation-intégration, aux relations de travail et au secrétariat, je vous souhaite une rentrée universitaire la plus sereine possible, considérant les conditions très particulières avec lesquelles nous devons toutes et tous composer.

La très grande majorité d’entre nous ont dû adapter leur enseignement en mode non-présentiel et vont continuer à le faire pendant le trimestre d’automne qui débute. Les collègues qui enseignent se retrouvent donc très souvent avec une tâche beaucoup plus lourde, tout en désirant, le plus possible, garantir une bonne qualité de l’enseignement, digne du niveau universitaire.

Les profs craignent des «amphithéâtres en ligne»

Des professeurs craignent que les universités profitent de la pandémie pour faire des économies en offrant des cours à distance bondés d’étudiants. Inquiets de la mise en place de véritables « amphithéâtres en ligne », les syndicats réclament une limite à la taille des groupes.

Ricardo Peñafiel, chargé de cours et professeur associé au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), déplore la croissance sans limites des cours à distance dans le contexte de la pandémie. Il est convaincu que les universités, dont l’UQAM, cherchent à remplir des « amphithéâtres virtuels » pour faire des économies.

Lire la suite dans Le Devoir.

Communiqué SPPEUQAM – État des discussions avec la direction de l’UQAM – 12 août 2020

En pleine crise socio-sanitaire, la pandémie et les mesures de santé publique nous frappent toutes et tous. Pour plusieurs d’entre nous, chargées et chargés de cours à contrat, la situation exceptionnelle que nous vivons n’est pas évidente. Et pour le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM, la situation est tout aussi peu évidente, car la direction de l’UQAM ne ressent pas le besoin de s’entendre avec nous sur plusieurs modalités de l’enseignement en non-présentiel. Pour appuyer ces négociations, des pressions ont été faites, entre autres, par la diffusion de lettres ouvertes dans les journaux nationaux; la dernière était publiée dans Le Devoir, le 30 juillet dernier, signée par sept présidentes et présidents de syndicats d’enseignantes et enseignants universitaires, dont notre président, Olivier Aubry, faisait partie.

Les chargés de cours au coeur des universités

Le 13 mars dernier, lorsque la pandémie a forcé tous les établissements universitaires à suspendre leurs activités en présentiel, nous, chargées et chargés de cours, enseignantes et enseignants contractuels, tutrices et tuteurs des universités québécoises, avons réussi à nous adapter rapidement pour permettre la poursuite des cours. Un travail colossal a été réalisé pour que les sessions d’hiver et d’été se déroulent au mieux : apprentissage des outils technologiques, adaptation des cours sur le mode non présentiel, création de nouveaux matériels pédagogiques, suivi personnalisé auprès des étudiants, et bien plus. Et il en sera de même à l’automne. Cependant, en réponse à ce professionnalisme et à cette disponibilité, les universités doivent aussi faire preuve d’une pareille ouverture et de responsabilité.

Résultats des élections de l’Assemblée générale statutaire du SPPEUQAM-CSN du 7 juillet 2020

Le 7 juillet 2020 avait lieu l’Assemblée générale statutaire du Syndicat de professeures et professeurs enseignants de l’UQAM. La crise socio-sanitaire causée par la pandémie de la COVID-19 a nécessité la tenue d’une rencontre en non-présentiel.

Sauf pour France Simard, à la Commission des études, et Sylvain Gaudette, au Comité permanent de révision du Règlement no 18 sur les infractions de nature académique où les mandats sont de trois ans, tous les autres postes étaient en jeu pour un mandat de deux ans. Ont donc été élues :

• Julienne Djuikam Kenmegne, au Comité des relations interethniques; • Chirine Chamsine, représentante, et Myriam Saad, substitut, pour le Comité de perfectionnement et de mise à jour des connaissances; • Sonia Dimassi, au Comité de vérification du double emploi; • Jonathan Gosselin et Jean-Marc Thuotte au Comité de surveillance des finances; • Amel Aloui et Stéphane Daniau, au Comité des agentes et des agents de relations de travail; • Raphaël Crevier, au Comité mobilisation-intégration; • Nathalie Blanchet, à la vice-présidence aux affaires universitaires; • Jean Régnier, à la vice-présidence à l’information; • Olivier Aubry, à la présidence; • Me Diane Turbide, qui n’est pas membre de notre syndicat, à titre d’Ombudsman, en vertu de notre politique de prévention et d’intervention en matière de harcèlement psychologique; • Mariève Ross, représentante, et Estelle Grandbois-Bernard, substitut, ont pour leur part été élues pour un mandat d’un an au Comité permanent contre le sexisme et les violences à caractère sexuel.

Une culture intensive aux petits oignons

Éric Duchemin n’a pas grandi dans un potager, mais l’envie d’en avoir un l’a toujours démangé. Lorsqu’il a planté ses premières tomates dans la cour arrière de sa maison de Pointe-Saint-Charles il y a vingt ans, le néophyte aux pouces verts — devenu aujourd’hui expert en agriculture urbaine — n’avait aucune connaissance potagère.

Suite du portrait d’Éric Duchemin, chargé de cours et chercheur, dans Le Devoir.

Communiqué du SPPEUQAM – Trimestre d’automne – 26 juin 2020

Les chargées et chargés de cours parlent d’une voix forte et unie

Réunis en assemblée générale spéciale le 10 juin dernier, les chargées et chargés de cours ont adopté une résolution traitant de nos revendications majeures pour un trimestre d’automne réussi. Celles-ci passent par la création d’un fonds dédié et concernent, entre autres, la compensation de la surcharge de travail (adaptation de nos cours, encadrement et formation), la réduction et le plafonnement de la taille des groupes-cours, des outils adéquats, la liberté académique, la propriété intellectuelle ainsi que la question des examens en présentiel.

Nos représentations auprès de divers interlocuteurs et instances, notamment la Commission des études (CÉ), le Conseil d’administration (CA), le Service du personnel enseignant (SPE) et les groupes de travail de la rectrice, ont continué dans cette veine.

40 étudiantes et étudiants par classe virtuelle, c’est un maximum à ne pas dépasser!

Une taille des groupes-cours réduite et plafonnée

L’UQAM | Université du Québec à Montréal doit adapter son offre de cours pour des classes virtuelles à échelle humaine. L’interaction avec les étudiantes et étudiants devient inexistante avec des amphithéâtres en ligne. Compenser la perte de proximité sera réaliste seulement en donnant la latitude aux chargées et chargés de cours de consacrer davantage de temps en encadrement individualisé. Les demandes d’encadrement individualisé hors de la salle de classe s’accroissent avec la distance, mais nous n’aurons pas suffisamment d’heures à y consacrer. Dans ces conditions, comment espérer que nos étudiantes et étudiants continuent à privilégier l’UQAM?

Communiqué du SPPEUQAM – Trimestre d’automne – 18 juin 2020

Sondage de l’UQAM sur le trimestre d’automne

L’UQAM a émis le vendredi 12 juin 2020 une Info Direction intitulée « Un retour sur campus en quatre temps » et aujourd’hui une Info-Direction intitulée « Retour graduel sur campus : précisions sur les accès et les déplacements ». Entre autres, on y retrouvait l’annonce d’une collecte de données concernant nos opinions sur la planification du retour sur le campus ainsi que le lien pour y participer.

Lors de notre assemblée générale spéciale du 10 juin, vous avez été nombreuses et nombreux à livrer de vibrants témoignages concernant vos doléances à l’égard de la pandémie et des décisions de la direction sur la façon d’y faire face, nous jugulant dans l’urgence et sans appui réel.

Grandir au temps de la pandémie

Philippe Valois, chargé de cours au Département de psychologie, fait partie de l’équipe de recherche qui souhaite recueillir l’opinion d’enfants pour une étude intitulée Grandir pendant la pandémie. L’objectif de cette étude est de comprendre les impacts de la pandémie du coronavirus sur les enfants et les adolescents quant à leurs attitudes face à l’école, aux amitiés et à la famille.

Lire la suite dans Actualités-UQAM.