La violence sexuelle s’étend à la petite école


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Un enfant de cinq ans qui embrasse le sexe d’une fillette au CPE. Un garçon de six ans agressé par trois copains qui tentent de l’obliger à faire une fellation dans la cour d’école… Longtemps banalisée, la violence sexuelle chez les tout-petits est de plus en plus visible et dénoncée, et l’accès à la pornographie montré du doigt. C’était au printemps dernier. Henri (nom fictif) avait six ans. Dans la cour d’école, au service de garde, un ami l’a emmené sous un module de jeux. Il l’a maintenu au sol pendant que deux autres petits garçons lui sautaient dessus. L’un s’est assis sur son sexe, faisant des mouvements de va-et-vient sur lui, l’autre a baissé ses culottes — «des bobettes de Superman», a précisé l’enfant plus tard — et a tenté de lui enfoncer son pénis dans la bouche.

Des étudiants de McGill frustrés par la gestion des plaintes pour inconduites sexuelles


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Devant ce qu’ils décrivent comme l’inaction de l’administration face à des «comportements abusifs» et à de la «violence sexuelle» sur le campus, des étudiants de McGill se mobilisent. Depuis quelques semaines, leurs demandes font des vagues et ont même été entendues par la ministre de l’Enseignement supérieur. La tension est palpable à l’Université McGill depuis la publication, le 4 avril dernier, d’une lettre ouverte critiquant la «mauvaise gestion» des plaintes visant des membres du corps professoral. Écrite par les membres du conseil exécutif de l’Association des étudiants de l’Université McGill (AEUM), elle a depuis été signée par 2400 personnes et 101 associations et groupes étudiants.

Le mouvement #MeToo se préparait depuis cinq ans, selon Sandrine Ricci


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En premier, il y a eu le reportage du New York Times au début du mois d’octobre dans lequel des femmes racontaient comment elles ont été harcelées et agressées sexuellement par le producteur américain Harvey Weinstein. Puis, dix jours plus tard sur Twitter, il y a eu cet appel de l’actrice Alyssa Milano qui demandait à toutes les victimes de dénoncer ce genre crime. S’en est suivi une déferlante médiatique qui a touché toute la planète avec le mouvement #MeToo et ses nombreux dérivés. Analyse d’un phénomène qui aura marqué l’année 2017. Pour la sociologue et chargée de cours Sandrine Ricci, le mouvement #MeToo se préparait depuis cinq ans environ.

Violences sexuelles dans les campus : le portrait se précise à l’Université Laval


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La nouvelle enquête ESSIMU révèle que parmi les personnes disant avoir subi de la violence sexuelle depuis leur arrivée à l’Université Laval, seulement 6% ont signalé ou dénoncé ces gestes. Parmi les participants à l’étude, une personne sur quatre dit avoir subi une forme ou une autre de violence sexuelle. Chez les femmes, 47% des étudiantes en ont été victimes, alors que chez les hommes, on parle de près d’un étudiant sur trois. Dans un cas comme dans l’autre, les raisons invoquées pour ne pas porter plainte sont «très intéressantes» parce qu’elles peuvent donner des «pistes d’intervention», a fait valoir l’une des chercheuses impliquées dans l’étude, Francine Lavoie, de l’École de psychologie.

Violence sexuelle : une initiative lancée dans les bars étudiants


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Près de 20 bars fréquentés par une clientèle universitaire et collégiale participeront cet automne à un projet pilote pour contrer la violence sexuelle dans leurs établissements. L’initiative «Commande un Angelot» permettra à des personnes qui se disent victimes de violence sexuelle de demander la protection du personnel à l’aide d’un langage codé. Quand quelqu’un commandera un cocktail «Angelot», les employés amèneront cette personne dans un lieu sécuritaire, l’écouteront si elle souhaite se confier, et s’assureront qu’elle soit prise en charge pour la suite – qu’elle prenne un taxi pour rentrer chez elle ou, le cas échéant, qu’elle appelle la police.

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La ministre David pourrait encadrer les relations sexuelles entre profs et étudiants


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La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, n’écarte pas la possibilité d’encadrer les relations sexuelles entre étudiants et professeurs en situation d’autorité sur les campus, peut-on lire sur le site du Journal de Montréal. C’est ce qu’elle a indiqué jeudi, lors de l’étude des crédits à l’Assemblée nationale, alors qu’elle discutait des enjeux entourant la violence sexuelle sur les campus et du projet de loi qui sera déposé sous peu à ce sujet. «On n’écarte pas de regarder la question des relations professeurs quand il y a un lien d’autorité. Et on n’écarte pas de regarder quand les activités sont hors campus, parce que hors campus ne veut pas dire hors milieu collégial ou universitaire», a-t-elle affirmé.

Le Manitoba s’attaque à la violence sexuelle sur les campus


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Une nouvelle loi manitobaine qui exige la mise en place de politiques spécifiques pour encadrer la violence sexuelle dans tous les établissements postsecondaires de la province est entrée en vigueur vendredi, après une polémique entourant les politiques sur la violence sexuelle à l’Université de Brandon. «Cette loi crée des attentes claires pour la création d’environnements sécuritaires dans tous les établissements postsecondaires et la formation du personnel pour appuyer de manière compatissante et appropriée les victimes de violence sexuelle», déclare le ministre de l’Éducation et de la Formation du Manitoba, Ian Wishart.

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Québec veut des initiations exemplaires sur les campus : il souhaite imposer des balises claires


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Québec documentera les situations à risque et les meilleures pratiques lors des initiations sur les campus universitaires afin d’imposer des balises claires pour encadrer ces activités qui mènent parfois à des dérapages. Pour y arriver, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur vient d’octroyer un contrat aux responsables de la campagne Sans oui, c’est non!, qui vise à prévenir la violence sexuelle sur les campus. Leur mandat consiste à faire une recension de la littérature scientifique sur le sujet, à réaliser une cueillette d’informations auprès des associations étudiantes et des établissements universitaires québécois et à produire des recommandations, explique Mélanie Rembert, directrice de la campagne.

Un jalon est posé dans la lutte contre la violence sexuelle à l’UQO


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Des représentants étudiants et du corps professoral, ainsi que la vice-rectrice à l’enseignement et à la recherche de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) se sont rencontrés pour la première fois, mercredi, afin d’entreprendre le travail visant à établir une communauté universitaire exempte de harcèlement, de violence et d’agression à caractère sexuel. Ce comité consultatif va coordonner les divers groupes de travail sur la question et rassembler les recommandations qui vont en découler. Son mandat est d’aider l’établissement d’enseignement à adopter une politique contre la violence sexuelle.

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Brigade sur le campus de l’Université Laval contre la violence sexuelle


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L’Université Laval entraîne une brigade d’étudiants capables de détecter les situations glissantes durant lesquelles il y a danger de violence sexuelle ou durant lesquelles le consentement clair n’a pas été exprimé. Ils sauront même intervenir «subtilement» jusque dans les initiations de début de session et les soirées bien arrosées.

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Violence sexuelle : une consultation publique en toute intimité à l’Université Laval


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Deux mois après les agressions aux résidences, à peine une quinzaine de personnes ont participé lundi à la consultation publique sur la violence sexuelle à l’Université Laval. Que reste-t-il de la mobilisation de cet automne? Les campus sont-ils prêts à changer? Sur la quinzaine de personnes qui ont pris part à la consultation lundi midi, on comptait surtout des représentants d’associations étudiantes et des chercheurs intéressés. Le calendrier des rencontres (en pleine période d’examens) avait été prédéterminé par le ministère de l’Enseignement supérieur.

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Violence sexuelle : un rapport réclame des changements profonds à l’UQO


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Une étude relève plusieurs constats «préoccupants» concernant les situations de victimisation sexuelle à l’Université de Québec en Outaouais (UQO). Les auteurs de l’Enquête sur la sexualité, la sécurité et les interactions en milieu universitaire (ESSIMU) suggèrent d’importants changements à la direction de l’établissement. Parmi les constats établis dans l’étude, menée dans une demi-douzaine d’universités québécoises, il est notamment mentionné qu’un membre sur trois (31,9%) de la communauté universitaire a vécu au moins une forme de violence sexuelle depuis son entrée à l’université.

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L’UQO «travaille fort» pour faire face aux problématiques liées à la violence sexuelle.

Quatre journées de réflexion sur la prévention de la violence sexuelle à l’université


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Le temps est à la réflexion dans les cégeps et les universités pour mieux prévenir toute violence sexuelle envers les jeunes femmes, particulièrement lors d’activités d’initiation. C’est du moins la conclusion à laquelle est arrivée la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, qui se dit très préoccupée par des dérapages à caractère sexuel survenus en septembre dernier dans certaines universités, au cours d’activités d’initiation qui ont donné lieu à de nombreux reportages. Les directions d’universités et de cégeps sont donc conviées à participer à quatre journées de réflexion portant sur les meilleures pratiques à mettre en place pour prévenir les violences sexuelles et agir correctement lorsqu’elles se produisent afin de mieux soutenir les victimes.

Une personne sur quatre victime de violence sexuelle sur les campus du Québec


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Une personne sur quatre a subi une forme de violence sexuelle au cours de la dernière année sur six campus du Québec, dont l’Université de Sherbrooke. Ce constat a été rendu public lors du dévoilement des premiers résultats d’une vaste étude sur la sexualité, la sécurité et les interactions en milieu universitaire. Pour en arriver à cette conclusion, les chercheuses ont compilé les réponses de 8733 répondants, incluant certains membres du personnel. Chacun des répondants a rempli anonymement des questionnaires en ligne l’hiver dernier. Le quart des répondants affirme avoir été victime d’une forme de violence sexuelle, de l’harcèlement jusqu’à l’agression sexuelle.

Les universités et la culture du viol : la recherche d’un changement profond et durable


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Je suis actuellement à Paris pour assister au Colloque européen sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’enseignement supérieur et la recherche, où je prononcerai une conférence sur la violence sexuelle et la culture du viol dans les universités canadiennes. Certes, le terme «culture du viol» dérange, surtout les hommes. Mais cela est peut-être inévitable lorsqu’on cherche à créer un changement profond et durable dans les relations entre les femmes et les hommes.

Lire la suite du texte d’opinion publié par La Presse.

La violence sexuelle, un fléau à l’université : une étude québécoise révèle qu’une personne sur trois en est victime


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Une personne sur trois a été victime de violence sexuelle depuis son arrivée à l’université, révèle une enquête inédite menée par un groupe de chercheuses sur six campus du Québec. Et «la très forte majorité» de ces actes n’ont jamais été dénoncés. «Les canaux institutionnels qu’on nous invite à investir pour porter plainte ne fonctionnent pas, les gens n’y vont pas», constate la chercheuse et chargée de cours Sandrine Ricci, qui a présenté les premiers résultats de l’enquête Sexualité, sécurité et interactions en milieu universitaire (ESSIMU) au congrès de l’Acfas mardi.

Lire la suite du texte du Devoir.

Violence sexuelle : les universités québécoises lancent une campagne de sensibilisation


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Plus d’une quinzaine d’établissements universitaires de la province ainsi que leurs associations étudiantes s’uniront lundi pour lancer une campagne de sensibilisation contre la violence à caractère sexuel. «Sans oui, c’est non!», conçue initialement à l’Université de Montréal en 2014, vise à conscientiser la communauté universitaire, regroupant plus de 180 000 étudiants, à cette problématique.

Lire la suite du texte du Journal de Montréal.

Université Laval : campagne contre la violence à caractère sexuel


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L’Université Laval emboîte le pas pour lutter contre la violence à caractère sexuel en lançant sa campagne «Sans oui, c’est non!». Visant la communauté universitaire, elle s’adresse aux jeunes, mais également aux employés, qui ont effectué deux fois plus de demandes d’intervention que les étudiants l’an dernier.

Lire la suite du texte du Soleil.

Un mémo aux professeurs prédateurs.

Les universités québécoises s’attaquent à la violence sexuelle sur les campus


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Les universités québécoises font front commun pour s’attaquer à la violence sexuelle sur les campus. Un groupe de travail a été mis sur pied dans la foulée des incidents survenus récemment. Les recteurs du conseil d’administration du Bureau de coopération interuniversitaire, qui regroupe toutes les universités québécoises, ont décidé de créer un groupe de travail sur la violence à caractère sexuel. Ce comité a pour mandat de recenser les meilleures pratiques dans le réseau universitaire afin de formuler des recommandations qui pourront ensuite servir à tous les établissements de la province.

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Graffiti appelant au viol: la porte-parole de l’ASSÉ prise pour cible.

Les victimes de violence sexuelle isolées sur les campus ontariens


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Des étudiantes et étudiants ont souligné à la première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, que les victimes de violence sexuelle se sentent isolées sur les campus de la province. Cette dernière a participé à une table ronde sur le sujet, mercredi soir, en compagnie d’une vingtaine de membres de la Fédération canadienne des étudiants. Ils ont notamment demandé à ce que plus de campus collégiaux et universitaires se munissent de groupes d’appui aux victimes, ainsi que d’autres programmes d’éducation et de prévention.

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