Québec veut des initiations exemplaires sur les campus : il souhaite imposer des balises claires


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Québec documentera les situations à risque et les meilleures pratiques lors des initiations sur les campus universitaires afin d’imposer des balises claires pour encadrer ces activités qui mènent parfois à des dérapages. Pour y arriver, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur vient d’octroyer un contrat aux responsables de la campagne Sans oui, c’est non!, qui vise à prévenir la violence sexuelle sur les campus. Leur mandat consiste à faire une recension de la littérature scientifique sur le sujet, à réaliser une cueillette d’informations auprès des associations étudiantes et des établissements universitaires québécois et à produire des recommandations, explique Mélanie Rembert, directrice de la campagne.

Violences à caractère sexuel : les initiations sont la mauvaise cible, met en garde Sandrine Ricci


Classé dans : Membres en action | 0

Lorsqu’elle en viendra à adopter une loi-cadre pour contrer les violences à caractère sexuel dans les milieux universitaires, la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, aura intérêt à ne pas se tromper de cible. L’étude vient en effet de démontrer que les fameuses initiations sur les campus, qui ont fait les manchettes l’automne dernier, ne comptent que pour 12% des contextes dans lesquels surviennent les agressions, la coercition et le harcèlement sexuel. C’est plutôt au cours d’activités sociales, fêtes, 5 à 7 et autres événements du genre (sauf les initiations) qui se déroulent en lien avec l’université qu’on observe le plus de cas de violences sexuelles (47,4%), indique le rapport Enquête, sexualité, sécurité et interactions en milieu universitaire (ESSIMU).

Initiations à l’UdeM : «Tu te sens presque obligée» de te déshabiller


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Des étudiantes en droit à l’Université de Montréal se sont senties «presque obligé[es]» de se déshabiller pendant les récentes initiations de la prestigieuse faculté, selon le journal des étudiants en droit, Le Pigeon dissident, qui décrit des événements hypersexualisés perpétuant «la culture du viol». Dans un témoignage et un texte collectif de la rédaction publiés cette semaine, on dénonce une ambiance qui encourage «plusieurs étudiants à accepter de poser ou de subir des comportements sexuels déplacés» et à entonner «des chansons dégradantes» qui transforment «la femme» en «vulgaire objet, facile et docile, utile et bonne uniquement à amuser des phallus».