Violences sexuelles dans les campus : le portrait se précise à l’Université Laval


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La nouvelle enquête ESSIMU révèle que parmi les personnes disant avoir subi de la violence sexuelle depuis leur arrivée à l’Université Laval, seulement 6% ont signalé ou dénoncé ces gestes. Parmi les participants à l’étude, une personne sur quatre dit avoir subi une forme ou une autre de violence sexuelle. Chez les femmes, 47% des étudiantes en ont été victimes, alors que chez les hommes, on parle de près d’un étudiant sur trois. Dans un cas comme dans l’autre, les raisons invoquées pour ne pas porter plainte sont «très intéressantes» parce qu’elles peuvent donner des «pistes d’intervention», a fait valoir l’une des chercheuses impliquées dans l’étude, Francine Lavoie, de l’École de psychologie. Les personnes — hommes comme femmes — ont dit ne plus vouloir y penser, que la situation ne leur semblait pas «assez grave», qu’on ne les prendrait pas eux sérieux ou que les démarches leur semblaient trop complexes.

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