Adoption du PL122 mettant fin de l’approbation référendaire : la démocratie citoyenne relayée au second rang


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En réaction à l’adoption précipitée le 15 juin du projet de loi 122 visant à reconnaître que les municipalités sont des gouvernements de proximité, le Réseau québécois des organismes d’action communautaire autonome (RQ-ACA) trouve déplorable que le gouvernement ait cédé aux pressions exercées par les municipalités. «Il y aura des conséquences sur les droits des citoyennes et citoyens», affirme Claudelle Cyr, principalement en ce qui à trait à l’abolition des référendums municipaux. En effet, les municipalités qui accepteront de se doter d’une «politique de participation publique» respectant les grands principes d’un cadre règlementaire recommandés par un comité formé par le gouvernement, seront exemptées de l’obligation de permettre des référendums sur les projets d’urbanisme.

Les référendums à Montréal et à Québec sont là pour de bon


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En dépit de la parole donnée aux maires Denis Coderre et Régis Labeaume, le ministre des Affaires municipales Martin Coiteux va reculer sur son intention d’interdire les référendums lancés par les citoyens. Selon les informations obtenues par La Presse, le changement fera partie d’une série d’amendements que déposera le ministre Coiteux – son projet de loi 122 est toujours à l’étude à l’Assemblée nationale, mais son adoption ne surviendra pas avant mai. Actuellement, un groupe de citoyens opposés à un projet peut forcer la tenue d’un référendum en obtenant suffisamment de signataires au registre de la Ville. S’ils sont assez nombreux, les modifications proposées aux règlements d’urbanisme sont soumises à un référendum.

Projet de loi 122 : les préoccupations et recommandations du milieu communautaire


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Le Projet de loi no 122. Loi visant à reconnaître que les municipalités sont des gouvernements de proximité et à augmenter à ce titre leur autonomie et leurs pouvoirs modifie un grand nombre de lois, chartes municipales, décrets et règlements. L’analyse du projet de loi apparaît fort complexe. Par conséquent, le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA), dans son mémoire, a choisi de concentrer son intervention et ses recommandations sur quatre éléments qui préoccupent tout particulièrement ses membres : • L’abolition de l’approbation référendaire • La révision de la fiscalité des municipalités • L’adjudication des contrats municipaux • Le respect de l’autonomie des organismes d’action communautaire autonome.

Projet de loi 122 : menaces contre l’environnement et la démocratie de proximité


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Le présent mémoire que le Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) a déposé à la Commission de l’aménagement du territoire est l’un des plus brefs que notre organisme aura historiquement présenté dans le cadre d’une consultation spéciale visant un projet de loi, étant donné le peu de temps alloué par le gouvernement pour réagir à ce projet de loi. En bref, le projet de loi menace l’environnement et la démocratie de proximité, omet la prise en compte des organismes d’action communautaire autonome et ne respecte pas la loi. D’entrée de jeu, nous critiquons aussi vivement les conditions dans lesquelles ce projet de loi a été présenté.

Projet de loi 122 : la FNC–CSN partage l’inquiétude de la Coalition pour la pérennité de la presse d’information au Québec


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La Fédération nationale des communications–CSN partage l’inquiétude de la Coalition pour la pérennité de la presse d’information au Québec liée à l’adoption du projet de loi 122 qui abolirait la publication obligatoire des avis publics sur format papier dans les journaux de la province. «Le déclin de la presse écrite n’est pas sans conséquence: selon le Bilan 2016: État de la nouvelle, d’Influence Communication, les régions n’existent plus dans l’univers médiatique québécois. Si bien que 50% de la population de la province n’entend presque plus parler de ce qui se passe dans leur région, de déplorer Pascale St-Onge, présidente de la FNC–CSN.