Les syndicats de l’éducation célèbrent le militantisme des femmes à l’occasion de la Journée internationale des femmes 2018


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Le 8 mars 2018 figurera peut-être dans les livres d’histoire comme la première célébration de la Journée internationale des femmes après le «soulèvement mondial pour les droits des femmes» qui a débuté en 2017. Le 21 janvier 2017, six millions de personnes dans plus de six cents villes sur tous les continents sont descendues dans les rues dans le cadre des «marches des femmes». La montée du conservatisme et du leadership politique de droite dans de nombreux pays, et une régression des droits humains durement acquis à travers le monde ont été des facteurs déterminants qui ont poussé les femmes à s’organiser, à protester et à résister.

Encore une annonce à la pièce en petite enfance!


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La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) auraient souhaité qu’avec l’annonce de mardi le ministre Luc Fortin réponde aux besoins des familles en mettant vraiment fin à la dérive vers le privé et en misant sur la qualité du réseau public de services éducatifs à la petite enfance, tant en CPE qu’en milieu familial régi et subventionné. Du même souffle, en pleine période des impôts, la vice-présidente de la CSQ, Sonia Éthier, et la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, sont d’avis que le ministre Luc Fortin aurait pu profiter de l’occasion pour mettre fin à la modulation des tarifs et aux crédits d’impôt, deux mesures dénoncées à maintes reprises par l’ensemble des acteurs en petite enfance.

Manifestation des brigadiers scolaires de Montréal devant le quartier général du SPVM


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Une centaine de brigadiers scolaires de Montréal ont manifesté, mardi matin, devant le quartier général du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), leur employeur. Ces employés sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2015, soit plus de 26 mois. Ils ont réclamé la conclusion rapide d’une nouvelle convention collective qui améliorera leurs conditions de travail. À défaut de cela, ils intensifieront leurs moyens de pression. Ceux d’entre eux à statut permanent et temps plein gagnent présentement environ 13 000 $ par année en revenu de travail. Ils réclament un rattrapage salarial qui les rapprochera de la moyenne des autres brigadiers scolaires du Québec.

Soirée d’échange intercomités du CCMM–CSN le 14 mars


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Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN invite les travailleuses et travailleurs des syndicats CSN des régions de Montréal et de Laval à une soirée d’échange intercomités le mercredi 14 mars, à 18h, à la CSN, 1601 avenue de Lorimier. Le but de la soirée est de faire connaître les comités des fronts de lutte du conseil central et d’inciter les militantes et militants des syndicats locaux à s’impliquer au sein des comités. Le CCMM-CSN compte dix comités d’action politique, chacun se concentrant sur un enjeu sociopolitique particulier : • Action en santé-sécurité • Condition féminine • Droit au travail • Éducation • Environnement et développement durable • Immigration et relations ethnoculturelles • Jeunes • LGBT • Santé et services sociaux • Solidarité internationale.

Rémunération des médecins : La CSN réclame un débat immédiat


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Pour la CSN, une réflexion en profondeur sur le mode de rémunération des médecins doit s’enclencher de toute urgence. Une nouvelle étude rendue publique mercredi, pilotée par des experts du secteur, révèle en effet que la hausse importante de la rémunération des médecins n’a pas entraîné les effets souhaités, notamment l’amélioration de l’accessibilité aux soins. «Ce qui nous scandalise, c’est qu’en dépit d’une hausse très importante de la rémunération, on voit une stagnation généralisée voire une diminution dans certains secteurs de la quantité de soins prodigués par les médecins», réagit le vice-président de la CSN, Jean Lacharité.

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Discrimination salariale envers les femmes : le gouvernement ne reconnaît pas le problème dans les collèges


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Malgré une ultime tentative du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) de régler les plaintes en équité salariale déposées en 2011, avec la collaboration de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et d’autres syndicats, le gouvernement fait encore faux bond. Depuis décembre dernier jusqu’au début de cette semaine, tous les efforts ont été déployés pour tenter de convaincre le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) de s’assoir avec le SPGQ et d’autres syndicats pour régler les plaintes du premier exercice de maintien de l’équité salariale. «En dépit des demandes de la CNESST à cet effet, le SCT refuse même de s’assoir pour en discuter», déplore Richard Perron, président du SPGQ.

Le Collectif 8 mars avec Philippe Couillard et Hélène David : une rencontre cordiale, mais les femmes attendent des gestes concrets


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À l’occasion de la Journée internationale des femmes, les membres du Collectif 8 mars ont rencontré vendredi le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et la ministre responsable de la Condition féminine, Hélène David, afin de leur présenter les huit revendications du 8 mars 2018. Elles ont ainsi fait entendre la voix des 700 000 femmes qu’elles représentent pour demander des engagements fermes en matière d’égalité entre les sexes, tout en respectant l’analyse différenciée selon les sexes. Cette rencontre était une première entre le Collectif et un chef libéral, contexte préélectoral oblige. Celui-ci a d’ailleurs affirmé qu’une telle rencontre entre un premier ministre ou une première ministre du Québec et le Collectif 8 mars devrait être une tradition.

L’Université de Montréal n’entend pas à rire avec Gilligan


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L’Université de Montréal n’entend pas à rire avec Gilligan, le capitaine, le millionnaire, son épouse, la jolie star et leurs amis. Depuis bientôt deux ans, les avocats de l’Université de Montréal se démènent devant la Cour supérieure pour protéger la réputation des dirigeants de l’établissement. Ils veulent obtenir une injonction qui interdira désormais à un syndicat étudiant de dénigrer le recteur et les membres de la direction, notamment en les comparant aux personnages de la série Les joyeux naufragés. Le service juridique de l’université demande aussi à la cour de forcer chaque exécutant du syndicat qui était en place lors de l’acrimonieuse négociation syndicale de 2015 à verser 3000 $ en dommages.

Lock-out à l’Aluminerie de Bécancour : Appui financier de 30 000 $ des travailleurs d’Alcoa–CSN de Baie-Comeau


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Le Syndicat national des employés de l’aluminium de Baie-Comeau (CSN), qui représente 650 travailleurs, versera un montant de 30 000 dollars en guise d’appui aux 1030 travailleurs de l’usine ABI, mis en lockout le 11 janvier. Il s’agit de l’un des dons les plus importants octroyés ces dernières années à des travailleurs en conflit. «Avec cet appui financier, nos membres ont voulu démontrer leur solidarité avec les travailleurs d’ABI, en les aidant durant cette période difficile, a déclaré Michel Desbiens, président du syndicat CSN. Les travailleurs de Baie-Comeau se sentent aussi concernés par les enjeux qui touchent les travailleurs d’ABI sur les questions touchant le régime de pension et l’attribution des postes par ancienneté.

Politique salariale de l’UQO : Les profs et le personnel de soutien dénoncent l’incohérence de l’employeur


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Le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais–CSN (SPUQO) et le Syndicat du personnel de soutien de l’UQO-CSQ (SPS-UQO) dénoncent l’incohérence de la politique salariale de l’Université du Québec en Outaouais. «La dernière offre salariale de l’employeur prévoit un gel salarial en 2019. La partie patronale justifie cette proposition en la liant à la politique salariale gouvernementale (PSG) qui, selon ses prétentions, aurait été acceptée par tous les groupes d’employé-es de l’UQO. Or, au-delà du 30 avril 2019, une seule convention collective sera en vigueur, soit celle des chargé-es de cours, de souligner Louise Briand, présidente du SPUQO.

Négociation du SPUQO : un arbitre impartial doit trancher


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À la demande du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO), le conciliateur a convoqué les parties à une 42e rencontre de négociation, qui a eu lieu mercredi. «Le comité de négociation entretenait des espoirs de convenir, enfin, d’une entente de principe: or, nous avons été déçus. Il était toutefois nécessaire de tenir cette rencontre afin de vérifier la teneur des propos du recteur dans son communiqué du 16 février 2018 selon lesquels la demande d’arbitrage et le vote de grève de l’assemblée générale mettaient fin au processus de négociation et de conciliation entre l’UQO et le Syndicat des professeurs, de préciser Louise Briand, présidente du SPUQO.

Les salarié-es de Transco Montréal adoptent un nouveau mandat de grève à 85%


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Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) ont adopté un nouveau mandat de grève à 85%, par voie de scrutin secret, mercredi. «Encore une fois, la démocratie syndicale a parlé. Après avoir rejeté l’entente de principe à 83% le 12 février dernier parce qu’elle ne répondait pas à leurs attentes, les membres de notre syndicat ont décidé d’adopter un troisième mandat de grève en autant de mois. Alors que l’employeur a lancé des menaces de pertes de circuits et de pertes d’emplois, ils ont même ouvert la porte à la grève générale illimitée, à exercer au moment jugé opportun, de préciser Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

Kenya : défaite en justice pour Bridge Academies


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La Cour suprême du Kenya à Nairobi a débouté une plainte déposée par Bridge Academies à l’encontre du syndicat de l’enseignement KNUT et de son président Wilson Sossion, au motif de défendre l’éducation de qualité. Le prestataire de services éducatifs payants Bridge Academies a perdu un procès face à l’affilié kenyan de l’Internationale de l’éducation (IE), le Kenya National Union of Teachers (KNUT), et son président Wilson Sossion. Selon Bridge, le KNUT se serait livré à des pratiques diffamatoires à son encontre et Sossion aurait agi dans l’intérêt de l’IE, des arguments jugés irrecevables par le juge en chef de la Cour suprême, Richard Mwongo.

Modifications aux exigences des programmes : une décision lourde de conséquences


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La situation des élèves à risque ou handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) constitue un enjeu prioritaire pour la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). Depuis 2011-2012, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) a instauré la possibilité, dans le régime pédagogique, de modifier les exigences des programmes pour ces élèves. Ce changement inquiète profondément les enseignantes et enseignants, en raison des dérives et des conséquences importantes qu’il entraîne. La FAE dénonce cette manière de faire puisque modifier les exigences des programmes, c’est donner une illusion de réussite aux élèves visés et à leurs parents, peut-on lire sur le site de la FAE.

Les sages-femmes sur les talons de Gaétan Barrette


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Devant l’offre globale inacceptable qui leur a été faite par le gouvernement, des sages-femmes de la région de Gatineau, soutenues par des travailleuses en grève des centres de la petite enfance (CPE), étaient présentes lors d’un point de presse donné mardi par le ministre Barrette sur les soins de santé offerts en obstétrique dans la région de l’Outaouais. Elles en ont ajouté une couche puisque le matin, elles ont profité du fait que leurs porte-parole négociaient à Québec avec les représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux pour tenir une action devant les bureaux où se déroulait ladite négociation.

Enseignement supérieur : pour une vision large de la réussite éducative


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La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) dénonce une vision réductrice de la réussite éducative véhiculée notamment par la notion de «contrats de réussite». Certaines personnes ont réagi négativement en apprenant que les établissements d’enseignement n’hésitent pas à multiplier les moyens pour aider les cégépiens afin de leur permettre d’obtenir un diplôme. La FNEEQ–CSN défend une vision beaucoup plus large de la réussite éducative qui englobe l’ensemble du développement de la personne. Elle n’est pas reliée uniquement à l’obtention d’un diplôme, mais contribue à former des citoyennes et des citoyens. La relation maître-élève, les troubles d’apprentissage, la motivation scolaire ou des conditions socioéconomiques difficiles sont quelques-uns des éléments qui peuvent avoir un impact significatif sur le parcours scolaire.

Lettre de l’ADEESE aux directions de programmes et superviseur.e.s de stage


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L’Association des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQAM (ADEESE) a adopté deux journées de grève (20 février 2018, 8 mars 2018) lors de la rencontre de l’Assemblée générale du 29 janvier 2018, auxquelles se sont ajoutées deux journées de grève supplémentaires (20 mars 2018, 22 mars 2018) lors de l’assemblée générale du 21 février 2018 afin d’exiger une rémunération pour l’ensemble des stagiaires. Lorsque les activités de formation offertes par la faculté sont interrompues en raison d’une grève étudiante, les heures de formation manquées ne sont pas reprises. Ainsi, les 121 cours qui n’ont pas eu lieu le 20 février dernier ne seront pas repris et aucune démarche de la faculté n’a été prise en ce sens.

Fermeture de GE Power : la CSN rencontre Dominique Anglade


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Divers représentants de la CSN dont le président, Jacques Létourneau, ont rencontré Dominique Anglade, vice-première ministre et ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, mardi, pour sauver l’entreprise GE Power à La Prairie. «Nous sommes heureux de cette rencontre durant laquelle nous avons partagé nos préoccupations avec madame Anglade. Bien au fait de la fermeture de notre usine prévue le 1er juillet prochain, elle a reconnu la responsabilité du gouvernement, particulièrement lorsqu’une société d’État aussi importante qu’Hydro-Québec demeure le principal client de GE Power à La Prairie, de souligner Hugues Rolland, président du Syndicat national des travailleurs en accessoires électriques (CSN) (SNTAE).

Budget fédéral : Trop d’enjeux en suspens malgré certaines avancées sociales


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Bien que la CSN salue certaines mesures du budget fédéral 2018, comme le retrait du système de paye Phénix ou l’équité salariale, elle reste sur sa faim concernant de nombreux autres aspects, notamment en ce qui a trait à la lutte aux paradis fiscaux et le soutien à l’industrie médiatique, les mesures annoncées par le gouvernement Trudeau dans son budget représentent un pas dans la bonne direction, mais une déception quant à l’ampleur des mesures. Engagée dans une importante campagne pour soutenir les salarié-es du chantier naval Davie, qui a été laissé de côté depuis de nombreuses années par le gouvernement fédéral, la CSN déplore qu’aucune somme n’ait été réservée à l’octroi de contrats de brise-glace ou pour d’autres projets.

La convention collective des chargées et chargés de cours de l’UQO est signée


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Le 26 février 2018 a eu lieu la signature officielle de la convention collective des chargées et chargés de cours de l’UQO. L’entente de principe étant survenue le 27 janvier, les deux parties ont été d’une très grande efficacité afin de la faire entérinée par l’Assemblée générale du SCCC-UQO et par le Conseil d’administration de l’Université ainsi que de rédiger le nouveau texte. «Nous sommes heureux du dénouement de cette négociation. Nous pouvons désormais rebâtir des relations de travail solides». Ce nouveau contrat de travail prévoit notamment un processus d’attribution simplifié, une plus grande présence des personnes chargées de cours aux Conseils de module, une plus grande sécurité d’emploi, un meilleur encadrement de l’évaluation des enseignements, une augmentation des budgets d’intégration et de perfectionnement ainsi que des hausses de salaire.

Livre de Sébastien Proulx : une réflexion électoraliste, déplore la FSE-CSQ


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La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE‑CSQ) déplore les propos tenus par le ministre Sébastien Proulx dans le livre qu’il a lancé mardi. Selon la présidente de la FSE-CSQ, Josée Scalabrini, sa courte réflexion complétée durant le temps des Fêtes, sans la contribution du personnel enseignant, n’a clairement pas été suffisante et passe à côté de l’essentiel. Pour la FSE-CSQ, valoriser la profession enseignante et les enseignantes et enseignants, ça commence par les écouter, leur donner de meilleures conditions d’enseignement, de meilleurs salaires, des classes équilibrées et une tâche moins lourde, en respectant leur jugement professionnel et leur autonomie. Plusieurs idées énoncées par le ministre font preuve d’une grande méconnaissance de ce qui se passe réellement sur le terrain.

Optométristes : front commun d’organismes représentant les aînés


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Quatre groupes représentant plus de 600 000 aînés ont décidé de faire front commun pour dénoncer l’attitude déplorable du gouvernement libéral et de l’Association des optométristes du Québec (AOQ) dans le conflit qui les oppose. Et pour leur demander de trouver un compromis avant qu’il ne soit trop tard. L’AOQ a signifié officiellement que 90% des optométristes se retireront de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) dès le 10 mars. En mettant sa menace à exécution, elle laisse tomber une portion importante de sa clientèle. En effet, les examens de la vue ne seront plus couverts par la RAMQ pour les personnes de 65 ans et plus, les prestataires de la sécurité du revenu et les jeunes de moins de 18 ans.

Trou noir de l’assurance-emploi : Ottawa doit mettre en place des mesures d’urgence avant d’arriver avec une solution durable


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Devant la multiplication des cas de personnes sans emploi qui se retrouvent actuellement sans prestations d’assurance-emploi dans l’est du Québec, la CSN réclame du gouvernement fédéral qu’il annonce des mesures d’urgence, le temps d’en arriver à des solutions durables à ce problème récurrent. C’est le message qu’ont livré à Montréal des représentantes et représentants de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), dont trois conseils centraux concernés par cette situation, soit ceux de la Côte-Nord, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent. «Il est carrément inacceptable que des travailleurs et des travailleuses soient aspirés dans une spirale de pauvreté et d’endettement parce que le régime d’assurance-emploi, pour lequel ils cotisent, est établi sur des bases qui ne tiennent pas compte de la réalité du travail saisonnier, indique Jacques Létourneau, président de la CSN.

Troisième déclenchement de grève pour les 210 répartiteurs, répartitrices d’Urgences-santé


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Alors que les ambulanciers-paramédics et les employé-es de soutien de la Corporation d’Urgences-santé viennent tout juste de signer leur convention collective, les 210 répartiteurs, répartitrices et employées de bureau du centre de communication santé sont toujours sans contrat de travail, et cela, depuis près de trois ans. Pour forcer le déblocage des négociations qui stagnent depuis des mois, ils ont déclenché la grève pour une troisième fois, mercredi soir à 23h. Celle-ci se poursuivra ce vendredi 23 février. «Ces salarié-es sont aux prises avec un taux de détresse psychologique inquiétant, d’importantes surcharges de travail, un taux de roulement de personnel élevé, un recours incessant aux heures supplémentaires obligatoires», affirme Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS–CSN.

Message des sages-femmes au gouvernement : le tout-aux-médecins, ça suffit


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Devant l’offre globale inacceptable qui leur a été faite la semaine dernière par le gouvernement, le même jour où l’on apprenait l’octroi de plusieurs milliards pour les médecins spécialistes, une cinquantaine de sages-femmes ont procédé mercredi au raccompagnement symbolique du ministre de la Santé et des Services sociaux (MSSS), Gaétan Barrette, et du premier ministre du Québec, Philippe Couillard, là où ils seraient les plus utiles pour le système de santé: à la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ). La garde constitue le pilier de la pratique des sages-femmes, puisqu’elle permet d’assurer la continuité des soins durant toute la grossesse, l’accouchement et le suivi postnatal.