45 syndicats représentant des profs permanents et précaires ont fait la grève les 11, 12 et 13 mai dernier. Il semble que cela a provoqué une impulsion à la négociation où tout semblait bloqué depuis des lunes. Pour plus d’infos à ce sujet, c’est par ici.
Le 10 mai, les trois centrales syndicales représentants des chargées et chargés de cours ont cosigné une lettre dénonçant que les enseignantes, enseignants à contrat en étude supérieure n’ont pas reçu d’invitation pour siéger à la table du Comité d’experts sur la reconnaissance de la liberté académique. D’autres représentations ont aussi été faites auprès du président de ce comité, Alexandre Cloutier. Pour des infos sur ce comité, on se dirige de ce côté.
Caroline Bergeron et Stéphanie Connors, toutes deux membres du SPPEUQAM, ont collaboré à la conception d’un document informatif dédié à l’insertion professionnelle chez les enseignantes et enseignants de la danse en milieu scolaire. C’est une production de l’Association québécoise des enseignants de la danse à l’école et du Département de danse de l’UQAM. Bravo mesdames!
« Quand j’ai su que j’exposerais rue Sherbrooke, Pocreau était petit dans ses shorts! Depuis, avec la pandémie et les gens tombés autour de moi, je le prends comme un très grand privilège », raconte l’artiste et chargé de cours à l’École des arts visuels et médiatiques, dans un article signé Éric Clément, dans La Presse du 12 avril 2021 où on lit que « Yann Pocreau est au sommet de son art ». On peut trouver plusieurs articles, critiques et chroniques sur le remarquable travail de Yann Pocreau sur Internet; à nous de fouiller curieusement!
En faisant référence à la dualité francophone/anglophone canadienne, et à la série Montréal-Toronto qui débute, une première depuis 1979, Michel Vigneault, historien du sport et chargé de cours en science de l’activité physique depuis 25 ans, mentionne qu’« aujourd’hui, on mêle beaucoup politique et sport, mais à l’époque, ce n’était pas autant le cas ».
Pour lire, à ce sujet, l’article de Guillaume Lefrançois, de La Presse, paru le 17 mai 2021.
Nina Duque, chargée de cours au Département de communication sociale et publique, affirme, dans Le Devoir du 18 mai, que l’on assiste actuellement à « une guerre numérique entre deux générations qui cherchent à être au sommet de la montagne du cool ». À ce sujet, on peut lire l’article d’Annabelle Caillou intitulé « Cheugy, ces millénariaux jugés démodés par la génération Z ».
Cette infolettre rend compte de la diversité d’actions par lesquelles les membres militantes et militants de notre syndicat s’impliquent jour après jour pour une plus grande justice sociale et une meilleure qualité de vie. On y trouvera un retour sur l’assemblée générale statutaire qui fut empreinte de sérénité et de solidarité, de même que la Chronique des relations de travail sur le processus de révision des demandes d’EQE et aussi la Chronique mobilisation-intégration sur le prochain dépôt des projets d’intégration et sur un atelier retraite pour les collègues qui s’y rapprochent. L’infolettre est aussi un moment pour s’informer des actions et des réussites de certaines et certains de nos collègues dans divers milieux, avec la rubrique Babillard des membres.
Pour la FNEEQ-CSN, l’enseignement en comodal (cours en présence et à distance en même temps) est comme un shampoing et un revitalisant « 2 en 1 », un mirage inefficace. « Partout on est en train d’équiper des classes en mode comodal, constate Caroline Quesnel. Or, on a fait la preuve que l’enseignement en classe et à distance fait appel à deux pédagogies différentes », lance celle pour qui cette formule laisse de côté certains étudiants, génère des frustrations et un éparpillement de l’enseignement. La présidente de la FNEEQ ajoute : « On essaie de nous imposer une transformation majeure de la profession enseignante de manière détournée.
La FNEEQ lancera le 16 mai prochain, la première phase d’une campagne sur les transformations de la profession enseignante et la transition post-pandémie. Sous le thème « En classe c’est mieux », cette campagne se déclinera sous la forme de publicités et de publications dans les médias traditionnels et sociaux et s’appuiera sur des témoignages d’enseignantes et d’enseignants.
Cette campagne s’appuie aussi sur le vécu des membres et qu’à cet égard, des témoignages individuels sous la forme de lettres ouvertes envoyées aux médias traditionnels sont sollicités pour donner de la vigueur à cette première phase de la campagne. Si vous désirez vous impliquer dans cette campagne, contactez Astrid Tirel, la vice-présidente aux relations intersyndicales du SPPEUQAM à cette adresse : tirel.astrid@uqam.ca
Les membres du SPPEUQAM sont invités à signer et à envoyer la lettre d’appui aux enseignantes et aux enseignants de l’Université Laurentienne, ce que le Comité exécutif du Syndicat a déjà fait, suite à la dernière réunion du Bureau fédéral de la FNEEQ qui a adopté la résolution suivante :
Que la FNEEQ dénonce la décision inique de l’administration de l’Université Laurentienne d’abolir 69 programmes d’études, dont 28 en français, en raison d’une vision marchande et clientéliste de l’enseignement supérieur qui mine les fondements mêmes de la mission universitaire.
Que la FNEEQ revendique, auprès du ministre ontarien Ross Romano et de la ministre fédérale Mélanie Joly, une aide financière suffisante pour assurer la pérennité de cet établissement et pour garantir l’accès aux études supérieures pour la communauté franco-ontarienne.
Cette semaine avait lieu le congrès virtuel de l’ACFAS. Plusieurs membres de l’équipe syndicale ont participé au colloque 407 – Subalternité et agentivité : les enseignant.e.s contractuel.le.s au sein des universités du 21e siècle le lundi 3 mai.
Les présentations étaient divisées en trois thèmes : 1) Mutations du monde du travail et emplois universitaires contractuels : où en sommes-nous?, 2) Dynamiques subalternes du savoir, et 3) Luttes asymétriques au sein de l’université. La majorité des conférencières et conférenciers étaient des enseignantes et enseignants contractuels, ainsi que quelques professeures, professeurs du Québec. Des collègues d’Ontario, de Nouvelle-Écosse et de France ont complété le portrait.
Sous le slogan « Sortons de la crise en santé et en sécurité », des milliers de personnes ont manifesté lors de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, le 1er mai, à Montréal. Des membres du SPPEUQAM y étaient, dénonçant l’enseignement en comodal qui affectent leur santé psychologique et physique.
Les personnes présentes à la manifestation réclamaient un réinvestissement majeur dans le secteur public, des salaires décents, des droits renforcés, un réel engagement environnemental. et une meilleure reconnaissance et un accompagnement accru des victimes d’accident de travail ou de maladies professionnelles, comme le souligne la journaliste Léa Carrier dans l’édition de La Presse du 1er mai.
Plusieurs militantes et militants du milieu syndical au Québec ont eu la surprise de la semaine, non pas suite aux trois victoires de suite du Canadien de Montréal, mais lorsque le président de la CSN a annoncé qu’il quitterait la CSN pour briguer la mairie de Longueuil. À ce sujet, on peut lire l’article d’Ali Dasti, paru dans l’édition numérique du Courrier du sud, le 30 avril 2021.
On peut aussi consulter la lettre annonçant son départ de la CSN.
Depuis deux mois, le Syndicat a entrepris une série d’actions pour dénoncer la menace de l’imposition de l’enseignement en comodal pour l’automne 2021. Nos actions ont été motivées par un flou total dans l’information véhiculée par les différents paliers de l’université, voire des contradictions, ainsi qu’une absence de réponse claire à une simple question : est-ce que l’enseignement en comodal sera imposé ou non aux chargées, chargés de cours?
L’enseignement en comodal implique une nouvelle surcharge de travail après plus d’un an de pandémie et entrainerait à nouveau une détérioration de nos conditions de travail, alors que l’UQAM refuse toujours de compenser la surcharge de travail en enseignement en mode non présentiel.
15 personnes ont été élues à l’unanimité à différents postes lors de l’assemblée générale du 30 avril. Mentionnons que Camille Robert est maintenant agente de relation de travail, en remplacement d’Astrid Tirel qui occupe ainsi la vice-présidence aux relations intersyndicales. De son côté, Ginette Prévost est devenue notre trésorière.
Pour consulter la liste des personnes élues, on peut aller de ce côté.
Les membres ont pris connaissance des États financiers 2020 et adopté, toujours à l’unanimité, le Budget 2021 proposé par Claude Roy, le trésorier sortant.
Les bilans 2010-2020-2021 ont été envoyés à toutes et tous les membres du Syndicat lors du rappel de la convocation pour l’assemblée du 30 avril. On peut consulter ce document par ici.
Suite à la situation exceptionnelle que le SPPEUQAM a vécue ces deux dernières années, avec le maraudage, le départ de six membres du comité exécutif sur sept, un comité d’administration provisoire qui a assuré les affaires courantes du syndicat, l’élection de six nouvelles personnes au comité exécutif, ainsi que la crise socio-sanitaire créée par la pandémie qui perdure toujours, le dépôt du bilan annuel a été inhabituellement retardé.
C’est l’heure de la révision pour les EQE!
Chaque année, beaucoup trop de demandes annuelles d’exigences de qualification pour l’enseignement (EQE) refusées doivent faire l’objet de révision. C’est un droit prévu à la convention collective de contester un refus d’octroi de nouvelles EQE, lorsque la personne chargée de cours le considère comme infondé. Il y a alors la mise en place d’un comité de révision, où siège notamment une personne chargée de cours représentant ses collègues du département. Pour la période actuelle, des chargées, chargés de cours de 17 départements sont concernées, concernés, par des demandes de révision.
Cette période de révision des EQE est toujours bien chargée pour le Comité des agentes et des agents de relations de travail (CAART) qui coordonne cette représentation.
14 mai : dépôt des projets d’intégration
La prochaine échéance pour le dépôt des projets d’intégration est le vendredi 14 mai 2021 auprès de la coordonnatrice, du coordonnateur du Comité de liaison local de votre unité d’embauche. Pour plus d’informations, on peut consulter cette page de notre site Internet ou contacter le Comité mobilisation-intégration.
Que de bonnes nouvelles au CMI!
Il y avait 43 personnes à l’atelier sur la retraite préparé spécialement pour la relève des chargées et chargés de cours par Marie Bouvier. Marie a offert une conférence dynamique, concise, claire et intéressante. L’atelier a permis d’informer plusieurs personnes concernant les cotisations au régime de retraite; toutes et tous ont pu ainsi apprendre et comprendre les détails de notre régime de retraite.
Bravo à notre collègue chargée de cours et professeure associée Nicole Turcotte qui s’est mérité le Prix Hommage du département de danse, dans le secteur de l’enseignement de la danse en milieu scolaire, le 28 avril dernier.
Le nombre de projets d’agriculture urbaine qui sont en cours dans les municipalités du Québec est en hausse. L’agriculture urbaine est populaire depuis 20 ans, mais ce phénomène a toujours existé, soutient Éric Duchemin, chargé de cours et professeur associé à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM et également directeur scientifique et président du Laboratoire sur l’agriculture urbaine. Plusieurs projets d’intégration de M. Duchemin ont, depuis quelques années, été financés par ces projets qui existent en vertu de la convention collective du SPPEUQAM. Pour avoir plus d’informations sur les projets d’intégration, on se dirige vers ici.
On peut écouter M.
Les collèges privés non-subventionnés et les cégeps en régions éloignées des grandes villes se paient la traite avec les étudiants de l’étranger. On peut écouter une entrevue d’Antoine Robitaille avec Éric N. Duhaime, chargé de projet à l’Institut de recherche en économie contemporaine du cégep Bois-de-Boulogne et chargé de cours au Département de sociologie de l’UQAM. Un article citant M. Duhaime traite également de ce sujet qui « pense que ce serait quand même problématique que le Québec devienne un pôle d’enseignement collégial principalement anglophone ». On clique ici pour l’entrevue menée par Antoine Robitaille, réalisée le 28 avril 2021.
La designer Vanessa Mardirossian, chargée de cours à l’École supérieure de mode, travaille à mettre au point des teintures à base de bactéries et de rebuts alimentaires. Elle explique ici comment il est possible de produire de la couleur de cette façon. En entrevue à la radio de Radio-Canada, on en apprend sur la couleur l’approche décidément éco-responsable de notre collègue.
Comme mentionné sur les réseaux sociaux et dans la précédente édition de cette Infolettre, Mélissa Blais, maintenant professeure à l’UQO, mais pour le moment toujours membre du SPPEUQAM, présentait récemment le rapport d’une première étude sur le harcèlement de rue des femmes. Cette étude a, entre autres, été financée par un projet d’intégration Service à la collectivité. La réalisation de projets d’intégration est rendue possible en vertu de la convention collective du SPPEUQAM. Un article de Zacharie Goudreault présente l’étude dans un article du Devoir du 15 avril dernier.
La démocratie participative s’exercera à nouveau au sein de notre syndicat lors de l’assemblée générale statutaire; c’est un rendez-vous le 30 avril, à 13 h. Dans un autre ordre d’idée, il semble qu’il n’y aura pas de comodal à grande échelle cet été, mais il y a toujours la possibilité que plusieurs chargées, chargés de cours en fassent les frais à l’automne 2021. À ce sujet, rappelons que les déléguées, délégués du dernier conseil syndical du SPPEUQAM ont voté à l’unanimité « que le recours à l’enseignement en comodal soit effectué sur une base volontaire par les enseignantes et enseignants, qui sont les mieux placés pour déterminer les modalités pédagogiques de leurs cours ».
En plus du dépôt des derniers états financiers et de la présentation du budget, seize postes sont à pourvoir lors de notre assemblée générale statutaire du 30 avril. Pour consulter les fiches de candidature, on se dirige par ici. Le lendemain, 1er mai, c’est la Journée internationale des travailleuses et de travailleurs, dont on traite dans la rubrique Monde syndical de cette infolettre; toutes et tous peuvent participer à une ou quelques-unes des activités proposées, en présence ou en ligne, sous le thème « Sortons de la crise en santé et en sécurité! » À Montréal, les membres du SPPEUQAM et leurs proches ont rendez-vous devant l’Écomusée du fier monde, au 2050, rue Atateken (anciennement Amherst) à 12 h 30.
