Les étudiants de l’UQAM sont en attente d’une réponse de la direction pour dénouer l’impasse


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Voici un texte du Comité interfacultaire des étudiants adressé lundi à toute la communauté de l’UQAM (parce que oui, elle existe!) faisant le point sur la situation.

Dans la semaine du 13 avril, un comité interfacultaire a été formé de délégations des différentes associations facultaires ayant des mandats en faveur du retrait des convocations disciplinaires, de la réintégration de René Delvaux à la maîtrise en science politique et du retrait de l’injonction, ainsi que contre les différentes formes de répression politique actuellement mises en oeuvres à l’UQAM. Ce comité devait solliciter une rencontre avec le rectorat dans le but de porter à l’administration les revendications des associations étudiantes et d’entamer avec elle un dialogue.

La CSN dénonce fermement l’attitude de la direction de l’UQAM


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La répression politique n’a absolument pas sa place à l’intérieur des murs d’une université et il est inadmissible qu’elle soit utilisée pour imposer par la force un point de vue qui diffère de celui qui émane des décisions démocratiques prises en ses murs. La Confédération des syndicats nationaux et ses organisations affiliées dénoncent fermement la direction de l’UQAM qui a recours à un arsenal répressif par la voie d’injonctions, d’expulsions et en faisant appel à la force policière. Les déléguées et délégués des huit fédérations et des treize conseils centraux de la confédération ont d’ailleurs adopté une proposition en ce sens le 9 avril.

La Ligue des droits et libertés condamne la répression politique à l’UQAM


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La Ligue des droits et libertés (LDL) dénonce la répression politique qui a pris une nouvelle ampleur la semaine dernière à l’UQAM. Elle appelle la direction de l’institution et le gouvernement du Québec à intervenir immédiatement pour rétablir la situation dans le respect des droits. «Les événements du 8 avril trouvent leur origine dans la volonté du gouvernement de casser le mouvement dès le début du conflit, alors que les étudiant-e-s ne demandaient qu’à exercer leurs droits, plus particulièrement leur liberté d’expression et leur droit de grève», déplore Nicole Filion, coordonnatrice de la LDL.

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Des chargées et chargé de cours répondent à l’intimidation de l’administration


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La vice-présidente aux relations intersyndicales du SCCUQ, Marie-Pierre Boucher, a participé jeudi matin à une conférence de presse à propos de la répression politique qui sévit à l’UQAM. Les syndicats enseignants, de nombreux départements et les associations étudiantes dénoncent les pratiques agressives initiées par le rectorat et le ministre Blais. L’Association facultaire des étudiant-e-s en sciences humaines, l’Association facultaire étudiante des arts et l’Association étudiante des cycles supérieurs en science politique de l’UQAM, sont toutes en grève jusqu’au retrait des charges sur les expulsé-e-s politiques.

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Outre Marie-Pierre Boucher, la présidente, Marie Blais, le vice-président à l’information, Richard Bousquet, et la chargée de cours Sandrine Ricci ont accordé des entrevues à plusieurs médias dont les stations de radio 98,5 (les émissions de Paul Arcand, Benoit Dutrisac et Paul Houde) et FM93 à Québec (l’émission de Yves Duhaime et Nathalie Normandeau), LCN (l’émission de Denis Lévesque) et Le Journal de Montréal.

L’AFESH réclame la démission du recteur et la fin de la répression politique et policière


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L’Association facultaire étudiante des sciences humaines appelle à la solidarité des membres de la communauté de l’UQAM jugeant que les mesures actuellement prises par le rectorat sont injustes et affectent tout le monde. L’ambiance lourde qui règne dans notre Université affecte les personnes participant au mouvement de grève, mais aussi celles désirant ne pas s’y impliquer. L’administration de l’UQAM se donne le droit de prendre des décisions unilatéralement pour exacerber le climat d’horreur, créer des divisions entre les membres de la communauté uqamienne et tenter de casser la mobilisation. L’AFESH réclame la démission immédiate du recteur Robert Proulx, le retrait immédiat des convocations devant le Comité exécutif, la fin des interventions du SPVM et de la répression politique sur le campus de l’UQAM.

La répression politique du mouvement de contestation sociale doit cesser!


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Devant l’extrême brutalité des interventions policières utilisée pour mettre fin aux manifestations liées à la grève sociale des étudiantes et étudiants, la Ligue des droits et libertés, l’ASSÉ, le SCCUQ, le SPUQ, le SGPUM, la FNEEQ, la FFQ, l’Observatoire sur les profilages et plusieurs organisations communautaires, syndicales et autres regroupements sont outrés et vivement inquiets de la situation. Ils demandent la fin immédiate de cette répression politique. Les organisations considèrent par ailleurs totalement inacceptable le recours à différentes armes de contrôle de foule telles que les gaz irritants, non seulement pour les dommages que ceux-ci causent à la santé des manifestantes et manifestants, mais aussi pour les atteintes à l’intégrité physique ou même à la vie des personnes visées, notamment lorsque les projectiles sont tirés à bout portant.

Expulsions à l’UQAM : les enseignants dénoncent l’administration


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Des chargées, chargés de cours et des professeures, professeurs ont vivement condamné l’administration de l’UQAM qui, dans un geste sans précédent, a entrepris d’expulser neuf étudiants. En ces débuts de mobilisation, ils y voient une tentative de «répression politique» ayant pour but d’intimider et de dissuader les étudiants de protester et de participer à la vie démocratique.

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Vaste mouvement de soutien. Communiqué du Syndicat des professeurs et professeures de l’UQAM. Texte collectif d’une cinquantaine d’enseignantes et enseignants. Des professeurs de sciences juridiques estiment que l’UQAM ne respecte pas les principes de justice les plus élémentaires.

L’UQAM doit cesser sa répression politique et ses autres gestes de provocation


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Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM condamne fermement la répression politique mise en oeuvre par la direction de l’UQAM en menaçant d’expulsion neuf étudiantes et étudiants, dont une représentante au Conseil d’administration. Elle met ainsi en danger la démocratie même au sein de notre institution, envoie le message qu’elle est prête à s’attaquer personnellement à ceux qui interrogent ses choix budgétaires et elle provoque une radicalisation de la situation. Le SCCUQ ne peut dès lors que se demander si ces menaces d’expulsion ne sont pas le résultat d’une commande politique visant, à plus long terme, à empêcher tout mouvement de contestation de la politique d’austérité dans nos murs.

Commission populaire sur la répression politique : le mouvement syndical aussi dans la mire


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Le 16 janvier, à l’occasion de la présentation d’un mémoire à la Commission populaire sur la répression politique, le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) rappelle que de tout temps, les organisations syndicales ont dû faire face à la répression. «Les obstacles à faire valoir les revendications des travailleuses et des travailleurs et la répression ont façonné l’histoire des luttes ouvrières», explique Manon Perron, secrétaire générale du CCMM–CSN.

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