Le ver est dans la pomme


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Dans tous les pays du monde, quand un gouvernement assoit son autorité sur la brutalité de ses policiers, il devient évident que la pomme est pourrie. Nous avions déjà fait ce constat en 2012 alors que Jean Charest entretenait le feu de la révolte par ses gestes et ses paroles d’un mépris très loin du raisonnable. L’élection du gouvernement Couillard, pour ceux et celles qui ont voté pour le PLQ encore une fois, représentait l’arrivée d’une bande de gens instruits, diplômés de nos universités et peut-être sensibilisés aux problèmes des étudiants et du reste du monde ordinaire. «Nous n’avons pas voté pour ça» a été le premier signal envoyé au gouvernement par les citoyens et citoyennes du Québec.

La répression politique du mouvement de contestation sociale doit cesser!


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Devant l’extrême brutalité des interventions policières utilisée pour mettre fin aux manifestations liées à la grève sociale des étudiantes et étudiants, la Ligue des droits et libertés, l’ASSÉ, le SCCUQ, le SPUQ, le SGPUM, la FNEEQ, la FFQ, l’Observatoire sur les profilages et plusieurs organisations communautaires, syndicales et autres regroupements sont outrés et vivement inquiets de la situation. Ils demandent la fin immédiate de cette répression politique. Les organisations considèrent par ailleurs totalement inacceptable le recours à différentes armes de contrôle de foule telles que les gaz irritants, non seulement pour les dommages que ceux-ci causent à la santé des manifestantes et manifestants, mais aussi pour les atteintes à l’intégrité physique ou même à la vie des personnes visées, notamment lorsque les projectiles sont tirés à bout portant.

Grèce : Les forces de l’ordre s’en prennent aux syndicalistes du secteur de l’éducation

La Greek Federation of Secondary State School Teachers (OLME), l’un des affiliés nationaux de l’Internationale de l’éducation, a organisé une manifestation à Athènes le 28 février en vue de protester contre la proposition de licenciement de 12500 travailleuses et travailleurs de l’éducation d’ici le 22 mars. Cette manifestation s’est déroulée en marge des discussions entre les représentants de la Troïka et les ministres du gouvernement grec sur le licenciement d’enseignantes et enseignants nommés ainsi que d’autres fonctionnaires publics. Les manifestants ont dû faire face à de violentes attaques des forces de police. Dix-huit d’entre elles et eux ont été arrêtés tandis que quatre autres ont été blessés et transférés à l’hôpital.