Bilan de campagne : un mandat clair pour la lutte à l’itinérance


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Alors que se termine la campagne électorale, le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) a tenu à noter l’importance accordée à la lutte à l’itinérance par les deux principaux partis. Non seulement Denis Coderre et Valérie Plante étaient de la marche de la Nuit des sans-abri, mais ils ont tous deux, avec leur parti respectif, rendu publics des engagements précis. En début de campagne, le RAPSIM avait tenu un point de presse pour souligner qu’ « en itinérance, beaucoup reste à faire. » Le regroupement avait alors insisté sur la nécessité d’une approche globale dans la lutte à l’itinérance, avec de fortes actions à mener pour le développement de logements sociaux et la sauvegarde des maisons de chambres, ainsi que pour contrer le profilage social.

Itinérance : des coûts élevés pour peu de résultats


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Les personnes sans-abri engendrent plusieurs coûts pour la société, notamment en services d’hébergement, d’urgence, de santé et juridiques. Plus précisément, chaque personne itinérante souffrant d’une maladie mentale coûte en moyenne 55 000$ par année au Canada, selon une nouvelle étude de l’Université McGill. Une analyse qui remet en question l’efficacité de la lutte à l’itinérance.

Lire la suite du texte du Devoir.

Un «food truck intellectuel» pour nourrir l’esprit des gens de la rue. Pas de vacances pour les banques alimentaires.

Ouverture au retour d’une approche généraliste dans la lutte à l’itinérance


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Dans un communiqué diffusé jeudi, le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Jean-Yves Duclos évoque que «le financement permettra de répondre aux besoins des collectivités à l’échelle du pays afin de prévenir et réduire l’itinérance». Il est aussi question «d’offrir aux collectivités la souplesse et le soutien dont elles ont besoin afin de contribuer à la prévention et réduction de l’itinérance». Le RAPSIM se réjouit de voir le ministre Duclos confirmer son ouverture au retour d’une approche généraliste dans la lutte à l’itinérance intégrant une diversité de réponses et à la flexibilité dans l’allocation de ces fonds.

Un reportage sur les stratégies de lutte à l’itinérance à MAtv


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MAtv a diffusé un reportage sur les stratégies de lutte à l’itinérance, sur l’importance du logement comme partie de la réponse, mais pas comme seul élément de la réponse. Cela débute avec un topo de 5 minutes sur Méta D’Âme et son offre de logement social avec soutien communautaire. Ce projet de Méta d’Âme a été réalisé grâce au programme québécois AccèsLogis, actuellement menacé par le gouvernement Couillard et une aide du programme SPLI, qui a été réorientée depuis vers le Housing first, réduisant à presque rien le soutien à de tels projets. Le topo est suivi d’une table ronde avec Léonie Couture, de la Rue des femmes, George Ohana, d’OBM, et Pierre Gaudreau, du RAPSIM.

Abolition de l’Agence de la santé : une menace pour la lutte à l’itinérance


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Le gouvernement du Québec se dirige vers l’adoption de son projet de loi 10, une réforme majeure du réseau de la santé qui prévoit entre autres l’abolition des Agences de la santé et des services sociaux. À Montréal s’ajoute, avec l’abolition de l’Agence de la santé, la perte d’une expertise et d’une vision régionale sur de nombreux enjeux comme la santé publique et les problématiques sociales, dont fait partie l’itinérance.

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Lire le mémoire du RAPSIM sur le Projet de loi 10.

Des centaines de manifestants pour le maintien d’une approche globale dans la lutte à l’itinérance


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Des centaines de personnes représentant une quarantaine d’organismes en itinérance ont bravé la mauvaise température jeudi matin pour dénoncer la volonté d’Ottawa d’orienter une grande partie de son aide en itinérance vers une approche unique, celle du Housing first, au détriment de l’approche diversifiée et globale qui fait consensus au Québec. Partie de la rue Saint-Laurent, la marche s’est arrêtée devant les organismes Sac à dos et Cactus, dont le développement est menacé par la nouvelle orientation du fédéral, pour se terminer à la place Émilie-Gamelin.

Voici le communiqué de presse du RAPSIM.

Québec et la Ville interpellés

Pour le maintien d’une approche globale dans la lutte à l’itinérance

Montréal, le 11 septembre 2014- La réorientation de la Stratégie de partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) risque de faire croître l’itinérance à Montréal.

Lutte à l’itinérance : Ottawa doit respecter les orientations du Québec


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Dans La Presse du 9 juillet, le premier ministre Stephen Harper a déclaré que sa « façon de gérer la fédération est meilleure pour les Québécois que les autres ». Or, sur le dossier de la négociation d’une entente Québec-Canada sur le déploiement de la Stratégie des partenariats de lutte à l’itinérance (SPLI), il semble en être tout autrement. À l’heure actuelle, plus de 3 millions de dollars de la SPLI prévus pour Montréal sont en flottement, minant plusieurs projets de logements et d’installations d’organismes. Le gouvernement Harper a annoncé il y a un peu plus d’un an son intention de réorienter ce programme vers l’approche du Logement d’abord (Housing First), réorientation condamnée aussitôt par Québec, d’abord pour son insuffisance, puis en ce qu’elle vient s’immiscer dans les compétences provinciales.