SPLI et Ville : nouvelles de fin d’année en itinérance


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Le temps des fêtes est passé, mais tout comme l’itinérance, l’action sur celle-ci n’a pas pris de vacances. Au niveau fédéral, les travaux se poursuivent sur l’orientation qui sera donnée à l’affectation des fonds annoncés dans la Stratégie de partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) pour la décennie 2019-2028. À Montréal, la nouvelle administration est à peaufiner le prochain Plan d’action de la Ville en itinérance. Voici un bref topo de ce qui en est connu. Contrairement à ce que certains ont pu écrire suite à la sortie de la Stratégie nationale en logement le 22 novembre dernier, l’orientation des fonds qui sera donnée à la SPLI n’est pas déterminée.

Itinérance : le mur à mur n’est pas la bonne solution


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L’itinérance dérange. Mais pour la majorité d’entre nous, voir des gens complètement démunis heurte notre sens de la justice. Derrière la grande catégorie de l’itinérance, il y a une multitude de réalités. Le manque flagrant de nuance dans l’entente que Québec a signée avec Ottawa a fait bondir les organismes qui «luttent» contre l’itinérance. Le gouvernement fédéral a attaché une condition à l’enveloppe annuelle de 18 M$: les deux tiers de l’argent doivent désormais aller au logement. Le gouvernement québécois a accepté cette condition. La Politique nationale devra être rangée sur une tablette.

Lire la suite du texte du journal Métro.

Des centaines de manifestants pour le maintien d’une approche globale dans la lutte à l’itinérance


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Des centaines de personnes représentant une quarantaine d’organismes en itinérance ont bravé la mauvaise température jeudi matin pour dénoncer la volonté d’Ottawa d’orienter une grande partie de son aide en itinérance vers une approche unique, celle du Housing first, au détriment de l’approche diversifiée et globale qui fait consensus au Québec. Partie de la rue Saint-Laurent, la marche s’est arrêtée devant les organismes Sac à dos et Cactus, dont le développement est menacé par la nouvelle orientation du fédéral, pour se terminer à la place Émilie-Gamelin.

Voici le communiqué de presse du RAPSIM.

Québec et la Ville interpellés

Pour le maintien d’une approche globale dans la lutte à l’itinérance

Montréal, le 11 septembre 2014- La réorientation de la Stratégie de partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) risque de faire croître l’itinérance à Montréal.

Une marche pour le financement des besoins en itinérance


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Le milieu de l’itinérance réclame plus que jamais une Stratégie de partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) généraliste et communautaire. Une marche, organisée par le RAPSIM, partira de la Place de la Paix sur Saint-Laurent, entre René-Lévesque et Sainte-Catherine, le jeudi 11 septembre à 10 h, pour réclamer un financement répondant aux besoins spécifiques du Québec en itinérance. Le gouvernement Harper met de plus en plus clairement de l’avant son orientation de Housing first comme forme de financement via sa Stratégie de partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI). L’appel de propositions actuel, à 200 jours du début de la SPLI 2015-2019, exclut tous les projets en immobilisation (logements ou installations des organismes), de même que toute action de prévention de l’itinérance.

Lutte à l’itinérance : Ottawa doit respecter les orientations du Québec


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Dans La Presse du 9 juillet, le premier ministre Stephen Harper a déclaré que sa « façon de gérer la fédération est meilleure pour les Québécois que les autres ». Or, sur le dossier de la négociation d’une entente Québec-Canada sur le déploiement de la Stratégie des partenariats de lutte à l’itinérance (SPLI), il semble en être tout autrement. À l’heure actuelle, plus de 3 millions de dollars de la SPLI prévus pour Montréal sont en flottement, minant plusieurs projets de logements et d’installations d’organismes. Le gouvernement Harper a annoncé il y a un peu plus d’un an son intention de réorienter ce programme vers l’approche du Logement d’abord (Housing First), réorientation condamnée aussitôt par Québec, d’abord pour son insuffisance, puis en ce qu’elle vient s’immiscer dans les compétences provinciales.