Une carte de la faim à Montréal


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À Montréal, la clientèle des banques alimentaires augmente plus vite que les ressources. Pour arriver à répondre efficacement aux besoins des Montréalais, un groupe se lance dans une cartographie des ressources et besoins de la ville. «Il faut une cartographie, parce qu’elle n’existe pas, explique Alain Gignac, directeur général de la Société des célébrations du 375e anniversaire. Présentement, on ne connaît pas le déploiement de l’écosystème de la pauvreté et des besoins de la faim à Montréal. On sait qu’il y en a, mais on veut les localiser pour poser les bons gestes.»

Lire la suite du texte de La Presse.

La pauvreté et l’arrogance


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On apprenait la semaine dernière, dans le cadre de la parution du Bilan-Faim 2016 de Moisson Montréal, que la fréquentation des banques alimentaires avait connu une hausse de 8% par rapport à 2015 dans la métropole, sur la Rive-Sud et à Laval. L’organisme ramasse puis distribue des dons alimentaires à des organismes communautaires de l’île de Montréal. En plus de cette augmentation de la demande, il souligne aussi que «le visage de la faim change»: alors que la clientèle des banques alimentaires était traditionnellement constituée de personnes en situation d’itinérance ou prestataires d’aide sociale, on observe de plus en plus de jeunes familles, d’étudiants et de travailleurs qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts et qui se voient dans l’obligation d’avoir recours à une aide alimentaire.

Travailler dans la pauvreté : inacceptable!


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Au Québec, le salaire minimum actuel de 10,55$ de l’heure ne permet pas aux familles d’avoir une qualité de vie décente. Preuve en est que de plus en plus de ménages ayant un emploi n’arrivent pas à se sortir du cercle vicieux de la pauvreté et de l’endettement. Le phénomène des travailleurs et travailleuses à temps plein qui ont recours aux banques alimentaires est en constante augmentation, ce qui en dit long sur cette inacceptable réalité.

Lire la suite de l’éditorial du dernier numéro du Monde ouvrier.

Les banques alimentaires sont toujours importantes


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Certaines personnes semblent penser qu’en fournissant un filet de sécurité comme les banques alimentaires, nous n’aidons pas les plus démunis à se sortir de la pauvreté. La réalité est tout autre. On en arrive souvent à fréquenter les banques alimentaires à la suite d’un revers de la vie. La plupart du temps, il s’agit d’une situation temporaire qui nécessite un petit coup de main afin que ces personnes puissent se remettre sur leurs pieds.

Lire la suite de la lettre du directeur général de Mission Bon Accueil.

«Les banques alimentaires, ça ne fonctionne pas»


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Quand il était enfant, Paul Taylor a eu faim. Il a grandi dans une famille dont la survie dépendait des banques alimentaires. Devenu adulte, il a siégé au conseil de l’une des plus grandes banques alimentaires du Canada, celle de Toronto. De ses expériences, il a tiré une leçon. Et elle est brutale. «Les banques alimentaires, ça ne fonctionne pas. Pendant qu’on se concentre sur cette oeuvre charitable, on perd l’occasion de faire un débat sur les vraies raisons de la pauvreté. Les gens n’ont pas besoin de plus de nourriture. Ils ont besoin de plus de revenus. Et ça, on n’en parle jamais, dit-il.