Profilage social et racial à la ville de Montréal : certaines améliorations mais le fardeau persiste


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Le RAPSIM a déposé un mémoire, intitulé Le profilage social: un fardeau qui persiste, et en a fait la présentation lors des audiences publiques du 21 juin à la Consultation publique de la ville de Montréal sur la lutte au profilage social et racial. Le message principal porté par la RAPSIM est que malgré certaines améliorations et actions posées par la Ville et son Service de police (SPVM) depuis six ans, on observe toujours que les personnes en situation d’itinérance reçoivent encore beaucoup trop de contraventions pour des gestes anodins reliés à leur présence dans l’espace public et sont victimes d’insistance et de ciblage discriminatoires par les forces policières et les agentEs de sécurité. 

L’habitation au cœur de la nouvelle politique de développement social de Montréal


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Le maire de Montréal, Denis Coderre, promet de faire du logement une priorité de la toute première politique de développement social de la Ville. Cela pourrait avoir comme effet de soumettre les promoteurs immobiliers à des exigences plus élevées en matière de logement social. «C’est une demande qui est revenue énormément. Il manque des logements sociaux et abordables à Montréal», a ajouté le protecteur des personnes en situation d’itinérance de la Ville de Montréal, Serge Lareault. La politique présentée le 7 juin définit de grandes orientations visant à inclure, à protéger et à rendre plus accessibles les services municipaux aux personnes et aux communautés vulnérables.

La pauvreté et l’arrogance


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On apprenait la semaine dernière, dans le cadre de la parution du Bilan-Faim 2016 de Moisson Montréal, que la fréquentation des banques alimentaires avait connu une hausse de 8% par rapport à 2015 dans la métropole, sur la Rive-Sud et à Laval. L’organisme ramasse puis distribue des dons alimentaires à des organismes communautaires de l’île de Montréal. En plus de cette augmentation de la demande, il souligne aussi que «le visage de la faim change»: alors que la clientèle des banques alimentaires était traditionnellement constituée de personnes en situation d’itinérance ou prestataires d’aide sociale, on observe de plus en plus de jeunes familles, d’étudiants et de travailleurs qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts et qui se voient dans l’obligation d’avoir recours à une aide alimentaire.