La pauvreté et l’arrogance


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On apprenait la semaine dernière, dans le cadre de la parution du Bilan-Faim 2016 de Moisson Montréal, que la fréquentation des banques alimentaires avait connu une hausse de 8% par rapport à 2015 dans la métropole, sur la Rive-Sud et à Laval. L’organisme ramasse puis distribue des dons alimentaires à des organismes communautaires de l’île de Montréal. En plus de cette augmentation de la demande, il souligne aussi que «le visage de la faim change»: alors que la clientèle des banques alimentaires était traditionnellement constituée de personnes en situation d’itinérance ou prestataires d’aide sociale, on observe de plus en plus de jeunes familles, d’étudiants et de travailleurs qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts et qui se voient dans l’obligation d’avoir recours à une aide alimentaire. Ce triste bilan survient exactement deux semaines après que l’Assemblée nationale ait adopté le projet de loi 70 qui modifie les modalités d’octroi de l’aide sociale aux personnes qui font une première demande et sont aptes au travail.

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