Les travailleuses de plus de 400 CPE votent à 94 % en faveur de la grève


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Une menace de grève plane sur plus de 400 centres de la petite enfance (CPE), où quelque 11 000 travailleuses ont voté à 94 % en faveur d’un arrêt de travail de six jours dont le moment reste à déterminer. Les syndiquées, membres de la CSN, sont sans contrat de travail depuis mars 2015 et si les questions non monétaires sont en grande partie réglées, les négociations achoppent toujours sur les salaires, le régime de retraite, les assurances collectives, le ratio enfants/éducatrice et la participation des travailleuses aux conseils d’administration et aux assemblées des CPE, entre autres.

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Les mines au Québec : d’une promesse à la transparence, à l’obscurité des profondeurs !


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Sans garde fou et sans cadres réglementaires acceptables, l’industrie minière au Québec a connu des jours fastes et prospères qui ont contribué à extraire, sans condition, les richesses du sous-sol du territoire et à construire des relations douteuses avec la fonction publique qui se devait de protéger nos intérêts collectifs et environnementaux. Cet héritage d’une centaine d’années nous a laissé avec un déficit environnemental évalué à plus de 2 milliards de dollars de parcs miniers à restaurer, il a contaminé plus de 25% des lacs de l’Abitibi-Témiscamingue, créé des villes orphelines et abandonné à leurs sorts des milliers de travailleurs affectés par des maladies industrielles.

Ça sent la coupe… dans les aires protégées


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L’Action boréale Abitibi-Témiscamingue (ABAT) dénonce vigoureusement le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) qui s’apprête à saborder en catimini son pouvoir de restreindre l’exploitation industrielle sur certains territoires publics. Ce pouvoir permet la «Mise en réserve», dans l’intérêt du bien commun, de territoires pour des fins de conservation de milieux sensibles, de création de parcs, de protection de prises d’eau, etc.

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Abitibi : Loblaw doit négocier

Une centaine de personnes ont pris part à une action de visibilité lundi midi dans une épicerie de Kirkland en appui aux 250 syndiqué-es de trois supermarchés en conflit détenus par Loblaw, en Abitibi-Témiscamingue. Arborant des autocollants dénonçant le refus de l’employeur de négocier, les « clients-manifestants » se sont promenés dans les allées du magasin Provigo, un membre du groupe Loblaw, afin de lancer un message clair à la direction du plus gros détaillant alimentaire au Canada : il est temps de reprendre les négociations.

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Manifestation devant le lieu de réunion des actionnaires de Loblaw


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« Alors qu’ils annoncent des investissements majeurs au Québec, Loblaw devrait avoir honte de garder 250 travailleuses et travailleurs de trois épiceries de l’Abitibi-Témiscamingue dans la rue depuis plus d’un an », a fait savoir jeudi Serge Fournier, président de la Fédération du commerce – CSN. Il s’adressait aux lock-outés et aux grévistes des magasins Provigo à Témiscaming ainsi que du Maxi et du Loblaws de Rouyn-Noranda, qui manifestent, ce matin, avec l’appui de militants CSN à l’extérieur du Centre des congrès de Québec, où 3000 actionnaires, dirigeants et partenaires d’affaires de Loblaw sont en réunion.

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