La police n’est pas plus susceptible d’utiliser la force dans un quartier pauvre que dans un quartier riche, mais elle y a plus souvent recours avec des gens de race noire, des personnes intoxiquées ou des individus souffrant de troubles mentaux, selon une nouvelle étude dévoilée le 13 mai lors du congrès de l’ACFAS. « Nos chiffres montrent que le quartier n’influence pas l’utilisation d’une force disproportionnée par rapport à la résistance », explique Rémi Boivin, criminologue à l’Université de Montréal. « Il n’y a pas non plus de différence au niveau du sexe, de l’âge ou du poids de la personne interpellée. Et contrairement à l’idée reçue que les policières utilisent plus la force que leurs confrères masculins, il n’y a pas non plus de différence. »
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