En 2008, le parti républicain américain avait fait de l’extraction tous azimuts (le fameux « Drill, baby, drill ») un des slogans de la campagne présidentielle d’alors. En 2016, Donald Trump aura poussé bien plus loin la revendication d’un recours décomplexé aux énergies fossiles, au déploiement des infrastructures de leur transport (notamment le projet Keystone XL acheminant le pétrole issu des sables bitumineux d’Alberta jusque dans le Golfe du Mexique), le tout sur un fond d’un climato-scepticisme qui, énoncé sans retenue, confine au climato-négationniste. Mais, plutôt que de se référer aux propos d’estrade pour anticiper la politique du président élu, sans doute est-il préférable de se reporter au site de campagne où l’énergie est placée sous le sceau de «l’indépendance» (dans la rubrique «Making America Secure Again») Et plutôt que d’analyser la cohérence interne de ce programme (retour du charbon et qualité de l’air feront mauvais ménage…), tentons d’esquisser quelques observations sur la faisabilité des grands objectifs d’exploitation accrue des ressources fossiles.
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