Une nouvelle ligne sous la ligne (2) : quand l’Ontario fait mieux


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Comme mon dernier billet le faisait valoir, dans son rapport publié le 13 novembre dernier, le Comité d’experts sur le revenu minimum garanti (RMG) s’est situé dans une approche «pro-marché» qui mise sur le marché du travail pour réduire la pauvreté. Pour inciter à l’emploi, il a recommandé d’installer pour les personnes jugées aptes au travail à l’aide sociale un nouveau seuil de référence à 55% du niveau de couverture des besoins de base indiqué par la mesure du panier de consommation (MPC). Ce faisant, il a passé sous silence plus de 20 ans de croisements d’expertises à l’effet qu’avancer vers un Québec sans pauvreté suppose de s’assurer de la couverture des besoins de base et d’en finir avec la pauvreté au travail.

Une nouvelle ligne sous la ligne (1) : comment baisser les standards


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Le Comité d’experts sur le revenu minimum garanti (RMG) a publié son rapport. Il se présente dans la continuité (style de mise en page compris) du cahier budgétaire 2016-2017, mis à jour en juin 2016, sur Le régime québécois de soutien du revenu. Le document comprend 23 recommandations, certaines qui semblent positives (comme l’attention portée aux situations de non recours), et plusieurs qui pointent vers des reculs (comme la confusion entre l’aide financière et l’aide à l’emploi et de plus grandes discriminations liées à l’aptitude au travail). Il faudra prendre le temps de les analyser en détail. Un élément mérite toutefois qu’on s’y attarde aujourd’hui: le choix d’établir le seuil de référence pour la protection minimale du revenu à l’aide sociale en dessous de la mesure du panier de consommation (MPC).

Ne pas faire d’enfants pour sauver la planète


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La Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP23) se tenait la semaine dernière. Cette année, c’est à Bonn, en Allemagne, que des milliers de scientifiques, organismes à but non lucratif, groupes de défense de l’environnement et politiciens se sont réunis pour discuter de la catastrophe climatique à venir. Si l’on veut respecter l’Accord de Paris et éviter le pire, il faudra mettre en place des mesures drastiques. C’est ce que relaient les 15 000 signataires d’un «cri d’alarme» publié le 14 novembre.

Lire la suite du billet sur le blogue de l’IRIS.

Apprendre + Agir : l’édition 2017 est disponible en ligne


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L’édition 2017 d’Apprendre + Agir est maintenant disponible en ligne. Fort du succès des éditions passées, Apprendre + Agir revient cette année avec de nouveaux textes qui témoignent de l’engagement de l’ICÉA à promouvoir le droit d’apprendre tout au long de la vie. L’ICÉA vous propose ainsi deux textes d’actualité qui sont également liés à ses grandes orientations stratégiques pour l’année à venir. L’édition 2017 est offerte sur une toute nouvelle plateforme qui concrétise la vocation «en ligne» de la publication de l’ICÉA. Le menu d’accueil permet d’accéder rapidement aux textes passés et présents d’Apprendre + Agir. Par ailleurs, le menu de droite permet d’accéder au site des indicateurs de l’ICÉA ainsi qu’au site Web de l’ICÉA.

Le communautaire doit faire la grève!


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Selon le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), seul un large mouvement de grève pourra mener les organismes communautaires autonomes québécois à faire des gains face au gouvernement de Philippe Couillard. Dans son dernier budget, le gouvernement libéral n’a pas répondu aux demandes financières des organismes communautaires. À peine 4% du manque à gagner a été comblé : 10 millions $ pour les organismes en santé et services sociaux, 9 millions $ pour les organismes en éducation, 20 millions $ non récurrents pour les organismes communautaires famille et rien pour la défense collective des droits, l’immigration, l’environnement, la solidarité internationale ou les médias communautaires.

Agir pour relancer les domaines agricole et forestier des régions de l’Est-du-Québec : se donner les moyens de réussir


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De nombreuses MRC des régions de l’Est-du-Québec sont confrontées au défi colossal que pose la dévitalisation de leurs communautés. À la densité de la population qui s’amenuise à mesure que les courbes démographiques pointent vers le bas s’ajoute un vieillissement de la population engendré notamment par des décennies de flux migratoires négatifs. Le problème de l’accessibilité à une main-d’œuvre qualifiée, qui est un enjeu national par ailleurs, est criant dans ces régions. C’est l’ensemble des conditions socio-économiques nécessaires au développement des fermes qui se resserrent et se détériorent. Ce rapport de recherche de l’IREC propose des avenues structurantes pour étoffer la future politique bioalimentaire.

Le ministre Barrette veut éliminer la «culture qui oppose public et privé»


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Le ministre de la Santé et des Services sociaux Gaétan Barrette a plaidé, hier, en faveur de la fin de la «culture qui oppose toujours public et privé» dans la société québécoise. «Cette culture-là doit disparaître», a dit le ministre Barrette devant un parterre composé de gens d’affaires, notamment de représentants de l’industrie pharmaceutique, dans un hôtel montréalais où il avait été invité par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain à prononcer une conférence intitulée Amélioration et innovation dans le réseau de la santé. Le ministre Barrette a promis «d’ouvrir les portes» des établissements de santé aux entreprises privées qui oeuvrent dans le secteur des «sciences de la vie», notamment grâce au futur Bureau de l’innovation de la santé et des services sociaux.

L’encan silencieux annuel du GAIHST se déroule jusqu’au 10 décembre


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Instauré depuis 2007 dans le cadre de nos activités d’autofinancement, l’encan silencieux annuel du Groupe d’aide et d’information sur le harcèlement sexuel au travail (GAIHST) prend de l’ampleur! Chaque année, nous pouvons compter sur la collaboration de plusieurs généreux donateurs. Pour ce faire, entreprises et proches de l’organisme offrent gracieusement des articles mis aux enchères dans le but d’amasser des fonds pour le Groupe d’aide. Cette année, l’encan se déroule exclusivement en ligne jusqu’au dimanche 10 décembre à 21h. Pour miser, il vous suffit de repérer le bouton Cliquez ici pour miser qui se trouve sur la page d’accueil.

Les racines de la détérioration du système d’éducation universitaire américain


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Lorsque j’étudiais en Virginie, il y a de cela 40 ans, les États-Unis possédaient alors le meilleur système universitaire du monde. Malheureusement, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En dépit du fait que les étudiants américains paient des frais d’études plus élevés que jamais, les services éducatifs qu’ils reçoivent ne cessent de diminuer en qualité. La raison est bien simple. Depuis près de 40 ans, à l’instar de leurs autres investissements en infrastructures, les différents paliers gouvernementaux américains ont substantiellement coupé leur soutien à l’éducation. Ce constat est particulièrement évident dans l’émergence des chargés de cours comme principaux dispensateurs de l’enseignement universitaire.

Revue Relations : Pour une démondialisation heureuse


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La revue Relations vient de publier son numéro de novembre-décembre. Le dossier s’intitule Pour une démondialisation heureuse. Le mouvement initié par le Brexit au Royaume-Uni et par Donald Trump, qui a forcé une renégociation de l’ALENA et renoncé à l’Accord de partenariat transpacifique, annonce-t-il vraiment une ère de remise en question de l’ordre économique mondial fondé sur le libre-échange? Après des années de mobilisations altermondialistes visant à freiner la mondialisation néolibérale, comment expliquer que ce soit finalement la droite populiste qui parvienne à mettre la démondialisation à l’ordre du jour politique en Occident? Quel serait par ailleurs un projet de «démondialisation heureuse», plus juste, solidaire et respectueuse de la planète et des peuples, notamment en Europe et en Amérique du Nord?

Violence conjugale : les maisons d’hébergement pour femmes débordent


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Confronté aux besoins urgents des organismes qui viennent en aide aux victimes de violences sexuelles, Québec travaille également sur un autre enjeu qui concerne la santé et la sécurité des femmes: le renouvellement du plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale, qui prend fin en 2017. Ces jours-ci, les maisons d’hébergement pour femmes débordent. Dans le Grand Montréal comme dans la capitale nationale, leur taux d’occupation dépasse fréquemment 100%, ce qui les force à refuser certaines personnes. Une situation jugée préoccupante.

Lire la suite du texte de La Presse.

Foyer mère-enfant : Québec suspend temporairement sa fermeture.

Les ressources humaines en recherche universitaire au Québec, un sujet tabou


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Dans le milieu de la recherche universitaire, il est stupéfiant de constater le peu de valeur accordée aux professionnels de la recherche. Chaque fois qu’un sujet de recherche est abordé dans les médias, il n’est question que de professeurs et d’étudiants-chercheurs. Ce phénomène n’est pas unique au Québec. Cette culture de déni des emplois en recherche serait même pire dans le reste du Canada. Tellement que certaines subventions de recherche au pays ne comportent pas de salaire pour ce type de personnel qui représente, selon une dernière estimation, entre 15 000 et 20 000 personnes au pays. Les professionnels de la recherche contribuent de façon déterminante à la recherche et à la formation des étudiants.

Le dilemme des chercheurs francophones : publier en anglais ou périr?


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De plus en plus de chercheurs francophones publient leurs articles scientifiques en anglais. Au Québec, les avis divergent quant à la pertinence de ce choix et ses impacts sur la recherche et la société locales. «Pour que la recherche joue pleinement son rôle d’amélioration de la société dans laquelle elle est faite, les chercheurs doivent être en mesure de la faire connaître dans la langue locale, soutient Frédéric Bouchard, président de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). C’est important pour toute société d’avoir une communauté de recherche capable de s’exprimer dans sa langue.» Pourtant, depuis plus de trente ans, les chercheurs publient de plus en plus en anglais et pas seulement au Québec.

Des scientifiques ont mis en lumière la véritable origine du vin


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Les origines de la viticulture remontent à plus de huit mille ans, soit près de dix siècles plus tôt qu’estimé auparavant, ont révélé des résidus retrouvés dans des poteries néolithiques mises au jour en Géorgie, dans le sud du Caucase. Les plus anciens indices chimiques de la production de vin dataient jusqu’alors de 5 400 à 5 000 ans avant l’ère chrétienne dans les montagnes de Zagros en Iran, ont précisé les scientifiques, dont la découverte est publiée lundi dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Lire la suite du texte de TVA Nouvelles.

Pas de relation prof-étudiant, plaident deux regroupements étudiants


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À l’instar des syndicats d’enseignement, des groupes étudiants souhaitent que le projet de loi visant à prévenir les violences à caractère sexuel dans les cégeps et universités interdise les liaisons entre professeurs et étudiants. Les auditions publiques concernant le projet de loi 151 doivent s’entamer jeudi à l’Assemblée nationale avec la présentation des arguments de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de l’Union étudiante du Québec (UEQ). Les deux organisations sont formelles: les relations entre un enseignant et un étudiant doivent être «proscrites» et non pas être «encadrées», comme le propose la pièce législative déposée au début du mois par la ministre de l’Éducation supérieure, Hélène David.

Libre opinion : il faut sauver la presse francophone à l’Université McGill


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Les universités québécoises, censées être le lieu du savoir et du débat d’idées, manquent à leur devoir de protection de la liberté d’expression. Sans presse libre et indépendante au sein des universités, cette liberté d’expression n’est que de façade. Nous demandons aux dirigeants de l’Université McGill d’abolir la mesure exigeant la tenue d’un référendum quinquennal sur les frais de cotisation de 3$ par session que chaque étudiant est tenu de payer aux journaux étudiants, Le Délit, The McGill Daily et le McGill Tribune. Nous pensons que cette mesure fragilise la liberté d’expression au sein de l’Université tout en marginalisant davantage les voix minoritaires, telles que les voix francophones qui sont représentées par Le Délit, le seul journal francophone de l’Université McGill.

Les tensions prof-étudiant se révèlent à l’Université Laval


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Intimidation, vol d’idées, insultes… À l’Université Laval, près des trois quarts des étudiants de deuxième et troisième cycle disent s’être déjà sentis vulnérables ou mal à l’aise vis-à-vis de leur directeur de mémoire ou de thèse. Telles sont les conclusions d’un sondage réalisé par l’Association des étudiants inscrits aux études supérieures de l’Université Laval (AELIES), dont les résultats préliminaires ont été rendus publics le 9 novembre. La consultation révèle que 58% des étudiants disent avoir vécu des situations inconfortables «quelques fois» avec leur directeur (ou directrice), alors que 16% affirment que cela se produit «régulièrement». À titre d’exemple, certains ont évoqué de l’intimidation, des menaces, des vols de données, d’idées ou encore des insultes.

Hydrocarbures dans le golfe du St-Laurent : plus de coûts que d’avantages économiques


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On voit fréquemment réapparaître l’idée d’exploiter des hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent. Or, même si on y trouvait du pétrole, le jeu n’en vaut pas la chandelle du point de vue de l’économie des communautés du golfe du Saint-Laurent et des Madelinots qui repose essentiellement sur les secteurs de la pêche et du tourisme.

Lire la fiche socioéconomique de l’IRIS.

Crise interne à la CDPDJ : préserver l’institution au-delà des problèmes ponctuels


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Alors qu’il y aurait tant à faire sur le front de la défense des droits et libertés au Québec, la crise interne de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) ne cesse de rebondir dans l’espace public. La ministre de la Justice compte nommer un expert indépendant pour faire le diagnostic organisationnel de la CDPDJ. Il y a lieu de s’inquiéter d’une telle crise à la CDPDJ. Mais ce qui doit nous alarmer, c’est la fragilité dans laquelle l’institution se retrouve alors que le gouvernement s’apprête à en faire l’examen sur le plan organisationnel.

ATTAC-Québec : rapport d’activités 2016-2017 et plan d’action pour 2017-2018 en ligne


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Découvrez les mobilisations, conférences et actions menées au sein d’ATTAC-Québec au cours de la dernière année en parcourant son rapport d’activités 2016-2017 et le document présentant nos orientations et plan d’action pour 2017-2018, maintenant disponibles en ligne. Tout au long de la dernière année, ATTAC-Québec s’est mobilisée contre l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre l’Union européenne et le Canada, notamment, et contre les paradis fiscaux et pour la justice fiscale, en particulier lors d’une Semaine d’action organisée en avril dernier. Le présent rapport présente l’ensemble des activités d’ATTAC-Québec de septembre 2016 à la fin août 2017. L’assemblée générale d’ATTAC-Québec aura lieu le 18 novembre, pour discuter des projets en cours et à venir!

La centralisation menace l’équité du financement des organismes partout au Québec


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La Coalition des Tables régionales d’organismes communautaires (CTROC) dénonce les conséquences alarmantes et inéquitables de la vision centralisatrice du gouvernement. RéuniEs en rencontre nationale à Québec, les réprésentantEs de treize régions déplorent que de nombreuses décisions ministérielles en lien avec le financement des organismes soient imposées dans toutes les régions du Québec, faisant fi des pouvoirs accordés aux CISSS et aux CIUSSS et en écorchant au passage le rôle des regroupements régionaux. «Il est évident que le besoin de financement est criant pour tous les organismes, mais la CTROC demande au gouvernement d’être transparent dans sa façon d’attribuer de nouveaux montants et de respecter les cadres régionaux en vigueur», souligne Hugo Valiquette, co-porte-parole de la CTROC.

Nouvelle mairesse, nouveaux engagements : quelle lutte à l’itinérance sous Valérie Plante?


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La population montréalaise a donné, lors des élections municipales du 5 novembre dernier, un mandat majoritaire à Valérie Plante. Projet Montréal a pris des engagements importants et diversifiés en matière de lutte à l’itinérance: le plan d’intervention proposé devrait comprendre un soutien accru aux ressources du centre-ville et le développement d’interventions par le biais d’unités mobiles, de même que des investissements additionnels dans les centres de jour. Dans le programme du parti, on retrouve aussi la nécessité d’intervenir à l’échelle de toute la ville et de favoriser la solidarité dans chacun des quartiers montréalais, tout comme la volonté de miser sur une approche plus sociale que répressive.

Mise à jour économique : une urgence, mettre fin au sous-financement d’AccèsLogis


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Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) presse le ministre des Finances du Québec de profiter de sa Mise à jour économique du 21 novembre, pour augmenter de manière substantielle les budgets consacrés au programme AccèsLogis et ainsi permettre la réalisation rapide de milliers de logements sociaux. Selon sa porte-parole, Véronique Laflamme, «ces logements, annoncés lors des budgets antérieurs, ne peuvent présentement aller de l’avant, faute d’un financement suffisant. C’est à ce moment qu’on verra si les promesses faites par le ministre Martin Coiteux, et par sa successeure, Lise Thériault, dans la foulée de la tournée de consultation menée en 2016, se concrétiseront», ajoute-t-elle.

La campagne CA$$$H mettra l’Assemblée nationale sous «haute pression»


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Étouffés par un sous-financement chronique, les organismes communautaires autonomes œuvrant en santé et services sociaux seront présents à l’Assemblée nationale, lors des périodes de questions, du 14 novembre 2017 au 29 mars 2018. Ils en profiteront pour rencontrer les éluEs de leurs circonscriptions et pour transmettre une lettre aux ministres Charlebois et Leitao. Par cette action, les groupes réclament notamment un rehaussement de 355$M pour soutenir leur mission et accompagner adéquatement des centaines de milliers de QuébécoisEs. Menée par la Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles, cette action-marathon se déroule dans le cadre de la campagne CA$$$H (Communautaire autonome en santé et services sociaux – Haussez le financement).

Centres d’injection : moins de visites que prévu, mais des vies sauvées


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Selon des données préliminaires dont Radio-Canada a obtenu copie, les centres d’injection supervisée de Montréal ont reçu 4767 visites, de leur ouverture en juin jusqu’au début octobre. Près du tiers des substances injectées par les utilisateurs ont été des médicaments opioïdes. Au total, ce sont 485 personnes qui ont fréquenté les centres en quatre mois. «Je suis allé cinq-six fois à Dopamine et une fois à Cactus, mentionne une femme de 25 ans, qui désire garder l’anonymat. C’est un sentiment très bizarre d’intrusion dans ma vie privée. On réalise que l’injection est un geste très personnel, très intime […] et finalement, de l’exposer à des personnes qu’on ne connaît pas vraiment, ça peut être quelque chose de difficile, au début.»