Mémoire sur le Chantier sur la réussite en enseignement supérieur

Décidément, notre fédération nationale est très active par les temps qui courent! La FNEEQ vient tout juste de déposer un mémoire, au ministère de l’Enseignement supérieur, le 24 février 2021, dans le cadre du Chantier sur la réussite en enseignement supérieur.

Une version en ligne est disponible en cliquant ici.

Communiqué de la FNEEQ sur l’Université du futur

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) fait un retour sur le bilan de l’Université du futur.

On constate le peu de reconnaissance pour les chargées et chargés de cours qui dispensent la majorité des cours au 1er cycle universitaire. En effet, comme le mentionne la FNEEQ : « Ce document ne nous apprend rien de nouveau si ce n’est qu’il confirme nos appréhensions. Le rapport des journées de délibération ne tient pas compte des réactions que nous avions formulées à la suite de sa publication préliminaire et est basé sur les consensus retenus par le scientifique en chef.

Une mobilisation citoyenne pour l’éducation

Suzanne-G. Chartrand et Jean Trudelle, membre du Comité de coordination pour Debout pour l’école, ont pris position, dans l’édition du 19 février 2021 du Devoir, sur l’importance de mener une large coalition citoyenne pour susciter une réflexion nationale sur l’école québécoise. À lire par ici.

À propos de la liberté académique, de la censure et de ce que sont devenues nos universités

Depuis plusieurs années, c’est la mode dans les médias : on retrouve de moins en moins de journalistes et de plus en plus de chroniques tenues par des « personnalités », que ce soit en affaires publiques, en politique, en alimentation, en protection de l’environnement et dans le merveilleux monde du sport. On donne son opinion sur tout et on nous suggère ce qu’il fait bon penser de tel ou tel événement, telle tendance, ou tel sujet d’actualités. Cela se passe particulièrement à la radio ou à la télé, mais certaines chroniques de journalistes (car il y aussi de journalistes qui tiennent des chroniques) peuvent cependant nous amener à réfléchir; en voici deux qui portent sur la liberté académique, la censure, la fonction des universités, le militantisme, etc.

Un vrai programme d’assurance-emploi

Le Comité national des chômeurs et des chômeuses milite pour la création d’un vrai programme d’assurance-emploi. Ce dont plusieurs chargées et chargés de cours pourraient bénéficier. Plus de 250 organisations, dont le SPPEUQAM et la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants (FNEEQ-CSN) appuient la résolution AE-21 à cet effet. Voir ce lien pour davantage d’informations.

19 mars 2021 : Journée d’actions pour la justice sociale et climatique

Le MÉPACQ, qui est soutenu par le SPPEUQAM depuis plusieurs années par des dons votés en assemblée générale, invite ses membres et ses alliés à organiser des actions, dans le respect des mesures sanitaires, tout au long de cette journée du 19 mars : distribution de tracts, atelier sur la justice climatique, descente de bannière, rassemblement virtuel ou physique, chaînes humaines, die-in, dance-in, occupations de bureaux, activités de blocage, etc. Le succès de cette journée de mobilisation se mesurera dans la quantité et la créativité des actions.

Cette journée d’action s’inscrit dans le cadre de l’appel international du mouvement Friday’s for future (Vendredi pour un futur) porté par la jeunesse partout à travers le monde. 

Le départ d’Yves Martin, un homme exceptionnel.

Le SPPEUQAM désire rendre hommage à la mémoire d’Yves Martin, décédé le 23 février dernier.

Cet homme a grandement contribué à l’effort de démocratisation de l’éducation au Québec. S’il n’avait pas été actif, entre autres, dans les années 60 et 70 à titre de serviteur du bien commun, le Québec, bien qu’il y existe des inégalités sociales, serait fort différent de celui que nous connaissons actuellement. On peut lire ce bref article d’Isabelle Porter du Devoir qui trace un portrait de l’homme et de son parcours.

Détresse en enseignement supérieur

Pour qui suit, ne serait-ce que minimalement, l’actualité qui touche le milieu de l’enseignement collégial et universitaire au Québec, que l’on appelle « l’enseignement supérieur », on a pu remarquer qu’il y avait beaucoup d’actions dans les derniers jours, depuis l’annonce du premier ministre François Legault, le 2 février dernier, suivie de la sortie de la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, deux jours plus tard. On annonçait ainsi le retour progressif des étudiantes et des étudiants en classe dans les cégeps et les universités. À ce sujet, on écoute la voix radiophonique de la ministre de l’Enseignement supérieur en entrevue avec Patrick Masbourian et on peut lire cet article qui résume le propos de la ministre.

Liberté académique

Depuis le sort réservé à notre collègue de l’UQAM, Verushka Lieutenant-Duval, à l’Université d’Ottawa où elle enseigne, le sujet de la liberté académique en enseignement supérieur est au front de l’actualité médiatique. Récemment, Isabelle Hachey, de la Presse, a rédigé deux chroniques sur ce thème. C’est un sujet dont ont reparlera dans cette infolettre, mais aussi dans les instances syndicales du SPPEUQAM. En attendant, on peut lire par ici une chronique parue le 6 février qui concerne, entre autres, une chargée de cours de l’UQAM, et une seconde chronique, toujours d’Isabelle Hachey, parue le lendemain, 7 février.

Rappelons que lors de leur assemblée générale du 21 octobre 2020, les membres du SPPEUQAM ont adopté une résolution qui faisait part, entre autres, de leur solidarité envers leur collègue Verushka Lieutenant-Duval.

Incongruité de l’enseignement en ligne

Tout est permis avec l’enseignement en non-présentiel. Même un professeur décédé peut enseigner, mais ses ayants droit ne peuvent recevoir de rémunération… À lire, cette étonnante histoire, à la fois triste et incongrue, parue dans l’édition du Devoir du 30 janvier 2021, sous la plume d’Alexis Riopel.

Le marché international de l’éducation

Un virus industriel est apparu ces dernières années en éducation, entre autres, en enseignement supérieur, avec une variante de ce virus qui prend la couleur du clientélisme mercantile et qui se nourrit d’étudiantes et d’étudiants hors-frontière décrochant des diplômes à faible immunité. Les sommes en jeu sont imposantes et la fraude est dans les parages; même l’UPAC s’en mêle!

Pour connaître l’origine de ce virus international, on peut lire en date du 27 décembre dernier, un texte de Marco Fortier et de Lisa-Marie Gervais, journalistes au Devoir, qui sonnait l’alarme sur « Le côté sombre de l’industrie des étudiants étrangers ».

22 ans d’épreuve uniforme de français dans les cégeps en péril

« Une directive ministérielle suspendant exceptionnellement, en raison de la pandémie, l’exigence de réussir l’Épreuve uniforme de français pour obtenir un diplôme d’études collégiales sème de vives inquiétudes chez les profs de cégep (et des universités! NDLR).

Pour plusieurs d’entre eux, cette nouvelle directive, qui suggère que l’épreuve n’est plus obligatoire pour quiconque y a échoué depuis que sa réussite a été rendue nécessaire à l’obtention du diplôme en 1998, vient dévaluer les efforts de tous les étudiants qui l’ont réussie et laisse présager, à terme, son abandon.

Déjà que la qualité du français est franchement discutable chez une bonne partie des étudiantes et des étudiants à l’université, qu’en sera-t-il de la capacité de bien s’exprimer en français avec cette cohorte qui s’acheminera bientôt à l’université?!

Particularités et enjeux de l’enseignement en non-présentiel

Plusieurs articles et reportages des médias font état de la situation exceptionnelle que vit, maintenant depuis dix mois, le monde de l’enseignement en non-présentiel.

Le discours médiatique est souvent axé sur le milieu scolaire des niveaux primaire et secondaire, à l’image du discours gouvernemental québécois pour qui les études supérieures ne semblent pas exister. Il y a toutefois parfois des reportages ou des articles qui touchent la réalité vécue en milieu universitaire. Voici un lien vers un de ces reportages, diffusé à la première chaîne de Radio-Canada, le 10 janvier 2021 : Les hauts et les bas de l’enseignement à distance dans les cégeps et universités.

Témoignage sur la détresse des enseignant-e-s aux prises avec la formation palliative en ligne

Julie Rinfret, spécialiste réputée en linguistique et chargée de cours à l’UQAM, partage sa détresse à titre d’enseignante en non-présentiel, dans un reportage diffusé le 16 décembre au Téléjournal de Radio-Canada. Pour voir le reportage sur Facebook.

La lutte contre la violence faite aux femmes

La campagne des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes s’est conclue récemment.

Comme le souligne le dernier bulletin du Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine, « plusieurs actions ont été organisées par des groupes de femmes dans toutes les régions du Québec pour sensibiliser la population au phénomène de la violence faite aux femmes et pour demander des engagements concrets de la part des gouvernements pour éliminer les violences systémiques qui continuent d’exister envers les femmes ».

Lire la suite

Le patrimoine enfoui complètement oublié

Le patrimoine culturel enfoui au Québec est une richesse collective incommensurable. Il nous aide à améliorer notre connaissance des peuples autochtones qui habitent notre territoire depuis des millénaires et à comprendre la vie que menaient les premiers colons européens qui y sont débarqués.

(Crédit photo : Jean Gagnon)

Lire la suite

La FNEEQ et la lutte pour la reconnaissance des personnes chargées de cours

Au cours du mois de novembre, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a dû défendre sur plusieurs tribunes l’importance (sinon l’existence) des personnes chargées de cours.

D’abord dans le cadre des Consultations sur l’université québécoise du futur, dont nous parlions dans notre infolettre du 22 octobre. La FNEEQ-CSN, en alliance avec la Table des partenaires universitaires (TPU), ont réussi à dénoncer l’absence des chargées et chargés de cours ainsi que d’autres employé-e-s universitaires de la réflexion sur l’avenir de l’université québécoise, et à y faire reconnaître notre apport fondamental, non seulement en enseignement, mais aussi en recherche et création.

La pétition court toujours

La pétition qui vise, en temps de crise socio-sanitaire, à préserver la qualité de l’enseignement et la réussite des étudiantes et des étudiants à l’université est toujours en cours.

En période de crise socio-sanitaire, cette pétition souligne, entre autres, la nécessité de limiter la taille des groupes cours. Rédigée par le Regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), qui rassemble douze syndicats d’enseignantes et d’enseignants universitaires à contrat, sera déposée à la ministre de l’Enseignement supérieur. Si ce n’est déjà fait, on vous invite à la signer dès maintenant et à la partager dans vos réseaux personnel et professionnel, auprès de vos collègues, de vos étudiantes et étudiants, de votre famille et de vos amies et amis!

Une seconde pétition pour renforcer le filet social

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) est d’avis que la population du Québec a suffisamment souffert du désinvestissement dans les services publics, l’éducation, l’enseignement supérieur, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome.

En vue du prochain budget, qui déterminera en grande partie notre capacité collective à traverser cette crise et les autres qui pourraient survenir, la Fédération demande au gouvernement Legault d’adopter, dès le prochain budget, les solutions fiscales qui lui permettront de procéder aux investissements nécessaires pour renforcer le filet social.

La FNEEQ-CSN, qui est membre de la Coalition Main rouge, invite donc les membres de tous ses syndicats et la population à signer la pétition qu’elle a lancée le 13 novembre.

Hausse des inscriptions à l’UQAM et dans les autres universités québécoises

La Direction de l’UQAM justifie souvent la coupure du nombre de charges de cours et l’augmentation de la taille des groupes-cours par la diminution des inscriptions à l’université. Et on nous rabat le discours, qu’à l’UQAM, c’est surtout dû à la culture de la grève étudiante trop présente. Bla, bla, bla… Pourtant, dans la dernière édition de son bulletin, la Direction du Registrariat de l’UQAM annonce une hausse des inscriptions.

Direction du Registrariat

Légère hausse des inscriptions à l’Université

« Au trimestre d’automne 2020, près de 315 000 étudiantes et étudiants se sont inscrit(e)s dans les universités québécoises, ce qui représente une hausse des inscriptions totales de 1,3 % comparativement au trimestre d’automne 2019 ».

Les ZOOMbies de l’enseignement supérieur

À la veille de l’Halloween, des enseignantes et enseignants de cégep ZOOMbies, qui vivent une importante surcharge de travail en situation de pandémie, ont manifesté à Québec et à Sherbrooke. Les ZOOMbies de l’enseignement supérieur ont lancé un cri d’alarme au Gouvernement du Québec et à la ministre de l’Enseignement supérieur. Deux reportages vidéo en font état : vimeo.com/473925113 et vimeo.com/473914765.

Diversité sexuelle et de genre en enseignement supérieur

Le Consortium d’animation sur la persévérance et la réussite en enseignement supérieur (CAPRES) vient de lancer le dossier Diversité sexuelle et de genre en enseignement supérieur.

Destiné aux personnes œuvrant « autour de la classe » au cégep et à l’université, ce dossier de transfert des connaissances vise principalement à examiner la reconnaissance de la diversité sexuelle et de genre en enseignement supérieur sur trois plans :

institutionnel et administratif; pédagogique (dans la classe); des services offerts à la population étudiante.

Le dossier est dans un format évolutif et il comprend actuellement cinq fiches autoportantes. En plus de consulter le dossier du CAPRES et de visiter les fiches,on peut le diffuser dans nos réseaux sociaux par ces liens du CAPRES : publication Facebook , publication LinkedIn et gazouillis Twitter.