Projet de loi sur la taxation scolaire : une solution beaucoup trop coûteuse, selon la CSQ


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À l’occasion des consultations sur le projet de loi no 166 portant sur la réforme du régime de taxation scolaire, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) réitère que ce projet de loi électoraliste constitue une mauvaise solution pour corriger un problème réel. La CSQ rejette donc la réforme proposée par le gouvernement, principalement parce qu’il s’agit d’une solution beaucoup trop coûteuse pour régler le problème d’équité entre les commissions scolaires francophones et anglophones présentes sur un même territoire. «Avec sa proposition, le gouvernement fait le choix de se priver de 670 millions de revenus. Cela n’a aucun sens! On ne fait pas de l’éducation une priorité nationale en réduisant les ressources disponibles pour le réseau!»

Mémoire de la CSQ pour les consultations prébudgétaires : priorité au financement des services publics


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«Gouverner, c’est l’action de faire des choix, d’établir des priorités. Clairement, les orientations gouvernementales des dernières années nous montrent que le financement adéquat des services publics ne se situe pas en tête de liste. Ce que nous disons aujourd’hui, c’est qu’un financement suffisant pour améliorer l’accessibilité et la qualité des services publics doit devenir la priorité numéro un du gouvernement.» Telle est la revendication principale du mémoire de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) présenté au ministre des Finances, Carlos Leitao, dans le cadre des consultations prébudgétaires. La CSQ exprime également ses inquiétudes quant aux orientations budgétaires gouvernementales. «Globalement, en 2018-2019, les réductions d’impôt décrétées par le gouvernement Couillard depuis trois ans priveront l’État de 3,5 milliards de dollars de revenus», soutient Louise Chabot, présidente de la CSQ.

Grand rassemblement citoyen à Montréal en marge des renégociations de l’ALENA


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À l’occasion des rondes de renégociations de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) qui se déroulaient cette semaine à Montréal, plusieurs organisations de la société civile du Québec et du Canada ont organisé un rassemblement citoyen à Montréal, le samedi 27 janvier, à 12h, devant l’hôtel Bonaventure. Des centaines de personnes étaient présentes, parmi lesquelles on retrouve des représentantes et représentants d’organisations de l’ensemble de l’Amérique du Nord. Le porte-parole du Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC), plusieurs leaders d’organisations syndicales, environnementales et de la société civile étaient sur place. Le rassemblement était suivi d’un après-midi d’échanges et de conférences avec des représentants des États-Unis, du Mexique, du Canada et du Québec, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Entente de principe pour les chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais


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Accompagnées de la conciliatrice, les parties patronale et syndicale en sont venues à une entente de principe le samedi 27 janvier, lors de la vingt-et-unième séance de négociation. Les membres du Syndicat des chargées et chargés de cours à l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) seront appelés à se prononcer sur cette entente le dimanche 4 février à 11h. «Nous avons conclu une entente qui améliore nos conditions, autant sur le plan monétaire que normatif», a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO. «Nous croyons que compte tenu de sa situation financière et des ententes avec les autres membres du personnel, l’UQO a offert tout ce qu’elle pouvait.

Viterra : 51 travailleurs en lock-out au Port de Montréal


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La compagnie Viterra, un des principaux commerçants-distributeurs de céréales présent au Port de Montréal, a envoyé un avis de lock-out à 51 opérateurs qui, en négociations, demandaient les mêmes conditions de travail que la grande majorité des travailleurs du Port de Montréal. Le lock-out est effectif le mardi 30 janvier, à partir de 7h. «Ces opérateurs s’occupent du chargement et déchargement du grain. Ils voulaient simplement l’équité avec les autres salariés du Port. C’est un milieu de travail très particulier et la demande d’être payé à temps et demi le soir et à temps double la nuit est tout à fait légitime», d’expliquer Eric Sinclair, président du Syndicat (SCFP 5317).

1997-2017 : vingt ans de restrictions budgétaires


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Depuis l’élection de Philippe Couillard, il est constamment question d’austérité. En ce sens, le Québec traverse-t-il, oui ou non, une période d’austérité? Les coupes de 4 G$ imposées par le gouvernement étaient-elles nécessaires ou correspondaient-elles plutôt à la démonstration d’une volonté d’en finir avec ce qu’il reste du modèle québécois? Dans un récent billet, j’ai démontré que nous avons bel et bien traversé une période d’austérité et que celle-ci s’est amorcée avant même l’actuel mandat libéral. Je propose maintenant de jeter un regard sur l’ensemble des vingt dernières années, afin d’analyser l’évolution de la part des dépenses de programmes dans le PIB.

Peuples autochtones au Québec : des inégalités qui doivent être corrigées


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Chaque jour depuis six mois, des témoignages nous parviennent de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec, présidée par le juge à la retraite Jacques Viens qui a jusqu’au 30 novembre 2018 pour rendre son rapport final. Une ancienne travailleuse sociale ayant fait de l’intervention dans les communautés de Lac Simon et de Kitcisakik en Abitibi-Témiscamingue a souligné lundi que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) avait une attitude discriminatoire envers les familles autochtones, puisque les employés de l’organisme ne tenaient généralement pas compte de la réalité autochtone dans leur appréciation des dossiers qui leur étaient soumis.

Mandat de grève de 88% pour les employés de soutien de l’École de technologie supérieure


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Les employés de soutien de l’École de technologie supérieure (ÉTS) ont voté à 88% vendredi en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Ces quelque 500 employés sont sans convention collective depuis le 31 mars 2016, soit bientôt deux ans. Malgré de nombreuses séances de négociation tenues depuis le printemps 2016, l’impasse persiste sur les offres salariales patronales, jugées très insuffisantes par le syndicat. De plus, les employés réclament un processus de dotation plus équitable à leur égard. Ils revendiquent aussi des mesures de flexibilité des horaires qui faciliteraient la conciliation travail-famille sans nuire au service aux étudiants ni à la bonne marche de l’institution.

Violence sexuelle dans les universités : les personnes LGBTQ+ plus à risque


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50% des personnes trans (non binaires) rapportent avoir vécu des violences sexuelles sur les campus universitaires québécois. Une étude menée par les professeures Geneviève Paquette et Alexa Martin-Storey, de l’Université de Sherbrooke, montre que les personnes provenant de minorités sexuelles et de genre sont beaucoup plus à risque de violence sexuelle au sein des établissements universitaires. Ces données regroupent plus de 4200 personnes au sein de six universités, soit l’UQAM, l’Université de Montréal, l’Université Laval, l’UdeS, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Lire la suite du texte de La Tribune.

Concordia fixe des limites pour les liaisons enseignants-étudiants


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L’Université Concordia se dote d’une politique pour préciser les limites dans les rapports entre membres du personnel et étudiants. L’université montréalaise précise d’abord qu’elle «décourage le plus vigoureusement qui soit toute relation consensuelle romantique ou sexuelle entre les enseignants et leurs étudiants». Mais si une telle liaison devait se nouer, l’établissement exige que l’enseignant la divulgue par écrit à l’administration, et qu’il se retire complètement de toutes fonctions professionnelles liées à son partenaire. L’enseignant qui omettrait de divulguer un conflit d’intérêts «réel ou apparent» commettrait une infraction au code d’éthique de l’université, et pourrait subir des mesures disciplinaires.

Lire la suite du texte de La Presse canadienne.

Le eCampus Québec sur les rails


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D’ici l’été prochain, tous les cégeps et les universités devront s’entendre sur une plate-forme commune de cours en ligne. Le gouvernement du Québec est pressé de mettre sur pied un eCampus Québec, question de rattraper le retard actuel. Cet eCampus, dont le nom officiel n’est pas encore décidé, pourrait prendre la forme d’une simple vitrine Web, qui montre en un clic la variété de cours en ligne offerts par les établissements postsecondaires québécois. Dans sa version plus complexe, il pourrait devenir un véritable campus collaboratif, qui innove et crée de nouveaux cours virtuels. «Le modèle n’est pas arrêté, mais on devrait arriver avec une proposition au cours des prochains mois», explique Anne-Marie Dussault-Turcotte, attachée de presse d’Hélène David, ministre de l’Enseignement supérieur.

Microsoft attire un chercheur de renom pour son labo montréalais


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Un an après son arrivée dans l’écosystème montréalais de l’intelligence artificielle, Microsoft estime avoir attiré un chercheur de renom qui permettra à son laboratoire de croître et de se diversifier. Spécialisé en apprentissage profond et professeur à l’Université Carnegie-Mellon à Pittsburgh, Geoff Gordon a été recruté cet automne par le géant informatique et viendra s’installer dans la métropole au cours de l’été. «La réputation de Montréal dans ce secteur ne fait que croître et je ne voulais pas rater l’occasion de venir ici et de pouvoir façonner le développement de l’intelligence artificielle au cours des prochaines décennies», a-t-il expliqué au cours d’un entretien téléphonique avec La Presse canadienne.

Soirée de la LDL sur le racisme systémique le 13 février


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La Ligue des droits et libertés tiendra une soirée sur le racisme systémique et son impact sur la réalisation des droits le mardi 13 février, de 18h30 à 20h30, à la Station Ho.st, 1494 Ontario Est, à Montréal. Le gouvernement a d’abord annoncé une commission sur la discrimination systémique et le racisme, pour finalement faire marche arrière et appelé à une commission sur l’emploi et la diversité. Puis, nous avons assisté aux nombreux échanges sur la possibilité d’une journée sur l’islamophobie. Pourquoi une telle réticence à parler de racisme systémique ou d’islamophobie? Qu’est-ce que la race et le racisme? Est-ce possible d’avoir des comportements racistes sans le savoir?

Entre vous et moi


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J’écrivais dans l’Entre vous et moi de la semaine dernière que la rectrice de l’UQAM, Magda Fusaro, a promis lors du lancement de la campagne de financement de l’UQAM qu’il y aurait un règlement au conflit de travail à la Fondation UQAM prochainement. Je me dois de préciser qu’elle a plutôt souligné aux employés de la Fondation qu’elle est très sensible à la situation qui prévaut actuellement. «Je tiens à préciser que je vous entends bien et je que je souhaite travailler rapidement à dénouer cette impasse», a-t-elle ajouté. Mme Fusaro ne siège pas à la table de négociation, la Fondation étant un organisme indépendant.

Assemblée générale du SCCUQ le mercredi 31 janvier


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Le SCCUQ convoque ses membres à une assemblée générale le mercredi 31 janvier, à 13h, au local DS-R510. À l’ordre du jour : • Élection d’une ou un membre du Comité des agentes et agents de relations de travail (remplacement d’un congé maladie) et d’une ou un ombudsman des personnes chargées de cours • Budget 2018 • Le point sur les négos à l’UQO, à l’UQAC et à la Téluq • Assurance médicament • Programme de perfectionnement relatif à l’obtention de nouvelles EQE • et Nominations au Comité des sages.

L’ombudsman est une personne de bonne réputation qui connaît l’organisation et la culture syndicales.

Échec aux paradis fiscaux lance une campagne pour une action plus ambitieuse du gouvernement fédéral


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Le collectif Échec aux paradis fiscaux, auquel sont membres la CSN, la FTQ et la CSQ, lance une nouvelle campagne pour exiger du gouvernement fédéral qu’il mette en place des mesures plus ambitieuses et plus efficaces de lutte contre les paradis fiscaux. Grâce à un nouveau site web (VraiesSolutions.com), la population pourra directement joindre le gouvernement fédéral et lui demander d’agir avec sérieux et audace contre les paradis fiscaux. Chaque année, ce sont plusieurs milliards de dollars que le Canada perd à cause de l’évasion fiscale et du recours aux paradis fiscaux.

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Lancement de la plateforme numérique La CLEF : la CSQ salue le rôle de Télé-Québec


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La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) salue le lancement de la plateforme numérique La CLEF annoncé aujourd’hui conjointement par le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, et la ministre de la Culture et des Communications, Marie Montpetit. La vice-présidente de la CSQ, Line Camerlain, se réjouit tout particulièrement de l’implication de Télé-Québec dans le projet. «La chaîne Télé-Québec a toujours joué un rôle majeur dans le maillage entre la culture et l’éducation. Par les émissions et plateformes qui y ont été développées depuis sa création, cette institution a toujours exercé un leadership pédagogique et a toujours su concevoir des projets qui permettent de transmettre des connaissances aux tout-petits», souligne la vice-présidente.

«La réforme Barrette, un échec sur toute la ligne», soutient Claire Montour, présidente de la FSQ-CSQ


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«Aujourd’hui, le bilan de tous ces chambardements est sans équivoque. Les améliorations promises par Gaétan Barrette pour rendre notre système public plus efficace et accessible ne sont pas là, bien au contraire. Quant au personnel, ses souffrances au travail ont augmenté considérablement. La réforme Barrette est un échec sur toute la ligne.» La présidente de la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ), Claire Montour, a profité de l’ouverture mercredi du congrès de son organisation syndicale à Québec pour faire le bilan de Gaétan Barrette à titre de ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec. Un portrait plutôt sombre dressé par la leader syndicale qui a parlé de Gaétan Barrette comme étant certainement «l’un des pires ministres de la Santé que le Québec ait connus».

Le Québec a mal à sa gauche, soutient Benoît Coutu


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Dans une lettre au Devoir, le chargé de cours au Département de sociologie Benoît Coutu commente la division de la gauche au Québec et sa représentation dans les médias et conclut que «face à ce vaudeville aux fâcheuses conséquences, plusieurs se demandent bien à propos pourquoi les masses semblent préférer voter pour des partis de « droite ». Désolant!»

Yolande Brunelle se porte à la défense de l’implantation de la maternelle 4 ans


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En 2009, j’étais directrice d’école et avec l’équipe, nous avons implanté la première maternelle 4 ans à temps plein dans un milieu défavorisé (TPMD) de Montréal. Inspiré par ce projet-pilote, le projet de loi no 23 a été adopté par l’Assemblée nationale en juin 2013, en stipulant qu’il fallait implanter des maternelles 4 ans TPMD en ciblant les enfants de 4 ans les plus vulnérables. Le but ultime était d’offrir un service de qualité à ces tout-petits qui ne fréquentaient pas les CPE pour réduire l’écart de développement entre les enfants. Or, les fonctionnaires du ministère de l’Éducation n’ont pas tenu compte des différentes activités proposées par les chercheuses de l’UQAM.

Louise Champoux-Paillé est une des quatre leaders de la campagne de financement de l’UQAM


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Sous le thème «100 millions d’idées», l’UQAM a lancé le 17 janvier la plus importante campagne de financement de son histoire. À la veille de son 50e anniversaire, l’Université s’est donné un objectif audacieux de 100 millions de dollars, échelonné sur les cinq prochaines années. Déjà, près de 35 millions de dollars ont été recueillis. «L’UQAM joue un rôle significatif dans la vie de chacune et de chacun d’entre nous, un rôle qui dépasse même la formation universitaire, qui s’étend au-delà du périmètre du campus et atteint une dimension nationale et internationale», a mentionné la chargée de cours Louise Champoux-Paillé, une des quatre coprésidentes et coprésidents qui assureront le leadership de la campagne, peut-on lire sur Actualités UQAM.

Négociation dans l’impasse : Second débrayage pour les profs de l’UQO


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Les membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO–CSN) ont débrayé une seconde fois jeudi matin, entre 8 h 30 et 11 h 30, sur les deux principaux campus de l’UQO. «La séance de conciliation du lundi 22 janvier n’a pas permis de surmonter l’impasse dans laquelle les négociations se trouvent depuis le 7 décembre 2017. Notre comité de négociation avait invité le recteur à être présent à cette séance afin de boucler cette négociation qui traîne depuis près de trois ans, mais ce dernier ne s’est tout simplement pas présenté», de préciser Louise Briand, présidente du SPUQO.

Les sages-femmes talonnent le ministre Barrette pour négocier


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La négociation entre le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et le Regroupement Les sages-femmes du Québec (RSFQ) s’étire depuis 2015. Une trentaine de sages-femmes se sont rendues mercredi devant les trois bureaux du ministre situés à Montréal, à Québec et en Montérégie pour faire pression afin qu’il envoie les mandats nécessaires et que la négociation sur le cœur des enjeux puisse enfin débuter. Lors de la prochaine rencontre de négociation fixée au début février, les sages-femmes attendent du ministre qu’il présente du contenu concret qui saura répondre à leurs attentes. Rappelons que le ministre lui-même a affirmé être en accord avec les demandes des sages-femmes, qui visent en grande partie à bien desservir la population.