Semaine des maisons des jeunes
La 19e semaine des maisons des jeunes bat son plein jusqu’au 16 octobre. Des dizaines d’activités sont au programme.
La 19e semaine des maisons des jeunes bat son plein jusqu’au 16 octobre. Des dizaines d’activités sont au programme.
Le Groupe des organisations opposées à l’assujettissement de tous les OSBL à la loi sur le lobbyisme a été ravi d’entendre le Commissaire et les membres de la Commission des institutions reconnaître que l’assimilation des OSBL à loi n’est plus une priorité. Le Commissaire au lobbyisme du Québec présentait fin septembre son rapport déposé en juin. «Le Commissaire et l’ensemble des membres de la Commission ont répété que les efforts doivent être mis ailleurs, notamment à l’amélioration du registre, à l’ajout de ressources pour le Commissaire, à une révision de son rôle et à une meilleure application de la loi», de dire Fimba Tankoano, directeur général de la Fédération des centres d’action bénévole du Québec.
La semaine mondiale des enseignantes et enseignants aux États-Unis a vu des milliers de personnes enseignantes, d’étudiantes, d’étudiants, de parents et de membres de la communauté rassemblés dans une grande marche aux écoles le 6 octobre pour réclamer les investissements nécessaires qui permettront de garantir que chaque enfant en Amérique soit scolarisé dans une école publique de qualité.
Les enseignantes et enseignants du monde entier sont mis à l’honneur.
Les chercheurs des établissements d’enseignement supérieur, le corps professoral, les administrateurs universitaires et les fonctionnaires accueillent avec enthousiasme le rétablissement de l’enquête du Système d’information sur le personnel d’enseignement dans les universités et les collèges (SPEUC), annoncé par la ministre des Sciences Kirsty Duncan ce mois-ci à l’Université Western. L’absence d’enquêtes nationales sur le personnel enseignant engendre des lacunes importantes en matière de données au Canada, explique un chercheur.
La parité hommes-femmes au chapitre des effectifs dans les universités canadiennes a été atteinte vers la fin des années 1980. Depuis, les femmes ont surpassé en nombre les hommes dans les programmes de baccalauréat et de maîtrise, et comptent pour la moitié des étudiants au doctorat. Les femmes représentent également la moitié des chargés de cours et plus de 42 pour cent des professeurs adjoints, selon un rapport de 2012 publié par le Conseil des académies canadiennes. Un peu plus haut dans la hiérarchie, les chiffres prennent cependant une tournure différente, seuls 36 pour cent des professeurs agrégés et 22 pour cent des professeurs permanents sont des femmes, souligne l’étude.
L’apprentissage actif et centré sur les étudiants gagne en popularité et métamorphose les locaux d’enseignement. Au pavillon Dr. Alvin Woods de l’Université Wilfrid Laurier se trouve un local que tout le monde surnomme la «salle verte». On y retrouve des murs vert vif, des chaises à roulettes et des tables rondes mobiles, chacune équipée d’un ordinateur portable dont les images peuvent être projetées sur un ou plusieurs des écrans de la pièce. Des tableaux blancs sont disposés entre les écrans sur chacun des quatre murs. La tribune est en quelque sorte à l’avant de la salle, bien que son emplacement semble peu important, puisque quelques étudiants seulement y font face.
Réagissant à l’étape de l’étude détaillée en commission parlementaire du projet de loi 87 sur la divulgation d’actes répréhensibles, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) déplore que le secteur privé et celui des municipalités n’y soient pas assujettis, afin de permettre que tous les lanceurs d’alerte puissent dénoncer des actes répréhensibles sans avoir à subir de représailles. «Le premier ministre Couillard a promis que son gouvernement serait « le gouvernement le plus transparent de l’histoire du Québec, a réagi le secrétaire général de la CSN, Jean Lortie. La moindre des choses serait donc qu’il agisse en conséquence et qu’il élargisse le champ d’application du projet de loi.»
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) applaudit la décision de la Colombie-Britannique de signer l’entente fédérale-provinciale sur la bonification du Régime de pensions du Canada (RPC), alors que le gouvernement Couillard refuse toujours de bonifier son propre régime. «Le geste de la Colombie-Britannique est historique et cela nous donne l’occasion de rappeler au gouvernement du Québec qu’il ne serait pas acceptable que les Québécois et Québécoises aient moins que les autres citoyens du pays au moment de prendre leur retraite», déclare le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
Alors que les travaux du Comité parlementaire sur la réforme électorale s’arrêtaient à Montréal cette semaine, le Secrétaire général du SCFP-Québec, Benoît Bouchard, y a présenté la position du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Les travaux de ce comité visent à enrayer les anomalies qui subsistent dans le mode de scrutin actuel; le système uninominal à un tour. La position du SCFP est claire. Le plus grand syndicat au Canada préconise le système de proportionnelle mixte. Le système actuel comporte des lacunes maintes fois décriées par le SCFP.
Le 5 octobre est la Journée mondiale des enseignants. Cette année, le thème souligne la nécessité de soutenir et de motiver les enseignantes et enseignants en leur donnant des conditions de travail favorisant un enseignement de qualité. Pour la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), la situation s’est beaucoup détériorée avec les politiques d’austérité des dernières années. Il est grand temps pour le gouvernement du Québec d’assurer aux enseignantes et enseignants des conditions qui soient à la mesure du rôle qu’ils jouent dans la société.
Le milieu des affaires montréalais veut accroître la proportion de citoyens détenant une formation universitaire et mieux arrimer cette formation aux besoins futurs du marché du travail. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) et Montréal International ont dévoilé mercredi une étude qui démontre, d’une part, l’apport économique majeur des universités et, d’autre part, le retard de la région de Montréal en cette matière.
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Le Syndicat des professeurs de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) tiendra un référendum en octobre sur le renouvellement du mandat du recteur, Martin Gauthier. La proposition a été adoptée à l’unanimité en assemblée générale extraordinaire. Quatre autres syndicats, dont celui des chargés de cours, vont également participer à la consultation. En poste depuis avril 2012, le mandat de cinq ans du recteur se termine bientôt. M. Gauthier a demandé qu’il soit renouvelé. Des professeurs s’opposent à ce renouvellement puisqu’ils estiment que le problème de gouvernance de l’UQAC vient du recteur lui-même.
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Le gouvernement conservateur du Manitoba a laissé entendre, mardi, qu’il augmentera les droits de scolarité dans les universités, mais, selon le ministre de l’Éducation, cela pourrait être partiellement compensé par des bourses d’études et aides financières. «En ce moment-ci, nous sommes au troisième rang des provinces les moins chères [quant aux droits de scolarité]. Cela représente un vrai défi pour nos établissements d’enseignement postsecondaires», a souligné Ian Wishart, ministre de l’Éducation et de la Formation.
Lire la suite du texte de Radio-Canada.
Réunis en assemblée générale dimanche soir, les travailleurs de Demix à Longueuil et Lasalle ont accepté dans une proportion de 77% l’entente de principe intervenue entre l’employeur et le comité de négociation syndical dans la nuit de vendredi à samedi. Cette décision de l’assemblée générale met fin à la menace de grève qui pesait sur les deux installations et qui devait débuter le 3 octobre. La nouvelle convention collective d’une durée de 3 ans prévoit des augmentations salariales annuelles de 2,5%. En plus des augmentations salariales, les salariés obtiennent le régime d’assurance collective en vigueur pour les cadres.
Réunis en assemblée générale à La Tuque, les syndiqué-es CSN de la scierie de Rivière-aux-Rats ont accepté dans une proportion de 92% l’entente de principe conclue mardi entre le comité de négociation et l’employeur.
C’est en compagnie de sa famille et de plusieurs personnalités des milieux syndical et politique qui ont côtoyé Yvon Charbonneau que la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et M Éditeur ont souligné le lancement officiel de son autobiographie : Cartes sur table. Avant de nous quitter subitement en avril dernier, Yvon Charbonneau venait tout juste de terminer l’écriture de son livre. D’une grande rigueur intellectuelle, cet homme de convictions relate plusieurs pans connus et méconnus de son parcours dans le monde syndical et politique. Il a contribué à l’histoire et à notre mémoire collective.
De passage jeudi en commission parlementaire sur le projet de loi 53 sur l’actualisation de la Loi sur les décrets de convention collective, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont présenté près d’une dizaine de recommandations visant à préserver le consensus sur la question, dégagé au sein d’un sous-comité du Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre (CCTM). Les deux centrales syndicales considèrent notamment que le projet de loi confère trop de pouvoir au ministre du Travail qui pourrait passer outre l’obligation de consensus entre les parties.
Voici un extrait du communiqué envoyé mercredi à la communauté par le recteur Robert Proulx. «Dans les suites du communiqué diffusé la semaine dernière au sujet du Rapport sur la décentralisation organisationnelle et budgétaire à l’UQAM, nous avons le plaisir de vous informer qu’un site wiki, visant à animer la consultation en lien avec ce rapport, est maintenant en ligne. Lorsque vous soumettez une contribution […] nous vous demandons de bien vouloir indiquer votre nom, votre statut (professeure, professeur, étudiante, étudiant, personnel de soutien, etc.) ainsi que l’unité académique ou administrative à laquelle vous appartenez.»
Etc. veut-il dire enseignant très chargé (de travail), ou enseignant ayant trop de charges (de cours au goût de la direction), ou «je ne sais pas comment écrire chargée et chargé de cours» ou «je m’en fous de l’avis des personnes chargées de cours»?
Complètement dépassé par un nombre sans précédent d’enquêtes portant sur le travail de policiers, le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) se tourne vers… le Service de police de la Ville de Montréal. Une apparence de conflit d’intérêts que cherchait justement à enrayer Québec en créant l’organisme. Depuis le 27 juin, jour du début des activités du BEI, la police n’enquête plus sur la police. Du moins pas jusqu’à mardi, jour où la directrice générale du Bureau, Madeleine Giauque, s’est vue forcée d’appeler le SPVM en renfort. En l’espace de 24 heures, son équipe de 22 enquêteurs venait d’être chargée de trois dossiers, à Rouyn-Noranda, Chisasibi et L’Île-Perrot, où des opérations policières ont mené à la mort de deux individus, en plus d’en blesser un troisième.
Parmi les Québécois de 16 à 65 ans qui détiennent un diplôme universitaire, 27% ont des difficultés en lecture et peuvent même être considérés comme analphabètes fonctionnels. Cette statistique peut s’expliquer par le fait qu’il est possible de «désapprendre» à bien lire au fil des ans, si on ne pratique pas régulièrement, explique Paul Bélanger, professeur à l’UQAM et ex-président du Conseil international de l’éducation aux adultes. 63% des diplômés de niveau secondaire sont considérés analphabètes fonctionnels comparativement à 40% des diplômés de niveau collégial. Les analphabètes fonctionnels sont capables de lire, mais ils ont de la difficulté à comprendre toutes les informations tirées de textes plus complexes.
Lors de la rencontre du 3 octobre, notre Comité de négociation a présenté la réponse des membres aux offres globales (et partielles) : un refus unanime. La partie patronale a confirmé ses reculs sur l’assurance voyage et sur les environnements numériques d’apprentissage (pas question de les conventionner) et sur la période de probation. Elle a aussi confirmé son refus de conventionner l’indemnité de départ à la retraite et le perfectionnement intermédiaire. Elle a présenté sa proposition de lettre d’entente pour un projet pilote sur les exigences de qualification pour l’enseignement (EQE). Le projet serait facultaire (en Science politique et Droit), tripartite (parité profs et personnes chargées de cours (PCC) et le doyen de la faculté), le comité se pencherait sur le contenu des EQE, mais non sur leur attribution, il serait consultatif auprès de l’Assemblée départementale.
Après les hôpitaux et les écoles, Québec constate que la vétusté est aussi un problème criant dans le parc immobilier des universités. C’est ce qui ressort de la première analyse panquébécoise menée par le gouvernement et les universités. Plus de 40% des bâtiments du réseau obtiennent la note «D» ou «E». Ce qui, selon le gouvernement, signifie un niveau «élevé» ou «très élevé» de dégradation. La note globale du réseau immobilier universitaire est moins bonne que dans le réseau hospitalier, selon ce qu’a rapporté Radio-Canada au printemps dernier.
La fondation du syndicat du Frites Alors! sur la rue Rachel à Montréal suscite à l’occasion de vives réactions. Je trouve la suivante troublante: elles et ils ont juste à se trouver un autre emploi si elles et ils ne sont pas contents. Je réponds habituellement qu’il faut repenser notre économie. Dans une société plutôt riche comme la nôtre, on ne peut se permettre d’être complaisant à l’égard du fait que 733 700 salarié·e·s occupent des emplois à bas salaire qui ne leur permettent pas de subvenir à leurs besoins, ce qu’on appelle des salaires non viables. Si l’État ne s’occupe pas de la question, il est tout à fait légitime que les travailleurs et travailleuses prennent les choses en main.
L’Institut du Nouveau Monde organise un Forum citoyen de Montréal – Commission sur l’éducation à la petite enfance le jeudi 17 novembre de 18h30 à 21h30. Le lieu est à confirmer. La politique familiale du Québec, nommée Les enfants au cœur de nos choix, aura 20 ans en 2017. Dans la foulée de cet anniversaire, il est temps de dresser un bilan sur l’éducation à la petite enfance au Québec et d’établir une vision collective pour son avenir. Le Forum citoyen est une activité de discussion qui s’adresse à tous les citoyens intéressés à contribuer au débat. Animé sous la forme de conversations de café, ce forum est une occasion d’échanges et de dialogue entre les participants, dans une ambiance conviviale et sur la base de questions de consultation.
La question du revenu minimum garanti (RMG) fait un retour dans l’actualité politique récente. Lors de la nomination de l’actuel ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, le premier ministre invitait celui-ci à «se pencher sur l’amélioration de nos outils de soutien du revenu dans la direction de l’instauration d’un revenu minimum garanti». Dans le but d’améliorer notre connaissance sur le sujet, des organismes communautaires pour le développement de la main-d’œuvre organise une rencontre d’information et de discussion ouverte à tous sur le revenu minimum garanti à la Maison du développement durable, 50 rue Sainte-Catherine, à Montréal le mardi 18 octobre de 13h30 à 16h30, en compagnie de Sylvie Morel, économiste et professeure au Département des relations industrielles de l’Université Laval, Josée Lamoureux, économiste à la CSN, et Alexandre Chabot-Bertrand, chercheur et conférencier.