Menacé par des injonctions, des mises en demeure et plusieurs autres formes d’intimidation antisyndicales, le droit de grève dans les universités, comme ailleurs, est de plus en plus bafoué. Contraintes par des compressions budgétaires qu’elles exécutent avec zèle – et encouragées par des gouvernements abusant d’injonctions, de lois spéciales ou de décrets des conditions de travail – les administrations universitaires n’hésitent plus à faire intervenir les policiers ou les juges pour régler des conflits de travail, au mépris du droit d’association, comprenant la liberté de négocier collectivement et de faire la grève.
Lire la suite de la chronique 76 du comité école et société de la FNEEQ.