Une banque de données pour revaloriser les publications scientifiques francophones
Le français s’amenuise comme peau de chagrin dans la littérature scientifique. L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) s’attaque à cette problématique en apportant son soutien aux universités francophones et en mettant sur pied une banque de données dédiée aux publications francophones. Dans la littérature scientifique, l’usage du français est désormais très minoritaire. Il a presque totalement disparu dans les publications de sciences dures et médicales, qui sont à plus de 90% en anglais. En sciences humaines et sociales, il demeure plus présent, probablement parce que « l’analyse des phénomènes humains et sociaux d’un pays se discute généralement dans la langue nationale », fait valoir Vincent Larivière, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante, tout en précisant néanmoins que le milieu universitaire et les organismes subventionnaires poussent à publier en anglais même dans ces disciplines.