L’argent ou la maternité, le difficile choix des chercheuses universitaires


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Plus de femmes que d’hommes obtiennent un diplôme universitaire de premier cycle au Québec. Mais de vieilles inégalités entre les sexes subsistent dans les postes de recherche — le sommet de la pyramide universitaire —, indiquent des données obtenues par Le Devoir. Les professeures des 15 plus grandes universités de recherche du Canada dirigent une fraction des prestigieuses chaires de recherche, recueillent 57% du financement obtenu par les chercheurs masculins et signent 27% des articles publiés dans des revues savantes. Leurs travaux sont de qualité égale ou supérieure à ceux des hommes, mais «des inégalités entre les sexes persistent, notamment dans le financement, malgré les bonnes intentions», dit Vincent Larivière, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal (UdeM).