La liberté universitaire n’est pas absolue


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La liberté universitaire, la tolérance et le discours civil sont menacés par deux grandes forces idéologiquement opposées. D’un côté la gauche (une minorité selon moi), qui veut museler ceux qu’elle considère comme les ennemis de l’égalité, cette valeur phare de l’enseignement supérieur. L’an dernier, par exemple, l’Université de Californie à Berkeley a dû annuler la conférence des conservateurs Milo Yiannopoulos et Ann Coulter en raison de menaces de violence. De l’autre côté du spectre se dressent les partisans d’extrême droite, qui au nom de cette même liberté d’expression s’opposent à toute forme de contrôle du droit de parole. Selon eux, les discours racistes et sexistes devraient être tolérés, et toute tentative visant à les réprimer relève d’une rectitude politique poussée à l’extrême.

McGill et Potter : le symptôme du déclin des universités


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Au cours des derniers jours, chroniqueurs et autres commentateurs de l’air du temps se sont dépêchés de commenter la dernière actualité: le scandale provoqué par le texte d’Andrew Potter paru dans Maclean’s. La plupart ont pontifié sur la notion de «liberté universitaire» et de «liberté de parole», mais peu semblent avoir perçu que cette affaire est peut-être le symptôme d’une maladie plus grave qui commence à envahir les universités. Il faut rappeler en effet que ces institutions sont censées être des lieux de haut savoir et de recherche, et non pas des officines pour commentateurs inspirés par l’actualité fluctuante. On s’attend donc à ce que les têtes dirigeantes d’instituts de recherche soient bien des chercheurs et non des commentateurs.

Trimestre d’hiver : le SCCUQ apporte des précisions et dénonce l’UQAM


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Devant la contradiction des informations qui sont diffusées par la direction de l’UQAM, nous souhaitons établir certains faits. Les personnes chargées de cours ont l’obligation de se présenter à leur cours selon l’horaire prévu. Selon la déclaration du vice-recteur à la vie académique diffusée le 9 avril, les ententes d’évaluation peuvent être rouvertes, et ceci dans les conditions précisées par madame Demers, la Vice-rectrice aux études et à la vie académique (instructions jointes à la déclaration du vice-recteur). Cette directive indique que le trimestre d’hiver ne sera pas prolongé, que le calendrier universitaire du trimestre d’hiver 2015 est maintenu et que les heures supplémentaires ne seront pas rémunérées.