Loi 62 : des universités et cégeps semblent réticents
Des universités et cégeps montréalais semblent réticents à appliquer les dispositions de la loi 62, qui interdit aux étudiants de porter un voile qui couvre leur visage en classe. La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a tenté de clarifier les imprécisions de la loi, mardi. En classe, les étudiants devront avoir le visage découvert, étant donné qu’une communication est requise entre l’étudiant et son enseignant pour faciliter les apprentissages, a-t-elle expliqué. Mais les établissements scolaires ne semblent pas tout à fait à l’aise avec cette directive. Selon Jean-Marie Lafortune, président de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université, le fait de forcer les professeurs à jouer le rôle de la police et à expulser des étudiantes qui couvriraient leur visage violerait leur liberté académique.