Les relations avec les autres syndicats et les associations étudiantes de l’UQAM

Les relations avec les autres syndicats de l’UQAM ainsi qu’avec les associations étudiantes se sont intensifiées en ces temps de pandémie que la direction de l’UQAM voudrait bien transformer en état d’exception permanent. L’inter-inter (instance regroupant syndicats et associations étudiantes de l’UQAM) s’est réunie de manière très rapprochée, avant même la rentrée, pour avancer des dossiers où nous avons des intérêts communs, comme la préservation de la qualité de l’enseignement et des conditions de travail acceptables par la réduction de la taille des groupes cours. Comme mentionné dans cette infolettre dans le compte-rendu de la manifestation du 16 septembre, la solidarité du SPUQ, du SEUQAM et des étudiant-e-s de l’UQAM a été très appréciée lors de notre manifestation et a sans aucun doute contribué à son succès.

Les profs craignent des «amphithéâtres en ligne»

Des professeurs craignent que les universités profitent de la pandémie pour faire des économies en offrant des cours à distance bondés d’étudiants. Inquiets de la mise en place de véritables « amphithéâtres en ligne », les syndicats réclament une limite à la taille des groupes.

Ricardo Peñafiel, chargé de cours et professeur associé au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), déplore la croissance sans limites des cours à distance dans le contexte de la pandémie. Il est convaincu que les universités, dont l’UQAM, cherchent à remplir des « amphithéâtres virtuels » pour faire des économies.

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40 étudiantes et étudiants par classe virtuelle, c’est un maximum à ne pas dépasser!

Une taille des groupes-cours réduite et plafonnée

L’UQAM | Université du Québec à Montréal doit adapter son offre de cours pour des classes virtuelles à échelle humaine. L’interaction avec les étudiantes et étudiants devient inexistante avec des amphithéâtres en ligne. Compenser la perte de proximité sera réaliste seulement en donnant la latitude aux chargées et chargés de cours de consacrer davantage de temps en encadrement individualisé. Les demandes d’encadrement individualisé hors de la salle de classe s’accroissent avec la distance, mais nous n’aurons pas suffisamment d’heures à y consacrer. Dans ces conditions, comment espérer que nos étudiantes et étudiants continuent à privilégier l’UQAM?

Le projet de loi omnibus de la CAQ critiqué par deux grandes centrales syndicales

La relance économique ne doit pas se faire au détriment des écosystèmes et de la diversité biologique, selon une centaine d’organismes environnementaux, de syndicats et d’universitaires. Plusieurs de ces groupes, dont Équiterre, la Fondation David Suzuki et le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE), doivent témoigner en commission parlementaire mardi, lors de la deuxième journée d’audiences sur le projet de loi omnibus du gouvernement Legault.

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Pour suivre les plus récentes informations de la CSN et de la FNEEQ sur la pandémie du coronavirus

Pour suivre les plus récentes informations de notre centrale syndicale et de notre fédération sur la pandémie du coronavirus:

Confédération des syndicats nationaux (CSN) : https://www.csn.qc.ca/coronavirus/

Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) : https://fneeq.qc.ca/fr/covid-19/

Solidarité avec le SEUQAM!

Un grand rassemblement est convoqué pour le 11 mars prochain, de 12h15 à 13h, au Pavillon J.A.-De-Sève (DS), en appui au SEUQAM (Syndicat des employées et employés de l’UQAM) qui cherche à signer sa nouvelle convention collective «sans compromis» par rapport à ce qui a été négocié cet automne après 11 jours de grève. En plus de syndicats de l’externe (SCFP, FTQ), l’ensemble des syndicats de l’UQAM (SPPEUQAM, SPUQ, SÉTUE) seront là pour soutenir nos camarades. Olivier Aubry, président du SPPEUQAM, prendra la parole pour exprimer notre soutien.

La négociation difficile des syndicats de l’Université McGill

Nous vous invitons à visualiser la vidéo dans laquelle les présidences des syndicats de McGill témoignent de l’attitude de l’université aux tables de négociation. En toute solidarité avec nos collègues du SCCIM/MCLIU et de AÉÉDEM/AGSEM, deux syndicats membres du regroupement université de la FNEEQ-CSN.

Solidarité avec le SEUQAM

Le SEUQAM (Syndicat des employées et employés de l’UQAM) a tenu des activités de mobilisation cette semaine, en appui à leur comité de négociations qui a dû se rendre au Tribunal administratif du travail pour dénouer l’impasse avec la partie patronale, en présence d’un conciliateur. Comme nous l’avons fait pendant leurs négociations cet automne, nous nous solidarisons avec nos collègues qui, en plus de nous soutenir dans nos activités académiques, sont un exemple de détermination, d’unité et de mobilisation.

Importante recherche sur la recherche et la création

C’est notre cas et c’est aussi le cas d’autres syndicats de chargé.e.s de cours affiliés à la FNEEQ-CSN : nous sommes ou serons prochainement en négociations pour le renouvellement de nos conventions collectives. La recherche et la création constituent un des aspects fondamentaux de notre pressant – et incessant – appel à une pleine reconnaissance de notre riche contribution à la vie de l’institution universitaire.

Pour illustrer nos revendications d’exemples bien réels et établir des demandes qui correspondent à nos besoins, la FNEEQ a mandaté notre collègue Nicolas Harvey, vice-président aux communications du SCCC-UQO, afin qu’il rassemble des témoignages et analyse la situation, notre situation.

À suivre de très près

Sur le site de la FNEEQ, la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénoncent un appel de propositions lancé par le siège social de l’Université du Québec (UQ). Intitulé « Offre de formation réseau visant le développement de compétences professionnelles en recherche chez les étudiants de cycles supérieurs », l’appel invite les enseignant.e.s à « développer des nouvelles formations à distance qui faciliteront l’insertion des étudiants sur le marché du travail. » Pour Richard Bousquet, vice-président, regroupement université à la FNEEQ-CSN, la transparence n’est pas au rendez-vous : « Alors qu’aucun syndicat n’a été consulté pour élaborer ces nouvelles formations à distance, comment se fait-il qu’un de ces cours soit déjà offert et que deux autres soient déjà en élaboration? 

À ne pas manquer! « 50 ans de grève? Militantisme et syndicalisme à l’UQAM »

Comme vous le savez, l’UQAM célèbre cette année son 50e anniversaire. Parmi la foule d’activités qui marquent cet événement d’intérêt national : une série de discussions des plus intéressantes intitulée L’UQAM, 50 ans plus tard : bilan critique. Organisée par l’Inter-Inter, une table de concertation de solidarité syndicale qui rassemble le SPUQ, le SEUQAM, le SÉTUE, de nombreuses associations étudiantes et, bien sûr, le SPPEUQAM, la série en est à son troisième volet ce jeudi 13 février de 12 h 30 à 17 h à la Salle des boiseries du pavillon Judith-Jasmin (J-2850).

« 50 ans de grève? Militantisme et syndicalisme à l’UQAM » creusera avec sans doute beaucoup de passion cinq décennies de militantisme et d’action syndicale dans notre institution.

Avis de la FNEEQ pour la rémunération de la formation sur les violences à caractère sexuel

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), dont notre syndicat est membre, conseille à ses syndicats locaux qui regroupent des enseignant.e.s contractuel.le.s, de déposer un grief pour la rémunération des heures effectuées lors de la formation en ligne sur le harcèlement sexuel, si l’employeur n’a pas fait d’offre satisfaisante à ce sujet. Sur la base des avis de la Commission des normes du travail, la FNEEQ propose une rémunération de trois heures. Cette formation doit obligatoirement être suivie par tous les enseignants en études supérieures, en vertu de la loi 151 du gouvernement du Québec.

Les coopératives peuvent-elles remplacer le capitalisme?


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Le libéralisme économique ne convainc plus. Cette vieille idée selon laquelle il faut laisser le « marché », les entreprises et quelques poignées de capitalistes décider « librement » comment produire et distribuer les ressources sur cette planète n’a plus la cote. Que ce soit sous l’angle des inégalités de revenus et de patrimoine ou désormais sous celui de la crise climatique, les populations ont largement perdu confiance envers les institutions publiques et privées pour leur incapacité à agir en fonction du bien commun. Une partie de l’intelligentsia l’a bien compris et a ressenti l’urgence de redorer le blason du capitalisme, notamment en favorisant la « responsabilité sociale des entreprises ».

Les syndicats canadiens exhortent les électeurs à rejeter le programme de coupures des Conservateurs


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Après la publication d’une plateforme électorale comportant plus de 50 milliards de dollars de compressions, les syndicats canadiens exhortent les Canadiens à rejeter le programme régressif d’Andrew Scheer le 21 octobre.

«À maintes reprises, les conservateurs ont fait preuve d’hostilité envers les travailleurs canadiens. Aujourd’hui, Andrew Scheer redouble cette hostilité et cherche un mandat de réduction », a déclaré le président du Congrès du travail du Canada (CTC), Hassan Yussuff. «Avec une plateforme chargée de coupes dans les services, il est clair que Andrew Scheer représente une menace équivalente pour les Canadiens que celle qu’était Stephen Harper.»

Pour lire le reste de cet article de Canadian Labour dans sa version originale en anglais, cliquez ici.

Promesses électorales et chômage


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Durant la campagne électorale, le Mouvement anti-chômage de Montréal (MAC) répertorie par parti les annonces et promesses des partis fédéraux en lien avec l’assurance-chômage. Cette documentation est effectuée pour les partis enregistrés à Élections Canada qui ont pris des positions ou des engagements sur l’assurance-chômage.

Vous pouvez lire cet promesses et annonces par parti en cliquant ici.

« La peur de la discrimination au travail est la première cause de non-syndicalisation »


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Pour la première fois, un rapport d’organisations publiques met en évidence que des millions de salariés sont sanctionnés quand ils exercent une liberté inscrite dans la Constitution, expliquent dans une tribune au « Monde » trois militants de la CGT.

Selon l’enquête sur les discriminations dans l’emploi du Défenseur des droits et de l’Organisation internationale du travail (OIT), la discrimination syndicale par les employeurs est un phénomène massif et répandu. 42 % des actifs estiment que s’ils exercent la liberté de se syndiquer, ils prennent un risque pour leur emploi, leurs conditions de travail, leur rémunération et leur déroulement de carrière.

Assurance-emploi – Les femmes n’ont pas leur juste part


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En Belgique, en France, en Allemagne, en Irlande, en Norvège et aux Pays-Bas, le fait d’avoir reçu des prestations de maternité ou pour les soins d’un jeune enfant ou d’un proche ne disqualifie pas une personne pour les prestations de chômage. Au contraire, ce genre de prestation est compté comme un revenu de travail afin de déterminer l’admissibilité, le montant et la durée des prestations de chômage.

Malheureusement, , ce n’est pas le cas au Canada où la Loi sur l’assurance-emploi limite à 50 le nombre de semaines de prestations que peut recevoir une personne si elle reçoit à la fois des prestations régulières de chômage et des prestations spéciales.

Les syndicats de Pennsylvanie mettent fin aux mandats d’adhésion


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Certains des syndicats les plus puissants de Pennsylvanie ont levé un obstacle majeur pour les travailleurs qui souhaitent démissionner de leur syndicat suite à une série de recours collectifs.

Les syndicats de Pennsylvanie utilisent depuis longtemps les dispositions relatives au maintien de l’adhésion (MMP) dans les conventions collectives pour percevoir les cotisations des employés du gouvernement. Les travailleurs n’avaient qu’un délai de deux semaines pour démissionner des rangs du syndicat s’ils souhaitaient couper les liens. En réponse, plusieurs travailleurs du secteur public ont intenté une action en justice, arguant que ces dispositions constituaient une atteinte inconstitutionnelle à leur liberté d’expression. Les syndicats ont accepté de suspendre MMP plutôt que de courir le risque d’une action en justice, même s’ils risquaient de perdre des dizaines de milliers de dollars en cotisations et en frais.

Statistique Canada: Le pourcentage de travailleurs canadiens gagnant le salaire minimum a doublé depuis 1998


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De nouvelles données de Statistique Canada renversent les stéréotypes de la droite sur les travailleurs au salaire minimum

Bienvenue dans la nouvelle économie.

Une nouvelle étude publiée discrètement par Statistique Canada révèle qu’entre 1998 et 2018, le pourcentage de Canadiens au salaire minimum a doublé, un travailleur sur trois au salaire minimum détenant également un diplôme d’études postsecondaires.

Les données contrastent nettement avec les discours de groupes de réflexion de droite et d’autres groupes d’entreprises opposés à l’augmentation du salaire minimum, qui prétendent faussement que la majorité des travailleurs au salaire minimum sont des adolescents travaillant dans des “Mom and pop shops”.

Grève des juristes : la loi spéciale déclarée inconstitutionnelle


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La Cour supérieure déclare inconstitutionnelle la loi spéciale adoptée par le gouvernement Couillard pour forcer le retour au travail des 1100 juristes de l’État qui étaient en grève depuis quatre mois.

Cette loi « porte atteinte à la liberté d’association garantie » par les chartes canadienne et québécoise des droits, tranche la juge Johanne Brodeur dans une décision rendue mercredi. Elle déclare également que « la loi est sans effet depuis la date de son adoption » et que « son invalidité est rétroactive ».

À la fin février 2017, la majorité parlementaire libérale avait permis de faire passer la loi présentée par le président du Conseil du trésor d’alors, Pierre Moreau (52 voix contre 38).

Recruter sans discriminer : certaines questions ne doivent pas être posées


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Les pratiques discriminatoires en embauche sont malheureusement encore très répandues au Québec, que ce soit dans les formulaires d’embauche, les entrevues ou les tests de préembauche. C’est pourquoi la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, appuyée par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, lance une campagne d’information et de sensibilisation à travers le Québec : Recruter sans discriminer. Cette campagne vise à mieux faire connaître les droits et les obligations tant des employeurs que des personnes qui se cherchent un emploi.

Lors du processus de recrutement et d’embauche, une multitude de questions sont posées par un employeur aux candidats potentiels.

Secteur public : affrontement en vue entre Legault et les syndicats


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Les surplus seront grugés en bonne partie par des engagements électoraux « qui coûtent cher ». Alors « il n’y en a plus de marges de manoeuvre », dit le premier ministre François Legault aux syndicats des secteurs public et parapublic. Le demi-million de travailleurs de l’État devra se contenter de hausses salariales limitées à l’inflation selon lui.

Il y aurait quelques exceptions, comme les enseignants en début de carrière et les préposés aux bénéficiaires.

François Legault a voulu mettre la table pour les négociations à venir avec ses employés à la fin de la réunion de son caucus à Rivière-du-Loup, vendredi, en prévision de la rentrée parlementaire la semaine prochaine.

Sépaq : des avis de grève pendant la période de chasse au gros gibier pour de meilleurs salaires


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Une menace grève plane sur la Sépaq pour pour la période du 21 au 26 septembre. La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) rapporte avoir reçu de nouveaux avis de grève, une semaine après que ses employés syndiqués eurent rejeté l’entente de principe proposée en juillet pour le renouvellement de leur convention collective. La question salariale est au coeur du litige.

Le syndicat a fait parvenir 2 avis de grève qui toucherait notamment ses 13 réserves fauniques, de même que Sépaq Anticosti, l’Auberge Port-Menier et le service de ventes et de réservations du siège social.

Environ 510 travailleurs sont visés par ces avis, précise-t-on dans un communiqué acheminé mercredi.

Surveillance anti-syndicale chez A&W


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Les géants de la restauration rapide au Canada semblent craindre que les travailleurs à faible salaire exercent leur droit de négociation collective.

Des représentants d’A&W et de McDonald’s se sont réunis avec d’autres grandes entreprises et associations industrielles au Toronto Airport Hilton plus tôt cet été pour une conférence organisée par le groupe antisyndical LabourWatch.

LabourWatch compte Restaurants Canada, qui s’appelle «la voix» de l’industrie de la restauration rapide au Canada, comme l’une de des associations membres et l’un des dirigeants de Restaurant Canada siége au conseil d’administration de LabourWatch.

Dans un enregistrement obtenu exclusivement par PressProgress, les dirigeants d’A&W Canada ont expliqué à la conférence quelques-uns des trucs qu’ils utilisent pour garder leur entreprise «sans syndicat».