Secteur public : affrontement en vue entre Legault et les syndicats


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Les surplus seront grugés en bonne partie par des engagements électoraux « qui coûtent cher ». Alors « il n’y en a plus de marges de manoeuvre », dit le premier ministre François Legault aux syndicats des secteurs public et parapublic. Le demi-million de travailleurs de l’État devra se contenter de hausses salariales limitées à l’inflation selon lui.

Il y aurait quelques exceptions, comme les enseignants en début de carrière et les préposés aux bénéficiaires.

François Legault a voulu mettre la table pour les négociations à venir avec ses employés à la fin de la réunion de son caucus à Rivière-du-Loup, vendredi, en prévision de la rentrée parlementaire la semaine prochaine.

Les coffres bien garnis du gouvernement suscitent l’envie. Et M. Legault a voulu dégonfler les attentes des centrales syndicales comme des villes, avec qui il négocie un nouveau pacte fiscal.

Grâce à une croissance économique plus forte que prévu,  les surplus du gouvernement ont atteint 4,4 milliards de dollars l’an dernier. La tendance est similaire pour cette année : la croissance prévue dans le budget est de 1,8 % mais on se retrouve déjà à 2,2 %.

Or « une bonne partie » des surplus sera épuisée raison des engagements électoraux du gouvernement, a indiqué M. Legault. La baisse de la taxe scolaire a un coût plus élevé que prévu, près d’un milliard de dollars. Et la facture des nouvelles allocations familiales promises atteint entre 700 et 800 millions.

« Je veux être très clair avec les syndicats, je veux être très clair avec les municipalités : il n’y a pas actuellement de marges de manœuvre une fois qu’on respecte nos engagements », a affirmé François Legault. Et le gouvernement tient à respecter ses promesses visant à « remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécois ». « Les surplus appartiennent aux Québécois, ils n’appartiennent pas aux groupes de pression, ils n’appartiennent pas aux syndicats », a-t-il insisté.

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