Colloque de l’Acfas : précarité vs enseignement

Un colloque intitulé  Les précaires des milieux de l’enseignement aura lieu le 10 mai, à l’Université de Montréal et en ligne, dans le cadre du 90e congrès de l’Acfas. Le programme préliminaire est disponible en ligne. On y entendra des témoignages et communications sur les conditions et conséquences de la précarité dans tout le réseau d’enseignement, du primaire à l’université. C’est une occasion d’échanger avec des collègues, de réfléchir aux actions et à la solidarité que nous pouvons déployer.

Pour y assister en personne comme en ligne, il faut s’inscrire auprès de l’Acfas. Pour nous signifier votre intention d’y assister, et pour recevoir des mises à jour et offres de la coordination du colloque, écrivez à coordination.acfas.udemontreal@gmail.com

Le film 2012/Dans le coeur, en salle le 31 mars

Reprenant le propos livré par Safia Nolin, Anne-Marie Provost, écrivait, dans l’édition du Devoir du 27 mars dernier : « Pourquoi parler de toi qui t’es suicidé? Pourquoi parler de toi qui as eu le crâne fracassé? Pourquoi parler de toi qui as perdu un œil ? Pourquoi parler de toi qui as perdu ses dents? Pourquoi parler de vos os brisés? Pourquoi parler de vos corps meurtris? Pourquoi parler de vous alors qu’elles étaient des milliers et des dizaines de milliers de personnes en révolte dans les rues? » On parle ici de « La grève étudiante de 2012, imposante, (qui) s’est imprimée dans l’histoire du Québec ».

L’éducation et l’enseignement supérieur derniers de classe

Est-ce que l’enseignement supérieur et, plus largement, l’éducation sont des priorités pour « Notre gouvernement »? Si on se fie au bulletin des ministères remis par le Conseil du trésor, avec son « Tableau de bord de la performance de l’administration publique », ces ministères soit en queue de peloton au niveau de l’efficacité. En effet, notre ministère de l’’Enseignement supérieur coule son examen avec une note globale de 47 %. Bien que l’on puisse avoir des réticences par rapport à certains critères d’évaluation, la note obtenue fait frémir et amène son lot de questions. À lire, avec cet article de Louise Leduc, de la Presse, paru le 13 mars.

Français au cégep : catastrophe annoncée à l’université

Un étudiant sur quatre échoue son premier cours de français au cégep, révèle un rapport produit pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, qui estime qu’il est « urgent d’agir » en la matière. C’est ce que nous apprend Marie-Eve Morasse, journaliste à La Presse, dans un article publié le 10 mars dernier. Deux jours plus tard, Marie-Andrée Chouinard, rédactrice en chef au Devoir, signait un éditorial intitulé « Pour améliorer le français au cégep, le temps est venu de passer à l’action »; on peut y accéder par ce lien.

Pour consulter le rapport, cosigné par Godeliva Debeurme, professeure retraitée de l’Université de Sherbrooke, Marie-Claude Boivin, professeure titulaire à l’Université de Montréal, et Lison Chabot, directrice des études retraitée du cégep de Beauce-Appalaches, on se dirige de ce côté.

Commentaires injurieux en évaluation de l’enseignement

L’évaluation des enseignements faite de façon anonyme par la « clientèle » étudiante universitaire est parfois, et trop souvent, un lieu de défoulement déversant des commentaires injurieux envers les enseignantes et enseignants. Récemment, les médias nous informaient d’une partie de ce sombre chapitre à l’Université du Québec à Rimouski, pour les chargées, chargés de cours de cette institution. Quelques commentaires : «Incompétent, trou de cul.» «Bro what the fuck, mon chien explique mieux.»  Ouf…À lire, dans l’édition du Journal de Québec du 22 février dernier, sous la plume de Daphnée Dion-Viens et aussi dans ce communiqué paru cette semaine sur le site Internet de la CSN sous le titre « L’UQAR doit protéger ses chargé-es de cours des propos orduriers ».

6 millions d’excuses pour les arrestations massives

2012, ça vous dit quelque chose? Oui, c’est la grève étudiante, soutenue par une grande partie de la population, mais odieusement réprimée par la police montréalise. Et bien, la Ville de Montréal vient de régler 16 actions collectives suite à des événements d’arrestations et de détention abusives lors la grève étudiante de 2012. « Dans chacun des dossiers, les demandeurs alléguaient que les forces policières de la Ville de Montréal avaient porté atteinte aux droits fondamentaux des manifestants et leur avaient causé des dommages », a résumé le juge Martin Sheehan, de la Cour supérieure, dans sa décision rendue la semaine dernière. » C’est ce que nous apprend le journaliste Philippe Teisceira-Lessard dans un article publié dans La Presse, le 28 février, que l’on peut lire de ce côté.

Les Inuits, un peuple oublié

Vincent Brousseau-Pouliot, dans un éditorial de la Presse, paru le 13 février, nous rappelle que « La moitié des Inuits du Nunavik vivent dans un logement surpeuplé. Deux classes d’enfants de 13 ans n’ont pas eu de professeur de septembre à janvier. Les Inuits courent des risques 40 fois plus élevés de mourir d’un trauma. Parce que les Inuits vivent dans le Nord, on oublie malheureusement leurs enjeux sociaux et la piètre qualité des services publics qu’on leur offre. On ne devrait pas. » Les Inuits, un peuple oublié.

Lithium et territoire autochtone

Journaliste à l’environnement à La Presse canadienne, Stéphane Blais, dans des articles parus récemment, pose la question de la pertinence de la recherche et de l’exploitation du lithium, l’essence fondamentale de la batterie électrique, une exploitation qui se ferait en territoire autochtone. Être écoresponsable avec sa voiture électrique ou hybride pour limiter le GES aux dépens de la qualité de vie des autochtones? Hum… bonne question! On peut lire deux articles de Stéphane Blais à ce sujet, dans La Presse du 5 février et Le Devoir du 7 février.

La mine Whabouchi sera située à 30 km du village de Nemaska.

L’écriture inclusive

« Deux étudiantes de l’UQAM se disent « choquées » par les corrections qu’elles ont reçues de leurs travaux. Dans un cours de science politique, on leur a intimé de cesser l’usage de l’écriture inclusive sous prétexte que celle-ci serait proscrite. Elles exhortent l’Université à envoyer une directive à tous les professeurs pour l’autoriser. » C’est ce que nous apprend le journaliste Thomas Gerbet, sur la page Internet de Radio-Canada, diffusée le 23 janvier 2023.

On peut en apprendre davantage sur l’écriture inclusive sur la page de l’émission radiophonique, « Bien entendu », alors animée par Stéphan Bureau, et diffusée le 23 juin 2021. L’animateur y interview alors une linguiste, Monique Cormier et l’autrice, Marie-Andrée Lamontagne.

L’Acfas et la précarité en enseignement

Un colloque intitulé Les précaires des milieux de l’enseignement aura lieu le 10 mai 2023, dans le cadre du 90e congrès de l’Acfas. Les membres du SPPEUQAM peuvent proposer une communication ou participer à une table ronde. On envoie sa proposition d’ici le 21 février prochain. Pour plus d’informations, on « lit la suite ».

Colloque 449 du 90e congrès de l’AcfasQuand: le 10 mai 2023Où: bimodal, à l’Université de MontréalQuestions, propositions: coordination.acfas.udemontreal@gmail.com

La précarité du travail dans les institutions du savoir, habituellement invisible, semble être plus présente que jamais.

Pauvres jeunes

Nos écoles médiocres, tel est le titre de la chronique de Patrick Lagacé parue dans La Presse +, du 25 janvier 2023. Ces écoles où trop souvent on n’apprend plus à écrire ni à réfléchir, du primaire au secondaire… Une partie des jeunes qui fréquentent le secondaire vont par la suite au niveau collégial et se retrouvent parfois aussi à l’université, à la recherche d’un diplôme, où nous leurs enseignons. La qualité déficiente de notre système d’éducation met à mal l’ensemble de notre société alors que les gouvernements qui se succèdent ne font rien, ou si peu, pour résoudre ce problème qui gangrène le Québec.

La tournée du Québec pour l’éducation

Vous avez peut-être entendu parler, ou lu un article, au sujet de la très belle initiative de personnes qui ont à cœur la qualité de l’éducation au Québec. On a ainsi entrepris de faire une tournée dans plusieurs villes et de voir avec la population comment on peut redonner un nouveau souffle à l’éducation. Des articles sont parus dans La Presse, les 9 et 10 janvier, sous la plume de Marie-Ève Morasse et dans Le Devoir, toujours le 11 janvier, ici signé par Marie-Ève Provost qui écrit : « Estimant que du côté des pouvoirs politiques, ça ne bouge pas et que les problèmes du réseau de l’éducation ne se règlent pas, un collectif tiendra à compter de mars prochain des forums ouverts à tous dans 18 villes du Québec afin d’engager un dialogue social. ».

L’université interdite aux étudiantes afghanes

À plus de 10 000 kilomètres de Montréal, à Kaboul, en Afghanistan, les étudiantes afghanes ne peuvent plus aller à l’université. Pour de l’information sur cette infâmie, on lit l’article signé Estelle Emonet et Qubad Wali de l’Agence France-Presse paru dans le Devoir du 20 décembre. On peut également lire l’article paru dans La Presse, écrit par Aysha Safi, aussi de l’Agence France-Presse, publié ce matin 21 décembre où on apprend que des gardes armées interdisent aux étudiantes d’accéder à leur université. Insérer photo AfghaneUn reportage radio de la journaliste Anick Béraud a été diffusé ce 21 décembre à 11 h 45, à Ici première sur cette délicate situation qui existe depuis le retour au pouvoir des talibans; on peut écouter les propos de la journaliste et de l’animateur Alec Castonguay de l’émission Midi Info par ici.

Deux textes pertinents sur l’éducation sortis des archives récentes du v-p info

Cela fait un bon moment que je garde deux textes sur mon bureau en me disant que je devrais les partager dans les nouvelles du SPPEUQAM. Je conserve beaucoup de textes et d’articles comme ça, depuis plusieurs années. Quand j’étais dans la vingtaine, un de mes frères a commencé à m’appeler Paulu Gazette.

Vous trouverez donc ici un très bon texte de Michel Lacroix, professeur à l’UQAM, ex-président du SPUQ, qui a été publié dans Le Devoir, le 23 septembre dernier, le jour de la Grande marche pour la justice climatique en pleine campagne électorale québécoise, et qui s’intitule « Et si on parlait un peu des universités ».

Portrait de la situation de la profession en enseignement

Un intéressant dossier sur l’enseignement est paru dans le magazine l’Itinéraire du 14 octobre dernier. Cela faisait bien longtemps que j’en avais acheté un et je suis bien tombé. Dans ce dossier, rédigé par Yseult Picard, on peut trouver une très bonne entrevue avec Guy Rocher qui a, entre autres, « contribué, comme acteur, mais aussi comme observateur, aux grands débats du Québec moderne : laïcité de l’État, formation des écoles secondaires publiques, création des cégeps, fondation de l’UQAM, introduction de la loi 101 ».

Billet sur la Palestine écrasée et oubliée

Les chargées et chargés de cours du Québec, et d’ailleurs dans le monde, subissent souvent de la discrimination et font face à des institutions qui les considèrent comme des sous-profs. C’est parfois vraiment très frustrant de vivre si peu de reconnaissance dans notre milieu de travail. Dans nos instances syndicales, on entend parfois même le mot « apartheid » pour désigner cette situation, un mot lourd de sens qui, pour moi, et sans doute pour vous également, est à un autre niveau et fait jaillir des images de l’Afrique du Sud et de la Palestine.

Notre nouvelle ministre

Après avoir été candidate défaite pour le Parti conservateur du Canada aux élections fédérales, Pascale Déry vient d’être élue députée de Repentigny à l’Assemblée nationale et a été nommée, ce 20 octobre, ministre de l’Enseignement supérieur. Nous lui souhaitons un excellent mandat à la hauteur des besoins de la communauté universitaire. Pour lire quelques articles à son sujet, on consulte Le Journal de Québec et l’Hebdo Rive-Nord.

Baisse des inscriptions dans les universités

Selon Anne-Marie Provost du Devoir, qui signe un article paru le 14 octobre, la chute des inscriptions se poursuit dans les universités du Québec. Déjà, l’UQAM « avait connu une baisse de 8 % au premier cycle l’année dernière, ce qui avait déclenché une réflexion au sein de l’institution. Cet automne, les inscriptions au baccalauréat et au certificat ont diminué de 4,6 %. L’établissement a préféré commenter la situation par écrit plutôt que de nous accorder une entrevue. « L’UQAM étant reconnue depuis sa création pour accueillir des personnes étudiantes qui poursuivent des études à temps partiel, il est possible qu’un certain nombre d’entre elles soient retournées sur le marché du travail », souligne la porte-parole, Jenny Desrochers ».

L’UNESCO nous rend hommage

Depuis 1994, la Journée mondiale des enseignants, proclamée par l’UNESCO, est célébrée le 5 octobre pour rendre hommage aux enseignantes et enseignants du monde entier, de tous les ordres d’enseignement, ainsi qu’aux personnes qui se consacrent à la recherche en éducation.

Pour plus d’informations, on peut aller sur le site de l’UNESCO et aussi sur le site de l’Internationale de l’éducation

Écomusée du fier monde

Connaissez-vous l’Écomusée du fier monde, situé sur la rue Atateken, à Montréal? J’espère que vous avez pu déjà le visiter! Quel bel espace! Quel beau musée! Si vous ne le connaissez pas, invitation vous est faite de faire un tour sur son site Internet en attendant de pouvoir y mettre concrètement les pieds.

On peut actuellement y voir l’exposition permanente, « À cœur de jour! Grandeur et misère d’un quartier populaire », qui retrace l’histoire du centre-sud de Montréal qui fut jadis au cœur de la révolution industrielle.

Concours 2022-2023 de la Faculté des arts

« J’aurais voulu être un artiste…Pour pouvoir faire mon numéro…Pour pouvoir crier qui je suis…Pour tous les jours changer de peau…Pour avoir le monde à refaire…Pour faire du laid, pour faire du beau…Pour pouvoir dire pourquoi j’existe… »(extrait du Blues du Businessman, paroles de Luc Plamondon)

Parce que notre Faculté des arts est la plus grande en Amérique du Nord, parce que notre Faculté regorge de talents, d’artistes de renom, de chercheures et de chercheurs qui font avancer les pratiques, secouent les conventions artistiques et améliorent nos conditions de vie, invitation est faite aux membres du SPPEUQAM qui enseignent en arts à poser leur candidature au Prix d’excellence en recherche et recherche-création de la Faculté des arts.

Des fonds du gouvernement en fonction des dons dans les cégeps

Léa Carrier et Henri Ouellette-Vézina, journalistes à La Presse +, nous apprennent par un article publié ce matin qu’un « nouveau programme de Québec visant à accroître les dons faits aux fondations des cégeps suscite l’inquiétude. La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) craint qu’il ouvre la porte au financement privé du réseau collégial et engage les cégeps dans une course aux dons ». Dans la présente campagne électorale, seuls le Parti québécois et Québec solidaire se questionnent sur cette initiative gouvernementale.

De plus en plus de profs s’en vont

Décidément, cela ne va pas très bien dans le monde de l’éducation! On le voit et l’entend particulièrement ces jours-ci pour les niveaux primaire et secondaire. Cette situation catastrophique aura évidemment des répercussions sociales importantes au Québec, ce que semble ignorer le gouvernement caquiste. À ce sujet, on peut lire cet article de Marie-Ève Morasse paru dans La Presse+ du 2 septembre. On y apprend avec stupeur que dans l’île de Montréal, « les démissions d’enseignants ont connu une hausse marquée de 53 % en trois ans, et un millier d’entre eux ont quitté leur école. 

Où sont les profs?

Marco Fortier, journaliste au Devoir, signe quant à lui cet article qui paraît le 3 septembre. Il écrit : « En pleine pénurie d’enseignants, l’accès à la profession reste semé d’embûches pour les aspirants professeurs. Difficultés à faire reconnaître les diplômes étrangers, obstacles bureaucratiques pour les étudiants en éducation, suppléants condamnés à des tâches complexes et à temps partiel : des candidats à cette profession essentielle racontent leur parcours du combattant en vue de se retrouver dans une classe. »

Fête de la rentrée

On finit cette rubrique sur une note plus légère… Peut-être étiez-vous à une des fêtes de la rentrée qui avait lieu à la Place Pasteur le 6 septembre et le lendemain au Complexe des sciences? On a cherché en vain notre actuelle rectrice, mais elle n’y était pas. On a toutefois pu échanger avec plusieurs collègues, ainsi qu’avec des étudiantes, étudiants et des employées, employés de l’UQAM. Un récent article d’actualités UQAM, signé Jean-François Ducharme, en fait mention.