Le premier ministre du Québec, François Legault, a vanté à plusieurs reprises le bilan de gaz à effet de serre (GES) de la province en soulignant que les émissions par habitant sont plus faibles que celles de la moyenne canadienne. Pris individuellement, les Québécois émettent toutefois beaucoup trop de ces gaz polluants pour être cohérents avec l’objectif de limiter les dérèglements du climat. Selon le plus récent bilan des émissions de GES du Québec disponible, soit celui de 2022, les émissions moyennes s’élevaient à 9,1 tonnes par habitant. À titre de comparaison, la moyenne canadienne dépasse les 18 tonnes, tout comme celle des Américains, soit deux fois la moyenne québécoise. « De 1990 à 2022, les émissions par habitant ont diminué de 25,1 % », précise aussi le plus récent bilan québécois. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les émissions moyennes par habitant, à l’échelle planétaire, devraient cependant être réduites à 2 tonnes pour espérer parvenir à respecter l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris, soit limiter le réchauffement à + 1,5 °C, par rapport à l’ère préindustrielle. À 9,1 tonnes, les émissions par habitant du Québec sont 4,5 fois trop élevées pour respecter les objectifs climatiques mondiaux, rapporte Le Devoir.
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