Lecture de la semaine : pourquoi les MOOC ne tiennent pas leurs promesses


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L’idée de pouvoir suivre une multitude de cours depuis le simple clic d’une souris, à son rythme, dans le confort de son foyer, de pouvoir rejoindre des étudiant-e-s de partout dans le monde et d’ainsi démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur semblait pourtant séduisante…

Alors pourquoi l’avènement des cours en ligne, ou MOOC, tarde à répondre à ces promesses et est même considéré, sur certains points, comme un échec?

Flavien Bazenet, Valérie Fernandez et Thomas Houy se sont penchés sur la question pour Harvard Business Review France dans un article intéressant disponible en cliquant ici.

Bonne lecture!

Dix ans après leur création, les cours en ligne ouverts sont plus nombreux que jamais et continuent d’évoluer


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En 2008, Stephen Downes et George Siemens, professeurs à l’Université du Manitoba, ont donné un cours sur la théorie de l’apprentissage qui a été suivi en classe par environ 25 étudiants payants et en ligne par 2 300 étudiants non payants. Dave Cormier, leur collègue de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, a qualifié l’expérience de «massive open online course», ou « MOOC » (cours en ligne ouvert à tous, ou CLOT). Depuis, le CLOT a connu des hauts et des bas. Après un fort engouement (en 2012, un article du New York Times avait proclamé «l’année du CLOT»), il a disparu du paysage (en 2017, le blogue Inside Higher Ed l’a déclaré mort).

L’UQTR lance son premier cours en ligne ouvert à tous


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L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a procédé au lancement officiel de son premier cours en ligne ouvert aux masses (CLOM), lequel portera sur les finances personnelles et la fiscalité. Ce CLOM (version française de massive open online course ou MOOC) démarrera le 9 mars prochain et durera cinq semaines. Il sera ouvert gratuitement au grand public, qui pourra y avoir accès par l’intermédiaire du Web.

Lire la suite du texte de L’Écho de Trois-Rivières.

Parution d’un numéro spécial du SCCUQ@ctualités sur la formation à distance

Le SCCUQ publie un numéro spécial du SCCUQ@ctualités entièrement consacré à la formation à distance ou en ligne ou MOOC, terme employé dans le reste de l’Amérique du Nord. Nous avons décidé de faire le point sur le développement de ces cours dans l’ensemble des universités québécoises. Nous avons approché nos collègues des autres syndicats de chargées et chargés de cours et c’est ainsi que vous retrouverez dans nos pages des collaborations en provenance de presque toutes les universités du Québec. Une première dans notre histoire syndicale. Un autre texte fait le tour de la question ailleurs au Canada et aux États-Unis.

George Siemens, pionnier canadien des MOOC, croit encore en leur potentiel perturbateur


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En 2011, Sebastian Thrun, professeur réputé de l’Université Stanford et cadre chez Google, a mis en ligne son désormais célèbre cours gratuit sur l’intelligence artificielle, attirant 160 000 étudiants du monde entier et propulsant l’enseignement supérieur à l’avant-scène médiatique. Le mouvement des cours en ligne ouverts à tous (massive open online courses, ou MOOC) était né. Le New York Times s’est mis de la partie, annonçant que 2012 serait « l’année du MOOC ». Mais cette année-là, les critiques contre les MOOC ont commencé à fuser de toutes parts. George Siemens, professeur et directeur adjoint du Technology Enhanced Knowledge Research Institute de l’Université Athabasca, a lancé en 2008 ce qu’on reconnaît généralement aujourd’hui comme le premier MOOC.