Dix ans après leur création, les cours en ligne ouverts sont plus nombreux que jamais et continuent d’évoluer


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

En 2008, Stephen Downes et George Siemens, professeurs à l’Université du Manitoba, ont donné un cours sur la théorie de l’apprentissage qui a été suivi en classe par environ 25 étudiants payants et en ligne par 2 300 étudiants non payants. Dave Cormier, leur collègue de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, a qualifié l’expérience de «massive open online course», ou « MOOC » (cours en ligne ouvert à tous, ou CLOT). Depuis, le CLOT a connu des hauts et des bas. Après un fort engouement (en 2012, un article du New York Times avait proclamé «l’année du CLOT»), il a disparu du paysage (en 2017, le blogue Inside Higher Ed l’a déclaré mort).

George Siemens, pionnier canadien des MOOC, croit encore en leur potentiel perturbateur


Classé dans : Derniers communiqués SPPEUQAM, Monde social et de l’éducation | 0

En 2011, Sebastian Thrun, professeur réputé de l’Université Stanford et cadre chez Google, a mis en ligne son désormais célèbre cours gratuit sur l’intelligence artificielle, attirant 160 000 étudiants du monde entier et propulsant l’enseignement supérieur à l’avant-scène médiatique. Le mouvement des cours en ligne ouverts à tous (massive open online courses, ou MOOC) était né. Le New York Times s’est mis de la partie, annonçant que 2012 serait « l’année du MOOC ». Mais cette année-là, les critiques contre les MOOC ont commencé à fuser de toutes parts. George Siemens, professeur et directeur adjoint du Technology Enhanced Knowledge Research Institute de l’Université Athabasca, a lancé en 2008 ce qu’on reconnaît généralement aujourd’hui comme le premier MOOC.