Le modèle québécois ne se démarque pas sur le plan de «l’ascension sociale»
Le modèle québécois réussit bel et bien à réduire les inégalités, mais il ne favorise pas mieux qu’ailleurs au Canada « l’ascension sociale », c’est-à-dire les chances pour un enfant d’un milieu pauvre d’espérer atteindre un plus haut niveau de revenu. Telle est l’une des conclusions de l’étude Le Québec est-il égalitaire? qui porte sur l’égalité du revenu et la mobilité sociale et réalisée par l’Institut du Québec. Cet institut est né d’un partenariat entre HEC Montréal et le Conference Board du Canada. À la base, au Canada, le Québec est parmi les provinces qui enregistrent le plus d’inégalités de revenus, avant que le gouvernement ne les redistribue.