S’affranchir de l’impôt ou améliorer notre régime fiscal ?


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L’approche de l’été signifie pour de nombreux salarié·e·s qu’arrive aussi le salutaire temps des vacances, occasion de prendre du temps pour soi et ses proches et de recharger la batterie après d’exigeants mois de travail. Les Québécois et les Québécoises consacrent la majeure partie de leur temps à réaliser une activité dont le contenu et les finalités sont déterminés par une entreprise en échange d’un salaire qui, depuis trente ans, n’a pas suivi l’augmentation de la productivité. L’Institut Fraser prétend malgré cela que pendant une bonne partie de l’année, c’est en fait pour l’État que l’on travaille sans relâche: «Le fardeau fiscal de 2017 représente près de six mois de revenus ou la moitié de l’année, du 1er janvier au 20 juin.

Étude de l’Institut Fraser sur le salaire des fonctionnaires : un amalgame douteux et trompeur qui fausse la réalité


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Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) condamne vigoureusement les conclusions d’une «étude» de l’Institut Fraser qui affirme que les employés du secteur public gagnent un salaire de 9,1% supérieur en moyenne à celui des employés comparables du secteur privé. «L’Institut Fraser induit dangereusement le public en erreur, car il ne fait aucune distinction entre les fonctionnaires provinciaux, municipaux et fédéraux. Pourtant, ces deux derniers ont une rémunération globale de 18,7 à 41,5% supérieure à celle des fonctionnaires provinciaux», dénonce le président du SPGQ, M. Richard Perron. Le salaire des employés de l’administration publique québécoise est inférieur de 9,3% à celui de l’ensemble des autres salariés du Québec, selon les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

L’Institut Fraser et le salaire minimum


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La semaine dernière, des économistes du Fraser Institute ont publié un document sur les travailleurs et travailleuses au salaire minimum dans lequel ils affirmaient qu’une proportion importante de ces derniers et dernières restent chez leurs parents ou vivent avec un·e conjoint·e qui gagne assez pour que le ménage se retrouve au-dessus du seuil de la pauvreté. La conclusion logique du Fraser face à ces chiffres est qu’augmenter le salaire minimum n’est pas une mesure qui puisse aider de manière durable les travailleurs pauvres. Les chiffres qui choquent du Fraser soutiennent que 87,5% des salariées et salariés au salaire minimum vivent dans des ménages qui se situent au-dessus du seuil de faible revenu.

Les gadgets anti-impôt de l’Institut Fraser


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Comme il le fait chaque année, l’Institut Fraser publiait la semaine dernière son «Indice d’imposition des consommateurs canadiens» (Canadian Consumer Tax Index). Organisation promarché, l’Institut Fraser est aussi connu pour un autre gadget anti-impôt, le fameux Tax Freedom Day (la vidéo qui l’accompagnait cette année valait vraiment le détour). Il y a ces moments dans la vie où il y a tant de manières de s’objecter à une idée bébête qu’elles s’engouffrent toutes en même temps et qu’on reste un moment figé, déstabilisé par tant de simplisme. C’est la réaction que peut provoquer l’indice en question.

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Institut Fraser : étude scientifique ou commande politique?


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Belle coïncidence! En plein cœur de la négociation des conditions de travail des quelques 540 000 employées et employés des services publics québécois, l’Institut Fraser, un organisme de Colombie-Britannique, publie une étude spécifiquement sur l’écart salarial du secteur public au Québec. Qui donc aurait pu financer une telle étude? À première vue, cela importe peu. Il est légitime que les acteurs sociaux financent des travaux de recherche afin de mettre au jeu des arguments raisonnés pour défendre leurs positions. Or faudrait-il que ces dites études soient crédibles.

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Rémunération du secteur public : le Front commun déplore le peu de sérieux de l’étude de l’Institut Fraser


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Alors que les études de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) constatent, année après année, le retard de la rémunération globale des salariés de l’État québécois, le manque de rigueur de l’étude de l’Institut Fraser publiée jeudi trahit le penchant idéologique de cet organisme, estime le Front commun.

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