Les professeurs universitaires devraient limiter les voyages non essentiels aux États-Unis, prévient l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), rapporte Le Devoir. Dans un communiqué, mardi, l’ACPPU envoie un message clair à ses membres. S’il n’est pas « nécessaire » et « essentiel » de se déplacer aux États-Unis, mieux vaut ne pas prendre de risque. Elle pointe du doigt « l’évolution rapide du paysage politique » ainsi que la difficulté de certains chercheurs canadiens à traverser la frontière comme raisons d’émettre son avis. L’ACPPU croit aussi que les professeurs devraient être conscients que les agents des services frontaliers américains et canadiens peuvent exiger l’accès aux appareils électroniques des voyageurs. Les personnes qui franchissent la frontière sont d’ailleurs « de plus en plus acheminées vers des zones de précontrôle et soumises à des fouilles à la frontière pouvant compromettre la confidentialité de leurs recherches et la liberté académique », détaille l’association dans son avis pour les voyageurs à destination des États-Unis.