Portrait de la surépargne des entreprises au Québec et au Canada


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Les dernières années ont été marquées par la croissance vertigineuse de l’épargne des grandes entreprises non financières au Québec et au Canada. Évaluées à 604 G$ en 2013, les liquidités que les entreprises canadiennes ont accumulées représentent actuellement 32% du produit intérieur brut (PIB) du Canada, soit 21% de plus qu’aux États-Unis. On qualifie de «surépargne» une accumulation démesurée d’actifs liquides par les grandes entreprises sans qu’il soit possible de leur attribuer une fonction économique positive. Dans cette note socio-économique, l’IRIS présente un portrait détaillé de ce phénomène de surépargne au Canada et au Québec. Nous pouvons conclure que la politique, depuis les années 1990, qui prône qu’il faut abaisser les impôts des grandes entreprises pour leur accorder une marge de manœuvre et ainsi les inciter à investir n’a plus aucune valeur à l’aune de la présente recherche.

La FTQ demande un impôt minimum pour les grandes entreprises


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Dans son mémoire à la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise qui sera présenté le 28 octobre, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) propose d’établir un impôt minimum sur le revenu des grandes entreprises qui, malheureusement dans le contexte très difficile des finances publiques actuelles, parviennent trop souvent à éviter le paiement d’impôts.

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