Le surplus budgétaire du Québec atteint 2,5 milliards et non 250 millions


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Ce n’est pas un surplus de 250 millions, mais d’environ 2,5 milliards — 10 fois plus élevé que prévu dans le plus récent budget — que le gouvernement Couillard a dégagé au cours de l’année financière qui s’est terminée à la fin mars. Mais bien qu’il y ait 2,25 milliards de plus que prévu — après le versement de 2 milliards au Fonds des générations — dans les coffres de l’État, les contribuables ne doivent pas pour autant se mettre à rêver à des baisses d’impôt à court terme. L’argent sera plutôt dirigé vers la réserve de stabilisation pour les imprévus, où il y a déjà 2,4 milliards, affirme le ministre des Finances, Carlos Leitão.

Budget Leitão : un accroissement des dépenses qui ne répare pas les dégâts de l’austérité


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Pour la CSN, le bilan du gouvernement Couillard, depuis son élection, confirme que le véritable objectif du gouvernement n’est pas l’atteinte de l’équilibre budgétaire, puisqu’il a engrangé des surplus de 6 milliards de dollars (avant le versement au Fonds des générations) à partir de l’année 2015-2016, alors qu’il continuait d’appliquer des mesures d’austérité. «C’est la population et les salarié-es de l’État qui ont assumé les effets du sous-financement et des coupes budgétaires qui permettent aujourd’hui une hausse des dépenses qui demeurent, pour nous, insuffisantes», a poursuivi le président de la CSN.

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FTQ : Un budget à saveur préélectorale qui s’inscrit encore dans une logique d’austérité.

Le fatalisme des privilégiés


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Tout indique que le budget qui sera déposé à Québec le 28 mars prochain en sera un de récompenses. Le 15 mars, on apprenait que des baisses d’impôt de l’ordre de 100 à 500 millions de dollars devraient être consenties aux contribuables, tandis qu’en octobre, le ministre des Finances Carlos Leitão avait annoncé dans le cadre de la mise à jour économique des investissements de 2,2 milliards pour les trois prochaines années, dont 510 millions seront dédiés l’an prochain à la santé, à l’éducation et au développement des régions. Au moment de partager la nouvelle, le gouvernement de Philippe Couillard avait aussi versé 1,4 milliard de dollars dans le Fonds des générations pour 2015-2016, et prévoyait y ajouter un montant de 2 milliards pour l’année qui se terminera le 31 mars prochain.

Donner aux riches


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La saison budgétaire commence en force cette année. Non seulement Québec enregistrera pour une deuxième année de suite d’importants surplus (bon d’accord, l’an passé ces surplus ont été effacés en raison de l’augmentation des versements au Fonds des générations, mais il n’en demeure pas moins que la marge de manœuvre tant espérée par le gouvernement Couillard est au rendez-vous depuis un certain temps déjà), mais des baisses d’impôts semblent être à l’ordre du jour du gouvernement. Plusieurs s’en réjouiront, le mythe voulant que les Québécois·e·s soient les humains les plus imposés de l’univers connu a définitivement la peau dure. Que la majorité des contribuables soient de fait moins imposés qu’ailleurs en Amérique du Nord ne change rien à l’affaire: proposer une baisse d’impôt est un peu l’équivalent de promettre le retour des belles années du club de hockey Canadiens.

Des surplus réalisés en sabrant dans les services publics : le gouvernement Couillard a trompé la population


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«Le gouvernement Couillard a trompé la population du Québec en imposant des mesures d’austérité alors qu’il engrangeait des surplus budgétaires, a réagi le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jacques Létourneau. C’est honteux !» Dans sa mise à jour économique, le ministre Leitão a annoncé des surplus de plus de 3,7 milliards de dollars – avant le versement au Fonds des générations d’un montant de 1,5 milliard de dollars –, pour l’année dernière (2015-2016), pendant que son gouvernement continuait à démanteler l’État et à saccager les services publics et les programmes sociaux. «La démonstration est maintenant faite que son objectif n’était absolument pas d’atteindre l’équilibre budgétaire, mais de revoir fondamentalement le rôle de l’État québécois, comme nous l’avons dénoncé à de multiples reprises», a mentionné le président de la CSN.

Priorité aux créanciers


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On ne peut reprocher sa constance au gouvernement. Depuis la dernière élection, les choses ont été mises au clair: les dépenses sociales de l’État doivent être sévèrement amputées afin de «reconquérir notre marge de manoeuvre». La logique est simple, si Québec veut pouvoir dépenser à l’avenir, il faut couper aujourd’hui. Cependant, ce n’est pas toutes les dépenses qui ont droit à cette austérité. D’un côté il y a les dépenses de programmes qui ne peuvent compter que sur de maigres augmentations qui, ces dernières années, ne couvraient même pas l’inflation et la croissance démographique. De l’autre, il y a le Fonds des générations dont les versements sont généreusement revus à la hausse.

Fonds des générations : s’endetter pour des peanuts


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La semaine dernière, le ministre des Finances était très fier d’annoncer le retour du Québec au déficit zéro. Pour l’occasion, il s’est bien gardé de faire la liste des compressions, des diminutions de service et des coupures d’emploi qui furent nécessaires à l’atteinte du Saint Graal budgétaire. Aussi, jamais il n’a été question de l’absurdité qu’a pu être de verser, année après année, des sommes importantes dans le Fonds des générations pendant que les finances de l’État étaient dans le rouge.

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