Projet de loi 173 sur le revenu de base : le ministre Blais doit abolir le purgatoire


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Alors que débute l’étude détaillée du projet de loi 173, le Collectif pour un Québec sans pauvreté et sept organisations syndicales pressent le ministre François Blais de bonifier son projet de revenu de base, notamment en s’engageant à abolir le délai de carence de 66 mois qui est tout simplement arbitraire et inutile. «Nous continuons de croire que le projet de loi 173 peut représenter une avancée pour les quelque 84 000 personnes avec des contraintes sévères à l’emploi qui disposeront enfin, dans plusieurs années, d’assez d’argent pour couvrir leurs besoins de base, rappelle Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté.

Lutte à la pauvreté et revenu minimum garanti : mise en garde au gouvernement québécois


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Le troisième Plan d’action gouvernemental en matière de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale est attendu cet automne et le gouvernement a laissé entendre qu’un projet de revenu minimum garanti pourrait en faire partie. Aujourd’hui, le Collectif pour un Québec sans pauvreté, accompagné des représentantes et représentants de cinq organisations, a dévoilé une déclaration de principes sur le revenu minimum garanti (RMG) qui se veut une mise en garde au gouvernement. Car malheureusement, rien ne garantit que son éventuel projet de RMG sera un outil de progrès social. Rappelons que les ministres Carlos Leitão et François Blais, à la demande du premier ministre, ont mis sur pied un comité d’experts sur le RMG à l’été 2016.

François Blais et ses réformes de l’aide sociale : l’art de sous-estimer les impacts sur les personnes


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Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, a visiblement tendance à sous-estimer l’impact de ses réformes de l’aide sociale sur les personnes assistées sociales. «Soit le ministre manipule volontairement les chiffres pour mieux faire passer la pilule, soit il fait preuve d’incompétence», fulmine Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Les statistiques publiées par La Presse le 3 mai nous révèlent que le gouvernement a systématiquement sous-évalué, à une exception près, le nombre de personnes assistées sociales qui allaient être touchées par les mesures mises en place par la réforme de 2015, comme la limitation de la durée des séjours à l’extérieur du Québec, la coupe de la prestation d’aide sociale pour les personnes en centre de désintoxication ou la prise en compte de la valeur de la maison pour établir le montant de la prestation.

Lutte à la pauvreté : le gouvernement doit cesser de fuir ses responsabilités


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Le gouvernement est en train de faire la preuve que, malgré tous ses beaux discours, la lutte à la pauvreté est la dernière de ses priorités. Le Collectif pour un Québec sans pauvreté profite du début de l’étude des crédits budgétaires pour dénoncer les injustifiables retards dans deux dossiers majeurs. Il est temps pour le gouvernement d’assumer ses responsabilités et de donner l’heure juste à la population en ce qui concerne le prochain plan de lutte à la pauvreté et la réforme de l’aide sociale.

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Vers un troisième plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale : le Québec mérite mieux que la politique du moins pire


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La semaine dernière, le ministre François Blais reconnaissait à juste titre l’échec des deux premiers plans de lutte à la pauvreté. Ceux-ci n’ont pas permis au Québec d’atteindre l’objectif de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, qui est de faire du Québec l’une des nations industrialisées comptant le moins de personnes en situation de pauvreté. «Après cela, le ministre Blais a beau jeu de promettre que le prochain plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale sera meilleur que les précédents», lance le porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, M. Serge Petitclerc. «Il n’a pas placé la barre bien haut.

La soupe au caillou : augmentation du salaire minimum, encore des pinottes!


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L’annonce de la hausse du salaire minimum de 50 cents a amèrement déçu les partenaires de la campagne 5-10-15. Malgré les pressions populaires, le gouvernement a pris une fois de plus le parti des associations patronales et a clairement tourné le dos à la proposition d’augmenter le salaire minimum à 15$ l’heure. Aussi dans cette édition de La soupe au caillou du Collectif pour un Québec sans pauvreté: mise à jour sur la tournée du Collectif «S’organiser contre la pauvreté: un bon plan!»

Conférences du colloque 2016 de la CSD : sécurisation des trajectoires de vie, salaire minimum, assurance-emploi et conciliation famille-travail-études


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Voici l’enregistrement intégral de conférences présentées les 18 et 19 novembre au colloque 2016 de la CSD, Bâtir l’avenir tout le monde ensemble. Professeure au Département de relations industrielles de l’Université Laval, Sylvie Morel y présentait l’état de ses recherches sur l’approche préventive de la sécurisation des trajectoires professionnelles. L’organisatrice politique et porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Virginie Larivière, y présente des chiffres catastrophiques sur la condition des salariés au salaire minimum, puis déboulonne, en s’appuyant sur un grand nombre d’études, les mythes entourant la hausse du salaire minimum à 15$ de l’heure. La conseillère syndicale et coordonnatrice de la région de Montréal, Renée Rodrigue, a expliqué les changements relatifs au programme de l’assurance-emploi intervenus depuis la prise de pouvoir du gouvernement de Justin Trudeau.

Mise à jour économique : l’austérité, seul horizon possible ?


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La semaine dernière, le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão, a annoncé en grande pompe un surplus budgétaire de 2,2 milliards $ pour l’exercice financier 2015-2016. Il a aussi annoncé l’injection de quelques centaines de millions $ en santé et en éducation, de même que des réinvestissements dans le développement économique régional et les infrastructures. Force est d’admettre que les sommes réinvesties représentent des miettes par rapport aux coupes draconiennes des deux dernières années.

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Campagne 5-10-15 : la coalition rencontre la ministre du Travail


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La coalition 5-10-15 qui mène une campagne pour relever le salaire minimum à 15$ l’heure est sortie satisfaite de la rencontre qu’elle a eue avec la ministre du Travail Dominique Vien, lundi. Les porte-parole ont profité de cette occasion pour rappeler les conditions difficiles dans lesquelles œuvrent près d’un million de travailleuses et de travailleurs qui peinent à vivre décemment. Mélanie Gauvin du Front de défense des non-syndiqué-es, Virginie Larivière du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Louise Chabot, présidente de la CSQ, Jacques Létourneau, président de la CSN, et François Vaudreuil, président de la CSD, ont expliqué à la ministre les trois revendications de la Campagne 5-10-15 : • Le droit d’obtenir son horaire de travail 5 jours à l’avance • Le droit de disposer de 10 jours de congés payés par année pour la maladie ou les responsabilités familiales • Le droit de gagner un salaire minimum à 15$ l’heure.

Lancement de la campagne 5-10-15 : une série d’actions pour un travail décent


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À l’occasion de la Journée mondiale d’action pour le travail décent, c’est sous le thème «Il nous faut plus que ça» que les membres de la campagne 5-10-15 ont procédé au lancement de dix journées d’action, le 7 octobre, à la Maison du développement durable, à Montréal. La campagne 5-10-15 est menée par le Front de défense des non-syndiquéEs, le Collectif pour un Québec sans pauvreté, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Centrale des syndicats démocratiques (CSD). Les trois revendications sur lesquelles la campagne repose sont • Le droit d’obtenir son horaire de travail 5 jours à l’avance • Le droit de disposer de 10 jours de congés payés par année pour la maladie ou les responsabilités familiales • Le droit de gagner un salaire minimum de 15$ l’heure.

S’organiser contre la pauvreté : un bon plan!


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Le gouvernement est présentement en train d’élaborer le troisième Plan d’action gouvernemental en matière de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale. Et il le fait après avoir refusé de tenir une commission parlementaire itinérante avec consultation générale. La pauvreté et l’exclusion sociale sont pourtant des enjeux importants, qui méritent qu’on prenne le temps d’en parler ensemble et d’en débattre. C’est pourquoi le Collectif pour un Québec sans pauvreté part en tournée à travers le Québec : il souhaite rencontrer ses groupes membres et tout le monde qui a envie de «s’organiser contre la pauvreté».

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Entente pour éviter l’adoption du projet de loi 70 sous le bâillon : le ministre Blais aurait tort de pavoiser


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Malgré l’entente récente entre le gouvernement du Québec et les partis d’opposition autour du projet de loi 70, le Collectif pour un Québec sans pauvreté refuse de baisser les bras. Il dénonce la lâcheté du gouvernement et son mépris pour la démocratie. Et il continuera de dénoncer le projet de loi tant que son aspect le plus odieux ne sera pas abandonné : les sanctions financières qui condamneront des centaines, voire des milliers de personnes à vivre avec une prestation mensuelle d’aide sociale d’à peine 399$ par mois.

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Adoption du projet de loi 70 sous le bâillon : pourquoi Philippe Couillard en est-il rendu là?


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Le Collectif pour un Québec sans pauvreté est outré que le premier ministre Philippe Couillard menace de faire adopter le projet de loi 70 sous le bâillon. Rien ne justifie l’utilisation d’une mesure parlementaire aussi draconienne, d’autant plus que les modifications proposées à la loi d’aide sociale pourraient précipiter la dégradation des conditions de vie des personnes les plus vulnérables parmi les plus pauvres. Le premier ministre se plaint de l’attitude des partis d’opposition pour justifier l’éventuel recours au bâillon pour faire adopter le projet de loi 70. Le Collectif croit plutôt que la résistance des partis d’opposition est le reflet de l’opposition des organisations qui travaillent sur le terrain avec les personnes assistées sociales, des quelque 300 professeurs universitaires qui se sont prononcés le printemps dernier, d’institutions comme la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et de plusieurs chroniqueurs influents.

Soirée Relations : le revenu minimum garanti, une mesure de lutte contre la pauvreté ?


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Le Centre justice et foi vous invite à une soirée portant sur le revenu minimum garanti le 28 septembre, de 19h à 21h30, à la Maison Bellarmin (25, Jarry Ouest, Montréal). Les conférencières et conférenciers invités sont Marie-Pierre Boucher, professeure au Département de relations industrielles à l’UQO, Eve-Lyne Couturier, chercheure à l’IRIS, et Serge Petitclerc, analyste politique et porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Le gouvernement du Québec semble vouloir mettre en œuvre un revenu minimum garanti, mais cette mesure servira-t-elle vraiment à lutter contre la pauvreté? Il convient de clarifier certaines zones d’ombre : • Quelles différences y a-t-il entre revenu de base universel et revenu minimum garanti?

La CSQ joint sa voix à celle de la campagne 5-10-15 pour l’augmentation du salaire minimum


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Les déléguées et délégués de la Centrale syndicale, réunis en Conseil général à Val-d’Or, ont décidé de se lancer aux côtés des groupes sociaux et de défense des personnes non syndiquées en réclamant une hausse substantielle du salaire minimum. «Que la CSQ revendique la hausse du salaire minimum à 15$ et qu’elle s’engage à en faire la promotion activement, notamment dans le cadre de la campagne du Front de défense des non-syndiquéEs et du Collectif pour un Québec sans pauvreté.» La résolution a été adoptée à l’unanimité par la Centrale.

Lire le Coup d’œil économique de la CSQ.

Sébastien Proulx fait la leçon au professeur François Blais


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Les ministres Sébastien Proulx et François Blais préconisent une approche diamétralement opposée à l’égard des jeunes. D’un côté, M. Proulx joue la carte de la tolérance et de l’ouverture envers les jeunes qui quitteraient l’école avant 18 ans. De l’autre, M. Blais maintient la ligne dure avec les jeunes qui refuseraient de participer au programme Objectif emploi prévu dans le projet de loi 70. Le Collectif pour un Québec sans pauvreté croit que le premier devrait impérativement expliquer quelques faits au deuxième. «Nous ne comprenons pas l’approche différente que fait valoir le gouvernement dans ces deux dossiers pourtant semblables. Faut-il comprendre que, pour le gouvernement, il y aurait de bons jeunes et de mauvais jeunes?»

François Blais veut couper la prestation de base des personnes assistées sociales : une décision indigne de sa fonction de ministre


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Une personne seule à l’aide sociale touche un revenu de 726$ par mois, ce qui lui permet à peine de couvrir la moitié des besoins de base reconnus. Comment alors le ministre François Blais peut-il envisager de couper 224$ à ce montant? «Cette décision du ministre d’appauvrir les personnes les plus pauvres de la société est carrément indigne de sa fonction», dénonce le porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Serge Petitclerc.

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Pourquoi le ministre tient-il autant à pénaliser les personnes assistées sociales?

Budgets du Québec et du Canada 2016-2017 : qu’en est-il de la lutte à la pauvreté?


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La fiscalité est un instrument important pour lutter contre la pauvreté et les inégalités. C’est la raison pour laquelle le Collectif pour un Québec sans pauvreté s’est toujours intéressé aux questions de nature budgétaire. L’arrivée d’un nouveau gouvernement à Ottawa et la possibilité de surplus budgétaires au Québec ont suscité beaucoup d’espoirs cette année. La fin des politiques d’austérité aurait-elle sonné?

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Lutter contre la pauvreté au temps des préjugés : lettre au premier ministre.

Lutter contre la pauvreté au temps des préjugés


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Monsieur le premier ministre,

N’y aurait-il pas, au sein de votre gouvernement, des ministres qui chaussent des souliers dont la pointure est trop grande pour eux? On pense évidemment tout de suite à la ministre de la Condition féminine, qui dit ne pas être féministe, mais aussi au ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, qui n’hésite pas à recourir à des préjugés envers les personnes assistées sociales pour justifier son controversé projet de loi 70.

Lire la suite de la lettre du Collectif pour un Québec sans pauvreté.

Le retour des obligations pour les personnes assistées sociales : retour vers le passé


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Le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ) et le Collectif pour un Québec sans pauvreté s’insurgent contre le projet de loi 70 déposé le 10 novembre par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad. Sa proposition, visant à pousser vers l’emploi les personnes qui font une première demande d’aide sociale au moyen de pénalités financières, s’attaque à la mauvaise cible. Les principaux obstacles à l’emploi pour les personnes assistées sociales, c’est un revenu trop bas et des mesures de soutien insuffisantes ou inadéquates.

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CCMM : Quand l’austérité s’attaque aux plus démunis.