Charte de l’Université de Montréal : malgré des reculs, le droit d’association des professeures et professeurs est préservé


Classé dans : Monde syndical | 0

La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) s’est mobilisée fortement contre le projet de loi loi modifiant la Charte de l’Université de Montréal au cours de la dernière année, parce que celui-ci contient des dispositions portant atteinte à la participation des membres du corps professoral aux décisions qui président à l’orientation et au développement de l’Université de Montréal, en plus de consacrer une gestion hiérarchique de l’institution en faisant en sorte que les doyennes et doyens soient assujettis au recteur plutôt que de relever de leurs assemblées délibérantes. La FQPPU estimait aussi que le projet de loi avait pour effet de neutraliser une clause de la convention collective des professeures et professeurs portant sur la discipline, sans que cela ait été négocié au préalable avec le Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal (SGPUM), bafouant ainsi leur droit d’association.

Feu vert de principe à la nouvelle charte de l’UdeM


Classé dans : Monde social et de l’éducation | 0

Il a fallu plus d’un an de débats enflammés. Mais l’adoption de la nouvelle charte de l’Université de Montréal (UdeM), qui dépoussière la gouvernance de l’établissement pour la première fois depuis 50 ans, n’est plus qu’une formalité. Une commission parlementaire a recommandé jeudi l’adoption du projet de loi 234, qui revoit notamment le régime disciplinaire de l’UdeM et fait davantage de place aux diplômés, aux étudiants et aux chargés de cours dans la gouvernance de l’établissement. La loi retire aussi à l’archevêque de Montréal le privilège de nommer deux administrateurs de l’Université — relique de la dernière version de la charte, qui date des années 1960.

Il faut moderniser la charte de l’Université de Montréal


Classé dans : Monde syndical | 0

L’Université de Montréal, souhaitant moderniser la charte dont découle son fonctionnement, a sollicité le dépôt à l’Assemblée nationale du projet de loi privé 234, lequel sera étudié mercredi en commission parlementaire. La controverse que soulève toujours cette démarche laisse malheureusement dans l’ombre plusieurs questions. Bien qu’on doive reprocher à la direction de l’Université d’avoir tenté de mener sa démarche tambour battant (ce contre quoi la communauté universitaire s’est élevée avec succès), sa volonté de moderniser sa charte répond à une nécessité certaine. Non seulement la dernière mise à jour de la charte date de 1967, mais plusieurs groupes de la communauté universitaire réclament depuis longtemps sa modification, à commencer par nous, les chargées et chargés de cours de l’Université, qui voulons jouir de droits politiques qui correspondent à notre rôle.

Irlande : un syndicat lance une charte afin de lutter contre la précarisation de l’enseignement


Classé dans : Monde syndical | 0

L’Irish Federation of University Teachers (IFUT) vient de lancer une charte relative aux travailleuses et travailleurs occasionnels de l’Université de Cork, proposant un code de bonnes pratiques à l’intention de ses membres, afin de les inciter à soutenir et à défendre les travailleuses et travailleurs occasionnels et précaires de l’université. En lançant des actions dans ce sens, les membres de l’IFUT s’assurent de ne pas soutenir de quelconques pratiques d’exploitation, et de ne pas y participer de quelque façon que ce soit, a insisté Mike Jennings, Secrétaire général de l’IFUT.

Lire la suite.

FNEEQ : Une vision de l’éducation qui prône le dialogue plutôt que l’interdiction


Classé dans : Derniers communiqués SPPEUQAM, Monde syndical | 0

La position de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, qui représente plus de 33 000 membres touchés par l’application éventuelle de la Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État ainsi que d’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodement, repose sur une vision de l’éducation qui prône le dialogue plutôt que l’interdiction. Une société moderne et progressiste à laquelle nous aspirons se doit de miser sur le professionnalisme de ses employés. La FNEEQ, par la présentation de son avis dans le cadre de la consultation publique sur le projet de loi no 60, souhaite inscrire sa voix dans le débat sur la charte en demandant au gouvernement du Québec de modifier l’article 5 du projet de loi.