Centres jeunesse du Québec : des délais de traitement de signalement inacceptables, faut-il s’étonner des fugues par la suite?


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Les syndicats des centres jeunesse affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) et à la Fédération des professionnèles (FP-CSN) dénoncent les délais de traitement de signalement inacceptables dans ces centres et demandent un réinvestissement immédiat de la part du gouvernement ainsi que la fin des restructurations organisationnelles actuelles. «Si l’on regarde les moyennes de 2014-2015 recueillies auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux, les délais de traitement ne sont pas conformes aux exigences ministérielles dans aucune région du Québec. En Estrie, par exemple, il faut attendre plus de 57 jours entre le traitement d’un signalement et l’évaluation-orientation (c’est-à-dire, le premier contact entre l’intervenant du centre jeunesse et l’enfant ou la famille), alors que cela ne devrait pas dépasser huit jours.

Centres jeunesse du Québec : il faut agir pour les jeunes vulnérables


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Les révélations des derniers jours concernant le Centre jeunesse de Laval démontrent qu’il est urgent d’investir, mais la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) estime qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé et que le problème est beaucoup plus large. Les compressions budgétaires de plus de 50 millions de dollars au cours des quatre dernières années et l’application du projet de loi 10, qui modifie l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux, sont en grande partie responsables des difficultés que traversent les centres jeunesse du Québec. Toute cette conjoncture rend le travail des intervenantes et des intervenants de plus en plus difficile.

Quel avenir pour les centres jeunesse?


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Dans un contexte de compressions budgétaires, d’abolition des agences de la santé et des services sociaux (Loi 10) et de négociation ardue de nouvelles conventions collectives, la mission et la qualité des services des centres jeunesse du Québec sont de plus en plus compromises. «À la suite de l’adoption de la Loi 10 au début de l’année, les centres jeunesse se retrouvent désormais noyés dans de nouvelles mégastructures qui relèvent davantage du milieu médical que du milieu social», dénonce la vice-présidente de la Fédération des professionnèles (FP-CSN), Nancy Corriveau. Dans une nouvelle vidéo, dévoilée en cette Journée mondiale de l’enfance, les travailleuses et les travailleurs des centres jeunesse font état d’un système déjà à bout de souffle.