Entre vous et moi


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Quelque 120 travailleuses et travailleurs de distribution Multi-Marques de Laval, qui produit les pains Pom, Bon Matin et Villaggio, ont été mis sauvagement en lock-out, le 1er avril à 0h01, sans autres formalités. Pour le Syndicat des travailleurs et travailleuses de distribution Multi-Marques-Laval, la Fédération du commerce (FC-CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN), cette mise en lock-out de Canada Bread et de la propriétaire mexicaine Grupo Bimbo est totalement injustifiée, les négociations se déroulant relativement bien jusqu’à la toute dernière minute précédant le lock-out. Mais il faut aussi savoir qu’il s’agit l’un des pires employeurs au Canada: depuis 2002, l’entreprise bloque de façon intentionnelle le versement des rentes à ses employé-es retraité-es dont quelques-uns sont même décédés, soutient la CSN.

CSN-Construction : signez la pétition pour l’ajout de clauses sur les briseurs de grève et la rétroactivité à la loi R-20


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L’Alliance syndicale demande au gouvernement d’inclure des dispositions contre les briseurs de grève et le droit pour les syndicats de négocier des augmentations de salaire rétroactives dans les conventions collectives. Ces demandes se basent sur ce qui existe déjà dans la loi qui régit les relations de travail pour les autres syndiqués au Québec, le Code du travail. Les syndicats de la construction estiment qu’il est injuste que les travailleuses et les travailleurs de la construction ne soient pas traités de la même manière que les autres syndiqués québécois.

Signer la pétition.

Briseurs de grève à l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis : le TAT donne raison au syndicat sur toute la ligne


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Dans une décision remise aux parties le 20 mars, le Tribunal administratif du travail (TAT) a donné raison sur toute la ligne au Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD). Dans une requête déposée le 8 mars, le syndicat reprochait à l’employeur d’avoir eu recours aux services de briseurs de grève dans le cadre du conflit qui dure depuis plus de trois mois. «Nous avons rassemblé des preuves concrètes qui documentaient la présence et le travail de personnes qui contrevenaient au Code du travail. Dès le 8 mars, l’employeur a reconnu le recours illégal à trois cadres engagés après le dépôt de l’avis de négociation, de souligner Yvon Therrien, président du STTHGPD.

Grève à l’Université Laval : la demande d’injonction provisoire rejetée


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Le Syndicat des employés de soutien de l’Université Laval (SEUL) n’a pas réussi à convaincre le Tribunal administratif du travail (TAT) que la direction de l’établissement avait recours à des briseurs de grève. Le juge Christian Drolet a rejeté vendredi la demande d’injonction provisoire que le syndicat avait déposée pour contraindre l’Université Laval à respecter les dispositions anti-briseurs de grève prévues à l’article 109.1 du Code du travail. Il soutient que le syndicat n’a pas «établi de façon prépondérante qu’il y a apparence que l’Université utilise illégalement les services» de salariés. Le SEUL affirmait dans sa demande d’injonction provisoire que les agents contractuels font partie de son accréditation et n’ont par conséquent pas le droit de travailler durant la grève.

Un rapport d’enquête conclut que des briseurs de grève sont utilisés à l’hôtel Comfort Inn de Trois-Rivières


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Le rapport remis le 15 août par l’inspecteur du ministère du Travail qui a été mandaté pour faire enquête a conclu à la présence de pas moins de huit briseurs de grève. Le syndicat a l’intention de poursuivre les procédures afin que le Tribunal administratif du travail (TAT) se prononce officiellement dans un jugement. «Mais au-delà de ces procédures, ce que nous questionnons, c’est la chaîne Comfort Inn qui laisse faire ce conflit alors qu’un des hôtels qui porte sa bannière a recours à des briseurs de grève contrairement à la loi», a demandé Sylvain Martin, directeur adjoint du syndicat Unifor.

La FTQ-Construction propose des solutions pour faciliter le déroulement des prochaines négociations


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La FTQ-Construction a dévoilé mardi deux mesures qu’elle estime nécessaires afin de faciliter le déroulement des prochaines négociations dans le secteur de la construction. Ces deux propositions sont l’application rétroactive du contrat de travail à la date d’échéance de la précédente convention collective, de même que l’application des dispositions contre les briseurs de grève dans l’industrie de la construction.

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