Nuancer l’analphabétisme tout en faisant la promotion de l’éducation tout au long de la vie


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En juillet dernier, l’économiste Pierre Fortin publiait dans l’Actualité un texte sur le niveau d’analphabétisme au Québec. L’idée principale de son papier consiste à dire qu’il est franchement exagéré d’avancer que 53% de la population québécoise est analphabète fonctionnelle. Il est intéressant que M. Fortin nuance le concept d’analphabète fonctionnel. Comme il le soutient, si (et seulement si) ces personnes se débrouillent bien dans la vie de tous les jours, il est difficile de les qualifier d’analphabètes. Cela dit, il faut offrir à ces personnes des moyens d’augmenter leurs compétences. Les compétences réfèrent à la capacité de lire (littératie), de compter (numératie) et de résoudre des problèmes aux moyens des nouvelles technologies.

Pour une stratégie nationale de lutte à l’analphabétisme


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Le Réseau de lutte à l’analphabétisme, composé de 20 organisations de la société civile de tous les horizons, a dévoilé sa plateforme intitulée Pour une stratégie nationale de lutte à l’analphabétisme. La proposition du Réseau s’inscrit dans une perspective de justice sociale et de droit à l’éducation et à l’apprentissage tout au long de la vie et vise à instaurer des mesures structurantes qui s’attaqueront aux causes et aux conséquences de l’analphabétisme au Québec.

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Université de Moncton : diplômes à rabais

Les deux tiers des francophones du Nouveau-Brunswick présentent des problèmes d’analphabétisme. Comment alors poursuivre des études collégiales ou universitaires? La décroissance démographique de la population et les contraintes budgétaires ont amené l’Université de Moncton à envisager la suppression de certains programmes. L’université  doit-elle former des diplômés pour accommoder le marché du travail ou plutôt des penseurs et des créateurs? Un chroniqueur de L’Acadie nouvelle en arrive à la conclusion qu’une réflexion collective s’avère nécessaire.

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La moitié des adultes québécois a des difficultés de compréhension avancée d’un texte

S’il est urgent de lutter contre l’analphabétisme au Québec, l’éducation aux adultes sous toutes ses formes, notamment par la formation en milieu de travail, doit aussi être valorisée, estime l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICEA). «La formation en milieu de travail, c’est crucial ! lance Ronald Cameron, le directeur général de l’ICEA, en poste depuis 2011. Un plus grand effort doit être fait de la part des entreprises, afin d’inciter à la formation continue dans les milieux de travail. Nous essayons de mettre en avant, durant la Semaine québécoise des adultes en formation, l’idée que l’éducation aux adultes, ce n’est pas seulement une question de pauvreté et d’analphabétisme !