Les groupes canadiens de défense des droits humains dénoncent la courte période de quatre séances de deux heures d’audiences du Comité parlementaire pour l’étude du Projet de loi C-51 et des principales réformes proposées concernant la sécurité nationale. Comme la première séance est réservée aux témoignages de la partie gouvernementale, il ne resterait plus que six heures pour entendre tous les autres témoins experts. Les groupes, dont Amnistie internationale Canada, l’Association canadienne des libertés civiles et la Ligue des Droits et Libertés, ont demandé au gouvernement de proposer un calendrier d’audiences assez longues pour garantir que tous les points de vue pertinents puissent être présentés au comité.