Culture : Artistes et créateurs demandent des engagements fermes


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Dans un monde en profonde mutation qui menace la survie des cultures locales, notre souveraineté culturelle est en danger, expliquent cinq présidences d’organismes culturels dans une lettre publiée par Le Devoir. Pourtant, plus que jamais, nous avons besoin de créer, de produire et de diffuser des contenus culturels francophones qui nous ressemblent et qui nous rassemblent. Nous croyons également qu’au-delà de nos frontières, il est important de faire entendre notre voix, une voix nord-américaine différente qui offre un regard unique sur notre monde. La culture n’est pas un luxe. En plus d’être l’un des piliers de notre identité nationale, c’est une industrie qui joue un rôle clé dans son économie. Avant la pandémie, le produit intérieur brut (PIB) du secteur culturel s’élevait à près de 15 milliards de dollars, dépassant d’autres secteurs d’importance, comme les mines, la fabrication de matériel de transport ou l’hébergement et la restauration. Le secteur culturel regroupe près de 175 000 personnes au Québec, soit 4 % de la population active expérimentée, de différentes régions et de différents horizons, qui composent une industrie dont le potentiel est énorme, mais qui peine de plus en plus à déployer ses ailes. Notre culture est un rouage essentiel de notre économie et de notre identité, mais elle est mal en point, comme en témoignent les nombreuses compressions opérées dans les dépenses des entreprises qui la composent au cours des derniers mois.

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