Hors des universités (et encore), on semble voir les postdoctorantes et postdoctorants comme des créatures issues des contes et des légendes. Comme l’affirme l’Association nationale des postdoctorantes et postdoctorants sur sa page Web, « On doit mieux, bien mieux, faire connaître le postdoctorat. » La plupart imaginent une personne brillante, spécialiste de la recherche, qui est emprisonnée dans son laboratoire et ne voit la lumière du jour que pour rédiger des demandes de subvention. La réalité est évidemment toute autre, même si, pour beaucoup de postdoctorantes et postdoctorants au Canada, c’est à s’y méprendre. Leurs travaux de recherche sont réalisés en vase clos et on ne les invite pas toujours à participer à la culture riche et diversifiée de leur établissement. Mais une postdoctorante ou un postdoctorant, qu’est-ce que ça mange en hiver? Un texte d’Affaires universitaires.