Dans un contexte de crise aiguë du logement au Québec, un consensus semble avoir émergé quant à la nécessité d’accroître rapidement l’offre de logements. Pour résoudre la crise, le milieu des affaires préconise une stimulation sans contrainte de la construction résidentielle qui passerait par l’intensification de l’usage du sol, l’allégement de la réglementation et des contraintes au développement privé, et une modernisation de l’industrie de la construction. Ce plaidoyer, récemment repris par le gouvernement du Québec, sous-entend généralement que la crise du logement est un phénomène récent ayant émergé durant la pandémie de COVID-19. En s’appuyant sur des statistiques sur l’investissement résidentiel et les revenus découlant de cette activité au cours des 20 dernières années, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques constate plutôt qu’en dépit des nombreuses contraintes desquelles elle se dit accablée, l’industrie de l’immobilier résidentiel s’en sort très bien.
Note de l’IRIS : Crise du logement et immigration: mettons fin à l’amalgame.
Billet de l’IRIS : La croissance de la taille des maisons et la crise du logement.
La Presse : Les loyers augmentent plus vite que l’inflation.
La Presse : Des dépôts illégaux, mais exigés par certains proprios.