La classe politique québécoise défend ses choix en matière de politique publique et de développement économique au nom de la création de richesse. Mais tout le monde profite-t-il également de la richesse effectivement créée? L’IRIS a montré par le passé que les inégalités de revenus croissaient au Canada et au Québec, notamment en raison de la détérioration du pouvoir de négociation collective des personnes salariées et de l’explosion de la rémunération des plus fortunées, fortunés. Les revenus ne comptent cependant que pour une partie de la richesse d’un individu ou d’une famille. Afin de dresser un portrait plus complet de la situation, cette note socioéconomique analyse la répartition du patrimoine au sein des familles canadiennes et québécoises, c’est-à-dire l’ensemble de leurs richesses accumulées à travers le temps.