La Ligue des droits et libertés (LDL) et plusieurs autres personnes et groupes préoccupés par les pratiques policières sont intervenus le 10 avril lors de la séance de la Commission de la sécurité publique qui portait sur les armes intermédiaires. Lors de cette séance, le SPVM a annoncé que les grenades assourdissantes de type RBBG ne seraient plus utilisées. Dominique Peschard, de la LDL, a déploré que les autres armes intermédiaires ne soient pas également remises en question. Les intervenants ont décrié l’annonce du SPVM de se procurer d’autres Tasers à la veille de la tenue de l’audience alors que l’utilisation de ces armes, en particulier contre des personnes en état de crise et souffrant de problème de santé mentale, a été abondamment critiquée par le passé. De nombreux intervenants ont insisté pour dire que la question des armes intermédiaires ne pouvait être réglée en une séance du conseil, qu’une consultation publique plus étoffée était nécessaire et qu’un moratoire s’imposait en attendant.