Les nouveaux «prophètes» de l’université marchande et globalisée


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Le 25 janvier dernier, La Presse publiait un article dont le titre donne le ton : Formation préuniversitaire collégiale : des chercheurs contestent l’efficacité des cégeps. Après l’épisode du Rapport Demers qui s’attaquait à la formation générale collégiale au nom de l’arrimage école-marché, voici qu’une autre salve s’abat sur l’existence même de la formation préuniversitaire collégiale, qu’il faudrait abolir pour imiter le Canada anglais. La proposition en question émane de Robert Lacroix et Louis Maheu, membres du CIRANO. Essentiellement, le problème serait que les francophones du Québec performent moins bien en termes de diplomation au baccalauréat. L’une des causes pointées serait notre modèle différent en matière d’enseignement supérieur, qui comprend deux années de cégep préuniversitaire ; une exception versus le «Rest of Canada» (ROC). Lacroix et Maheu reconnaissent pourtant eux-mêmes l’existence d’un facteur culturel : les anglophones jouissent d’une «longue tradition de valorisation des études supérieures» qui est moins présente chez les francophones du Québec.Lire la suite du billet sur le blogue de l’IRIS.

Le cégep, un avantage pour la poursuite d’études universitaires.