Une autre étude confirme la difficulté d’intégration au marché du travail des immigrants à Montréal. Cette fois, c’est l’Institut du Québec, avec la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et Montréal international, qui dévoilent cette étude intitulée Plus diplômés mais sans emplois — Comparer Montréal: le paradoxe de l’immigration montréalaise. Les immigrants montréalais sont parmi les plus scolarisés en Amérique du Nord, indique-t-on dans l’étude. Le taux de diplomation universitaire des immigrants montréalais est plus élevé que celui des «natifs», soit 33 pour cent comparativement à 24 pour cent. Dans la plupart des autres villes étudiées, c’est la situation inverse qui a été remarquée. De même, le taux de chômage des immigrants est de 9,9 pour cent à Montréal (données de 2015), comparativement à 6 pour cent à Toronto et 4,9 pour cent à Vancouver, par exemple. Les autres villes étudiées sont situées ailleurs qu’au Canada, comme 4,1 pour cent à Philadelphie, 3,7 pour cent à Chicago, 3,4 pour cent à Los Angeles et 2,8 pour cent à Denver.
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